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Le développement des propriétés biologiques de maladie et de mort sous l’angle des théories naïves biologiques et de l’éducation : Développement des théories naïves de maladie et de mort

Article de Florence Labrell

Paru dans la revue Enfance, vol. 75, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 95-112.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Représentation sociale, Image mentale, Mort, Maladie, Culture populaire, Concept, Théorie

Cet article a pour objectif principal de présenter le développement des conceptions de la mort et de la maladie pendant l’enfance au travers d’une revue de la littérature. Pour l’une et l’autre de ces propriétés du vivant, les différentes méthodes d’évaluation utilisées selon l’âge de l’enfant (comme les tris d’images, les dessins, les questionnaires, ou encore les appariements entre certaines causes et certains effets) ont été identifiées. De plus, le calendrier de l’acquisition de chaque concept est établi, même si ce calendrier est parfois dépendant des outils d’évaluation utilisés, notamment ceux basés sur des réponses verbales. Les théories naïves de la maladie dépendent pour beaucoup quant à elles des types mêmes de maladie.
Enfin, les facteurs d’acquisition des théories naïves de la mort et de la maladie sont recensés dans cet article, qu’il s’agisse du développement mental en général, ou de dimensions cognitives plus spécifiques comme les connaissances temporelles, sans oublier les croyances et les coutumes parentales, elles-mêmes ancrées dans une culture donnée.
Dans une dernière partie, l’éducabilité des concepts de mort et de maladie est appréhendée dans le contexte scolaire et dans celui de l’éducation à la santé, à une époque de pandémie mondiale propice à ce type d’étude.

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"Alors c’est quoi, une fille ou un garçon ? " : travail de préparation autour du genre pendant la grossesse

Article de Agnès Pélage, Sara Brachet, Carole Brugeilles, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 30-45.

Mots clés : Enfance-Famille, Grossesse, Sexe, Parents, Préparation à l'accouchement, Information, Représentation sociale, Genre

S’appuyant sur des entretiens répétés menés auprès de familles bien dotées en capital culturel et économique, cet article explore la façon dont, dans ces milieux présentés comme les moins inégalitaires, les futurs parents cherchent à adapter leur intense travail de préparation au sexe du fœtus annoncé pendant la grossesse. Ce travail comporte plusieurs dimensions. C’est un travail de préparation du genre, à travers des préparatifs (chambre, vêtements, prénom) qui s’appuient sur des représentations traditionnelles du masculin et du féminin et qui participent déjà à la socialisation genrée de l’enfant à naître. C’est aussi un « travail de préparation de soi », qui consiste pour chaque futur parent à modeler progressivement ses propres dispositions en vue de « se sentir », au plus tard le jour de la naissance, un parent prêt. Or ce travail de préparation de soi suppose une préparation par le genre puisque, pour se sentir parent, un point d’appui central s’avère être l’anticipation du rôle de père ou de mère d’un fils ou d’une fille. Il s’agit aussi d’une préparation au genre, les parents s’employant, une fois le sexe du fœtus connu, à renforcer ou convertir les préférences pour tel ou tel sexe, formées en amont en fonction de représentations différentialistes du féminin et du masculin.

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Devoirs maternels : reproduction sociale et politique des inégalités sexuées

Article de Thierry Blöss

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce

De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.

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Devenir parents : les appropriations différenciées de l’impératif de procréation

Article de Bertrand Geay, Pierig Humeau

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 4-29.

Mots clés : Enfance-Famille, Parents, Parentalité, Procréation, Démographie, Classe sociale, Représentation sociale, Enquête

Il est peu de comportements sociaux qui semblent aujourd’hui aller de soi autant que celui consistant à vouloir « avoir un enfant ». À partir de l’exploitation secondaire de deux enquêtes nationales (l’Enquête histoire familiale et l’Étude des relations familiales et intergénérationnelles) et d’une étude qualitative longitudinale sur 50 familles, cet article analyse les différentes manières d’entrer dans la vie de famille. Sont tout d’abord examinés les principaux déterminants des variations des modes d’accès au statut de parent. On propose ensuite une approche synthétique de ces variations, à la fois statistique et ethnographique, en reconstituant l’espace des différenciations sociales à l’œuvre dans la production des représentations de la famille et des manières d’entrer dans la vie. Des fractions les plus précaires des classes populaires aux différentes fractions des classes dominantes, on analyse ainsi le poids relatif des ressources économiques et culturelles, des origines sociales, de la trajectoire scolaire et des parcours d’entrée dans la vie dans la constitution des stratégies de reproduction telles qu’on peut les saisir au moment où l’on devient parent.

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Economie et littérature

Article de Pierre Bras, Jean Joseph Goux, Laure Lévêque, et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 200, avril-juin 2016, 281 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Littérature, Théâtre, Économie politique, Capitalisme, Idéologie, Argent, Personnage, Libéralisme, Représentation sociale, Pathologie, 18ème siècle, 19ème siècle

Comment la littérature peut-elle questionner, voire contester, les doctrines ou les discours économiques ? Comment, en retour, les formes et les récits littéraires se trouvent-ils affectés par les mécanismes de l'économie ? Depuis le théâtre du XVIIe siècle jusqu'aux romans du travail de l'extrême contemporain, en passant par le roman réaliste, la littérature est un révélateur privilégié des enjeux et des apories du monde économique.

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Les attitudes « gayfriendly » en France : entre appartenances sociales, trajectoires familiales et biographies sexuelles

Article de Wilfried Rault

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 38-65.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homosexualité, Représentation sociale, Couple, Enquête, Reconnaissance

Peu d’enquêtes représentatives permettent d’étudier les attitudes gayfriendly en France. L’analyse de Contexte de la sexualité en France montre que les variables de milieu social sont moins prédictives d’un fort niveau d’acceptation de l’homosexualité que le sexe, l’appartenance générationnelle et le rapport à la religion. Les classes supérieures se distinguent sur des positions de principe très abstraites, en étant plus gayfriendly. Mais dès lors que sont mobilisés des indicateurs renvoyant à une acceptation plus concrète, cette spécificité disparaît. L’approche montre aussi l’importance, surtout pour les femmes, de variables biographiques qui renvoient à des expériences individuelles relevant de la vie privée et de l’intimité. Plus ces expériences individuelles renvoient à la diversification contemporaine des conjugalités et des sexualités, plus l’acceptation de l’homosexualité est forte.

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Le poids des corps

Article de José Luis Moreno Pesta, Dieter Vanderbroeck, Nicolas Larchet, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 208, juin 2015, pp. 4-105.

Mots clés : Obésité, Corps, Classe sociale, Stigmatisation, Identité sociale, Violence, Milieu urbain, Alimentation, Commune, Télévision, Représentation sociale, Mère, Norme sociale, Rôle, Identité professionnelle, Etats Unis d'Amérique

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