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Radicalisation au féminin, le djihadisme comme symptôme du mal de transmission psychique

Article de Aziz Essadek, Tamara Guénoun

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge

À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.

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La complexité de la prise de décision dans le cadre du placement en protection de l’enfance en France

Article de Aziz Essadek, Adèle Assous, Djamila Rezgui, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 211-228.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, ASE, Décision, Politique sociale, Intérêt de l'enfant, Droits de l'enfant, Coordination des services sociaux, Loi 2016-297 du 14 mars 2016, Loi 2007-293 du 5 mars 2007

Reposant sur le triptyque de l’Aide Sociale à l’enfance (ASE), l’autorité judiciaire et du secteur associatif habilité, la décision de placement a plusieurs origines. La politique publique de protection de l’enfance énoncée dans la loi du 14 mars 2016 et les réformes en cours en ont modifié l’approche et les différentes étapes. L’ambivalence et les conflits de loyauté de l’enfant « associé aux décisions qui le concernent selon son degré de maturité » (L.112-3, Loi no 2016-297) et/ou les processus subjectifs des professionnels peuvent aussi l’influer. « L’intérêt supérieur de l’enfant » qui n’est plus exclusivement sous la tutelle du père, la mère et l’État ayant progressivement conquis leurs places, est une notion récente. Cependant un nombre, sans cesse grandissant, d’enfants ne peut plus être accompagné de manière adaptée. La coordination interinstitutionnelle est complexe. La loi du 5 mars 2007 tente d’y remédier (Jonard, 2013). Dans ce souci de linéarité, nous insisterons sur la complexité des prises de décisions, les mécanismes qui les sous-tendent et leurs conséquences possibles, ainsi que la volonté des intervenants dans les pratiques.

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