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Article de Maud Navarre, Maud M'Bondjo, Gabrièle Wersinger Taylor, Anne Françoise Jacottetet al.
Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 71, juin-juillet-août 2023, 114 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Courant de pensée, Approche historique, Sociologie, Philosophie, Psychologie, Sciences de l'éducation, Science
Nous avons rassemblé quatre-vingt-sept figures féminines qui ont jalonné l’histoire des idées. Que nous enseignent-elles ? Leurs réflexions ont emprunté des voies différentes de celles des hommes, comme la philosophie de l’amour, la littérature romanesque, les sciences de l’éducation, la psychologie et la psychanalyse, l’étude des discriminations, des minorités et du genre, le care… Une situation due sans doute aux centres d’intérêt de ces femmes, à leur rôle assigné, mais aussi aux résistances masculines auxquelles elles se sont heurtées, et qui les ont incité à inventer leurs propres sujets de recherche.
Ce numéro montre la richesse de la production féminine, encore perçue parfois comme moins légitime que celle d’hommes. Sa préparation a été une aventure passionnante par le foisonnement d’idées et de penseuses souvent peu connues, ainsi que par les rencontres avec les autrices et auteurs qui ont accepté de contribuer à ce numéro.
De "Nuit debout" aux "Gilets jaunes", l'actualité sociale et politique est révélatrice d'une crise des institutions dont les décisions et le mode de fonctionnement sont de plus en plus critiqués. Robert Lafore livre aborde le fait institutionnel autour de cinq questions simples : qu'est-ce qu'une institution ? D'où viennent les institutions ? Pourquoi cette défiance vis-à-vis d'elles ? Comment s'adaptent-elles à la société ? Comment sauver les institutions et donc la société ? Plus que " vivre ensemble ", c'est désormais " faire ensemble " que revendiquent bon nombre de Français. Comment les institutions peuvent-elles mieux prendre en compte les aspirations des individus ? En plus de présenter une histoire inédite des théories institutionnelles, il avance quelques pistes d'évolution démocratique, afin de garantir l'équilibre entre l'individu et le collectif.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 11-24.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Sociologie, Intégration, Altérité, Égalité, Inclusion
La notion d’inclusion indique une nouveauté qui semble recouper certains travaux sociologiques sur la « société des singularités ». Penser une société inclusive offre une occasion de reconsidérer l’égalité démocratique à l’aune de l’unicité de chacun de ses membres. Cet article se propose de croiser cette recherche sociologique sur l’égalité avec la philosophie de Levinas sur l’altérité. La notion d’intégration comme assimilation de l’altérité fera place à celle d’inclusion au service d’une quête d’un commun d’humanité. Renversant l’antériorité de l’identité sur l’altérité, les tendances à l’homogénéisation et à l’identitarisme sont revisitées pour orienter des chemins qui pensent la diversité comme le ferment de notre production du commun.
Article de Frédéric Vanderberghe, François Gauthier, Emir Mahieddin, et al.
Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 51, premier semestre 2018, pp. 5-234.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sciences humaines et sociales, Philosophie, Pensée, Courant de pensée, Valeur, Capitalisme, Libéralisme, Idéologie
Impossible de ne pas accepter l’héritage de la pensée critique. Pour autant, ne devient-il pas urgent de se demander si elle n’a pas épuisé une part de sa fécondité et de sa lucidité ? Pire encore, la posture constructiviste-déconstructionniste généralisée n’est-elle pas devenue largement contre-productive de par ses affinités électives avec l’hégémonie mondiale du capitalisme spéculatif ? Marx et Eng els l’avaient déjà parfaitement exprimé : tout – le bon, le juste, le beau – « part en fumée et se dissout dans l’air ». Dans l’air de la spéculation financière, parfait doublon de la spéculation conceptuelle, de cette critique stérile qu’ils dénonçaient en 1845 dans La Sainte Famille sous-titré, avec ironie, Critique de la critique critique.
Peut-être est-il temps, au nom d’une exigence critique renouvelée – généreuse, créatrice et résolument anti-utilitariste – , de reconnaître la beauté, la bonté et la justice de ce qui est, de rappeler que le monde n’est pas seulement immonde, mais qu’il manifeste des qualités morales ou esthétiques dignes d’être dévoilées et ainsi approfondies. Sauf à rester enlisés dans les ornières du soupçon et de la dénonciation systématiques qui alimentent les passions tristes et, finalement, l’impuissance, comment pourrions-nous, sinon, comme y invitait Marx, « cueillir la fleur vivante » ?
Livre de Michel Chauvière, Dominique Depenne, Martine Trapon, édité par ESF, publié en 2018.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Motivation, Vocation, Salarié, Évolution, Compétence professionnelle, Utopie, Marché du travail, Ingénierie sociale, Éthique, Courant de pensée, Relation éducative, Altérité, Accueil, Distance, Contrôle, Émancipation, Responsabilité, Analyse critique, Démocratie, Management, Territoire, Formation, Référentiel, Employeur, Pouvoir, Université, Résistance, Posture professionnelle, Implication personnelle, Société, Sociologie, Philosophie, Rationalisation, Collectif
Dans un contexte de réingénierie des formations et des métiers du social, trois personnalités de renom diversement situées et engagées sur ce terrain engagent ici un dialogue thématique sur les arcanes du travail social. Trois points de vue correspondant à trois cultures différentes sur sept questions décisives du travail social.
Michel Chauvière, chercheur sociologue, Dominique Depenne, de formation philosophique et Martine Trapon, assistante sociale, de culture psychanalytique, aujourdhui directrice dune école pour travailleurs sociaux. Cet ouvrage explore le génie caractéristique du travail social, le terme «génie» étant à entendre dans deux acceptions indissociables : Le génie du travail social, ce sont des connaissances, des outils, des habiletés, acquis par la formation et lexpérience, visant la conception aussi bien que la mise en uvre du social en actes, au service des citoyens en difficulté. Le génie du travail social, cest aussi laccomplissement dactions singulières et de grande qualité éthique au contact direct des personnes.
Article de François Vatin, C.J. Singer, Laurence Kaufmann, et al.
Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 67, n° 2, octobre 2017, pp. 289-4421.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Recherche en sciences sociales, Sociologie, Philosophie, Société, Concept
Le terme de « sociologie » a été introduit dans la littérature française par Auguste Comte en 1839. Mais il avait déjà été employé par Emmanuel Sieyès dans des manuscrits de la fin du XVIIIe siècle, lesquels n’ont été publiés que récemment. Le terme de société est, lui, beaucoup plus ancien et se trouve dès la première édition du Dictionnaire de l’Académie, en 1694, dans son acception juridico-économique. Le « social » était donc bien là avant la « sociologie ». La question posée dans le présent dossier est de comprendre les conditions de la genèse de la sociologie sur ce terreau d’une interrogation sur le social. Comme ce rapide survol lexicologique le montre, cette question se joue au carrefour des XVIIIe et XIXe siècles et a à voir avec cet évènement fondateur des sociétés modernes que fut la Révolution française. Les études réunies dans ce dossier tendent à confirmer cette hypothèse, en soulignant le lien étroit entre le principe d’une « science de la société » et le mode d’organisation politique institué.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 189, septembre 2017, pp. 68-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Démocratie, Individu, Société, Libéralisme, Totalitarisme, Ambivalence, Sociologie, Philosophie, Vie politique, Courant de pensée, Tocqueville (Alexis de)
Livre de Isabelle Galichon, édité par L'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Récit de vie, Émancipation, Philosophie, Littérature, Poésie, Genre, Épistémologie, Sociologie, Méthode, Écriture, Foucault (Michel), Berr (Hélène), Hyvernaud (George), Cayrol (Jean), Char (René), Wiesel (Elie)
Les derniers travaux de Michel Foucault sont une nouvelle grille de lecture pour l'analyse des pratiques d'écriture personnelle. Dans ses cours au Collège de France sur les pratiques de soi antiques, Foucault ébauche une généalogie de l'écriture de soi. Cette pratique, dès lors qu'elle renonce au psychologique et s'ouvre à une altérité, devient une « pratique de liberté ». Face à une épreuve existentielle, aux agressions de l'histoire, à un contexte répressif, le récit de soi offre un cheminement vers une forme d'émancipation.
Livre de David Jousset, Jean Michel Boles, Jean Jougan, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Concept, Discours, Analyse critique, Modèle, Philosophie, Sociologie, Anthropologie, Éthique, Soin, Santé, Relation soignant-soigné, Fin de vie, Psychanalyse, Médecin, Autonomie, Droit, Stigmatisation, Vulnérabilité, Levinas (Emmanuel)
Ce livre constitue une introduction philosophique à une pensée de la vulnérabilité. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque. Ce livre sadresse aux soignants, aux professionnels et aux chercheurs travaillant sur les questions de la santé, du soin, de laction sociale.
Doù provient la multiplication des discours sur la vulnérabilité humaine et que faut-il en penser ? Issu dune recherche multidisciplinaire, cet ouvrage propose les clefs pour comprendre lorigine de cette notion et les principaux modèles qui lutilisent. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque dans ses mutations profondes.
Depuis plus de 40 ans, Henri-Jacques Stiker est un observateur du monde du handicap. Dans ce recueil de textes, de conférences données sur le sujet, il esquisse une réflexion globale sur la condition handicapée. En choisissant le terme de « condition », lauteur séloigne dune définition du handicap ou dune approche catégorielle. La condition handicapée est une manière dêtre-au-monde, dêtre avec les autres, de se situer et dentretenir des liens, comme on évoque la condition féminine ou la condition ouvrière. Lauteur présente un certain nombre de formes que prend le handicap durant la Révolution française, dans les classifications du xixe siècle ou dans celles récentes de lOrganisation mondiale de la santé, dans les textes législatifs ou réglementaires, dans les études sur les outsiders. À travers ses analyses critiques, il développe une réflexion nouvelle sur la place du handicap. Toujours ambivalente et source de malaise social, la condition handicapée peut avoir aujourdhui un avenir inédit en contribuant pleinement aux débats de société afin dy apporter la richesse de la parole et de lexpérience des personnes concernées.