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Article de Sylvain Missonnier, Maurane Margraff, Bernard Golse, et al.
Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 10, décembre 2023, pp. 11-93.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Grossesse, Maternité, Naissance, Maltraitance, Traumatisme, Parentalité, Nourrisson, Relation enfant-mère
- Accueillir le premier chapitre de la biographie humaine / Sylvain Missonnier
- Le projet de naissance : une nouvelle place dans le paysage obstétrical français / Maurane Margraff
- La grossesse aux temps du chaos. Après-coup et théorie du traumatisme en trois temps / Bernard Golse
- Articuler le soin et la protection de l’enfance en psypérinatalité. L’expérience d’un pédopsychiatre en unité de soins conjoints / Germain Dillenseger
- Psychothérapie mère-bébé avec un bébé de 5 mois présentant un évitement relationnel / Élisabeth Chaillou
Article de Michèle Battista, Mayli Durant, Marjorie Jacob, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 3, 2023/3, pp. 209-222.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Communication non-verbale, Lien social, Relation enfant-parents, Psychologie du développement
Les études récentes sur le développement ont montré l’importance des capacités précoces de communication sociales du nouveau-né humain, et leur caractère fonctionnel dès la naissance. La capacité de participer activement au dialogue social est la principale des nombreuses compétences du bébé qui attendent d’être mises en œuvre au sein des interactions précoces avec les parents. Cependant la mise en jeu au meilleur niveau, et le démarrage subséquent du développement intersubjectif peuvent être gênés par des causes liées aux parents, dépression post natale en particulier, ou liées au bébé, prématurité et ou retard de croissance.
Le but de cette étude pilote est de confirmer l’âge de début du premier sourire social, de donner une évaluation du taux de plaisir partagé, à 2 et 3 mois postpartum, à comparer avec ceux de la littérature et de confirmer les corrélations entre Plaisir partagé, retrait relationnel évalué avec l’échelle M-ADBB, et le poids de naissance et l’âge gestationnel, ainsi qu’avec l’évaluation du tempérament du bébé par l’échelle IBQ, dans sa validation en français, et enfin avec le sexe. Un second objectif est de tester la faisabilité en routine de la proposition à faire aux parents de participer à une situation de face à face avec leur bébé, pendant 5 minutes pour chaque parent, enregistrée en vidéo, qui permet de faciliter les échanges positifs en face à face. Cette étude prépare une recherche longitudinale plus large sur le développement intersubjectif et ses troubles, reprenant les prémices de la recherche PREAUT de dépistage précoce de l’autisme, avec la recherche d’algorithmes de cotations du plaisir partagé et du retrait relationnel, dans la perspective de mettre au point des applications permettant aux professionnels de coter en routine des éléments importants du développement intersubjectif premier sourire social, plaisir Partagé, comportement de retrait relationnel du bébé, capacité d’accordage affectif, et prédictivité de ces éléments sur le devenir ultérieur en termes de troubles du neurodéveloppement. Le but final de l’étude étant de montrer les effets préventifs de la guidance interactive développementale précoce, entre 1 et 3 mois, centrée sur l’augmentation du plaisir partagé sur le développement intersubjectif, le développement psychomoteur et le développement cognitif.
Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 1, 2023, pp. 5-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Parents, Parentalité, Addiction, Nourrisson
Bien conscient que nous observons les dernières générations de parents nés sans portables ou tablettes, nous avons souhaité évaluer le comportement de parents dont l’enfant a entre 0 et 6 mois dans leur quotidien par rapport à leur usage des écrans personnels et familiaux. Il s’agit d’une étude descriptive menée entre juin 2020 et janvier 2022 aux centres de santé des villes d’Achères (Yvelines) et Vauréal (Vald’Oise). Parallèlement dans ce questionnaire, étaient recherchés les comportements addictifs autres comme l’usage du tabac, de l’alcool, du cannabis et des jeux d’argent.
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 4, 2022, pp. 381-408.
Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-parents, Nourrisson, Risques psychosociaux, Vulnérabilité, Psychologie du développement, Prise en charge, Périnatalité, Soin, Suisse
Accordages est un dispositif de soin des Hôpitaux universitaires de Genève qui propose une intervention précoce de soutien à la relation parents-bébé dans un contexte de vulnérabilité familiale. Les données sociodémographiques, médicales et pédopsychiatriques de 24 bébés, 22 mères et 10 pères sont analysées au début du suivi. Les données sur l’état mental des parents, l’évolution de la relation parents-bébé et le développement psychologique du bébé sont recueillies au début et pendant le suivi. Les résultats suggèrent une amélioration de la qualité de la relation parents-bébé, l’augmentation de la sensibilité parentale, et un développement du bébé qui se maintient dans les normes.
Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 4, 2021, pp. 311-340.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Hospitalisme, Approche historique, Pédiatrie, Nourrisson, Orphelin, Relation enfant-mère, 1900-1945
En 1945, le psychanalyste René Spitz a publié un article clé dans le lequel il suggérait que les bébés pris en charge dans des institutions souffraient souvent d’hospitalisme, et que par conséquent, ils ne pouvaient pas s’y épanouir. Selon Spitz, cette situation était due au fait que ces bébés étaient privés de « soins maternels, de stimulations maternelles et d’amour maternel ». L’intérêt des historiens pour la recherche sur la séparation et le développement du concept de privation maternelle s’est focalisé surtout sur les années 1940 et 1950. Le terme d’« hospitalisme » a cependant été inventé à la fin du XIXe siècle, et en 1945, la question de savoir si les bébés pouvaient oui ou non être pris en charge par les institutions avait été débattue pendant bien des décennies auparavant, dans une communauté internationale de pédiatres et psychologues du développement, qui fut rejointe plus tard par des psychanalystes. En passant outre les frontières nationales et en explorant les divers débats sur la nature, les causes et la prévention de l’« hospitalisme », ce travail tente de retracer l’évolution des différentes perceptions concernant l’impact de la vie en institution sur les bébés.
Article de Caroline Perrin, Patricia Giobbi, Nicolas Favez, et al.
Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 1, 2021, pp. 23-42.
Mots clés : Enfance-Famille, Dépression post-partum, Relation enfant-parents, Nourrisson, Objet, Interaction, Mère, Père
La dépression post-partum (DPP) affecte la manière dont les parents entrent en communication avec leur bébé. Bien que des descriptions cliniques aient documenté l’utilisation excessive d’objets par les parents déprimés dans le jeu avec leur enfant entre 0 et 4 mois, ce phénomène n’avait jamais fait l’objet d’une recherche empirique. La présente recherche avait pour but de combler ce manque. Les résultats indiquent qu’il existe un lien fort entre dépression et utilisation d’objets dans le jeu pour les mères, mais non pour les pères.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 135, 2ème trimestre 2020, pp. 6-19.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Maternage, Inégalité, Classe sociale, Attachement, Genre, Parentalité, Nourrisson, Neurosciences, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
Pourquoi, malgré tout l'amour donné dans leurs familles adoptives, certains enfants continuent-ils de souffrir ? Pourquoi refusent-ils de s'attacher et rejettent-ils leurs proches ? Comment les comprendre ? Comment les aider ? Nancy Newton Verrier fut une des premières à associer les données de la psychologie prénatale et périnatale à celles sur l'attachement, la création du lien et la perte. Cette approche a permis de changer la façon de penser l'adoption et de mieux expliquer les effets de la séparation des enfants adoptés avec leur mère de naissance.
Dans cette 3e édition actualisée, l'éclairage donné aux expériences d'abandon et de perte permettra à tout professionnel de l'adoption ou en contact avec des familles adoptives de les accompagner en toute connaissance de cause. Cet ouvrage contribuera non seulement à l'apaisement des adoptés, de leurs familles adoptives et de leurs mères de naissance, mais apportera compréhension et encouragement à ceux qui se sont sentis abandonnés dans leur enfance. (4ème couv.)