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Article de Tristan Cudennec, Véronique Guichardet, Laura Lantermino, Bérengère Maeker Poquetet al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 9-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Médicament, Traitement médical, Lecture, Stimulation, Mémoire, Trouble du comportement, Prise en charge, Approche cognitive, Recherche, Évaluation, Analyse comparative, Art-thérapie, Aidant, Suivi médical
Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques.
Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins !
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 390, septembre 2021, pp. 52-59.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Trouble du comportement, Conduite à risque, Danger, Famille, Sexualité, Inceste
Face à la répétition de conduites autodestructrices de certain(e)s adolescent(e)s, la tentation est parfois grande de répondre au symptôme par un diagnostic psychiatrique. Pourtant, lorsque l’on tente de comprendre la dynamique de cette répétition du scénario d’exposition au danger, l’on s’aperçoit que ces agirs prennent souvent leur source dans une organisation familiale incestueuse ou, de manière plus insidieuse, dans une ambiance parentale érotisée. Pierre Benghozi, spécialiste de l’enfance et de l’adolescence, prône ici la nécessité de former les professionnels médico-socio-éducatifs à une approche clinique du lien et de renforcer l’étayage d’une contenance psychique protectrice suffisamment sécure aux niveaux familial, parental et social, et ce, dès la petite enfance.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 194, décembre 2018, pp. 36-41.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Agressivité, Violence, Animation, Pédagogie, Adaptation, Cadre, Groupe, Trouble du comportement
Les envies de bien faire, d'être compétent, d'aider des personnes, poussent parfois les professionnels à se sentir en échec quand, malgré les efforts accomplis, le résultat n'est pas au rendez-vous. Or, il arrive que des situations soient tout simplement trop complexes ou trop "lourdes" pour que les animateurs en "viennent à bout". Il s'agit alors pour eux d'accepter les limites de leur intervention.
Article de Dominique FRIARD, Marie Jeanne GUEDJ BOURDIAU, Jean Claude MONFORT, et al.
Paru dans la revue Santé mentale (le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie), n° 187, avril 2014, pp. 19-88.
Mots clés : Psychiatrie, Sémiologie, Violence, Trouble du comportement, Pathologie, Soin, Prévention, Prise en charge, Prescription médicale, Psychotrope, Écoute, Hyperactivité, Agressivité, Analyse de la pratique, Relation soignant-soigné, Affirmation de soi, Crise, Travail d'équipe
Livre de Isabelle Henault, Tony Attwood, édité par De Boeck, publié en 2014.
Mots clés : Information sexuelle, Sexualité, Autisme, Affectivité, Empathie, Couple, Sida, Prévention, Diagnostic, Comportement social, Langage, Cognition, Environnement social, Communication, Communication non-verbale, Symptôme, Prise en charge, Thérapie, Développement, Apprentissage, Éducation, Pédagogie, Relation éducative, Abus sexuel, Rôle, Équithérapie, Trouble du comportement, Asperger (Syndrome d')
L'amour et le sexe nous concernent tous, y compris les personnes atteintes d'autisme ou du Syndrome d'Asperger. Celles-ci ont les mêmes intérêts et les mêmes besoins sexuels que tout un chacun. Cependant, leur comportement diffère. En effet, leur difficulté de communication et leur manque d'habileté sociale ont un impact sur l'établissement de relations amoureuses et sexuelles. Isabelle Hénault cible parfaitement les enjeux sous-jacents et identifie le type d'interventions nécessaires à l'éducation sexuelle. Elle propose, ainsi, un programme d'éducation socio-sexuelle développé, accompagné d'activités d'interventions adaptées aux individus et aux couples de tout âge. Sexualité et Syndrome d'Asperger se base sur de nombreux témoignages et exemples cliniques. Il est destiné aux psychologues, sexologues et thérapeutes, ainsi qu'à toute personne directement ou indirectement concernée par le Syndrome d'Asperger et les problèmes de sexualité.