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Le bon, le juste et le beau. Pour en finir avec la pensée critique

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Frédéric Vanderberghe, François Gauthier, Emir Mahieddin, et al.
Titre de la revue
Revue du MAUSS
Titre du dossier
Le bon, le juste et le beau. Pour en finir avec la pensée critique
numéro
51
Mentions d'édition
premier semestre 2018
Dates
2018
Pages début-fin
pp. 5-234
Etiquettes de collation
bibliographie
Domaines Prisme
Courants de pensée en sciences humaines
Mots-clés Prisme
Sociologie, Sciences humaines et sociales, Philosophie, Pensée, Courant de pensée, Valeur, Capitalisme, Libéralisme, Idéologie
Présentation de l'éditeur

Impossible de ne pas accepter l’héritage de la pensée critique. Pour autant, ne devient-il pas urgent de se demander si elle n’a pas épuisé une part de sa fécondité et de sa lucidité ? Pire encore, la posture constructiviste-déconstructionniste généralisée n’est-elle pas devenue largement contre-productive de par ses affinités électives avec l’hégémonie mondiale du capitalisme spéculatif ? Marx et Eng els l’avaient déjà parfaitement exprimé : tout – le bon, le juste, le beau – « part en fumée et se dissout dans l’air ». Dans l’air de la spéculation financière, parfait doublon de la spéculation conceptuelle, de cette critique stérile qu’ils dénonçaient en 1845 dans La Sainte Famille sous-titré, avec ironie, Critique de la critique critique.
Peut-être est-il temps, au nom d’une exigence critique renouvelée – généreuse, créatrice et résolument anti-utilitariste – , de reconnaître la beauté, la bonté et la justice de ce qui est, de rappeler que le monde n’est pas seulement immonde, mais qu’il manifeste des qualités morales ou esthétiques dignes d’être dévoilées et ainsi approfondies. Sauf à rester enlisés dans les ornières du soupçon et de la dénonciation systématiques qui alimentent les passions tristes et, finalement, l’impuissance, comment pourrions-nous, sinon, comme y invitait Marx, « cueillir la fleur vivante » ?

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