Article de Jacques Tremintin
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 229, mai 2022, pp. 54-57.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Milieu rural, Animation, Projet pédagogique, Innovation, Loisir, Adolescent, Classe de découverte, Finistère
Etre jeune en milieu rural, c'est se confronter aux difficultés de mobilité. Pas facile de parcourir des dizaines de kilomètres sur les routes de campagne, sans être dépendant de ses parents. Le centre Keravel de Plougasnou (Finistère) a expérimenté un dispositif original qui pourrait bien donner des idées à d'autres.
Article de Jacques Tremintin, Elsa Godart, Smaïn Laacher
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 225, janvier 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Individualisme, Identité, Autonomie, Groupe, Individu, Animation, Pédagogie, Parole, Tolérance, Racisme, Homophobie, Narcissisme, Valeur, Militantisme
On déplore volontiers l'égotisme envahissant qui menacerait le vivre-ensemble. Pourtant, la tyrannie qu'exerçait autrefois le groupe de référence sur ses membres n'a rien à envier à celle d'un individualisme contemporain méprisant ses appartenances. Les deux modèles de société présentent bien des vertus (s'inscrire dans un collectif pour l'une et respecter la singularité de chacun(e) pour l'autre) tout autant que des perversités (étouffement de l'individu versus mépris de l'intérêt commun). L'être humain étant avant tout social, ce sont là deux faces d'une même médaille. Si l'interdépendance au coeur de notre espèce a été imprudemment sortie par la porte de devant, elle est revenue par celle de derrière sous forme de la quête identitaire. Tentons non de les opposer, mais de les synthétiser.
Article de Jacques Tremintin, David Puaud, Alex Alber, et al.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 223, novembre 2021, pp. 22-33.
Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Terrorisme, Intégrisme, Lien social, Religion, Représentation sociale, Prévention, Exclusion sociale, Animation
Dans notre démocratie, rien n'interdit de croire en un dieu ni de le blasphémer. Par contre, être agressé pour avoir exercé l'une ou l'autre de ces libertés est lourdement condamné. Car ce qui fonde le lien social qui nous permet de vivre ensemble, c'est la cohabitation des convictions religieuses, politiques ou philosophiques qui peuvent débattre, voire s'affronter, mais dans le respect de la loi commune. Combattre les forces qui s'opposent par la violence à cette tolérance réciproque nécessite d'abord de comprendre les racines du fanatisme qui recourt à la terreur. Cela passe aussi par le décryptage d'un islamisme qui constitue l'une de ses pires représentations, comme en témoigne depuis septembre dernier le procès des attentats commis en 2015 à Paris. Ces éclairages doivent permettre d'apporter quelques pistes aux professionnels de terrain confrontés à la menace de radicalisation.