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Livre de Charlène Arguence, Aziza Chihi, Fabienne Montmasson Michel, Guillaume Teillet, et al., édité par Presses universitaires de Limoges, publié en 2022.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Vie privée, Concept, Sciences humaines et sociales, Approche historique, Service public, Privatisation, Enquête, Entretien, Éthique, Sociologie, Technologie numérique, Classe sociale, Genre, Travail ménager, Fonction publique, Éducation, Maltraitance, Relation enfant-parents, Fratrie, Logement, SDF, Intimité, Jeune, Ethnographie, Procréation médicalement assistée, Femme, Milieu rural, Pouvoir, France, Royaume-Uni, Sénégal
Nombre de transformations sociales récentes nourrissent des questionnements concernant le « privé » et ses frontières : nouvelles formes d'emploi, place des secteurs privés et publics dans l'organisation sociale, extension des technologies numériques à de plus en plus de domaines de la vie courante, demande accrue de protection de la vie privée, mais aussi dans la vie privée avec, notamment, les dénonciations des violences intrafamiliales. Aussi diverses soient-elles, ces évolutions ont en commun d'interroger le privé depuis ses frontières, qu'il s'agisse d'affirmer le besoin de les durcir, de les protéger, de les effacer ou encore de les déplacer. Le champ académique ne fait pas exception pour ses usages plurivoques du terme. Quand bien même l'expression « privé » renvoie à des registres différents, cet ouvrage fait le pari de fonder sa problématique sur les frontières en tant que lieu pertinent de questionnement du privé... ou plutôt des privés.
Quatorze chapitres issus d'enquêtes récentes sur des terrains et des objets diversifiés composent ainsi l'ouvrage : privatisation des services publics au Royaume-Uni ; pénétration de l'enseignement privé dans l'offre publique d'éducation secondaire en France ; différenciation historique des affaires « privées » et « publiques » ou du droit « public » et du droit « privé » ; reconfigurations des frontières du privé dans l'espace domestique des classes populaires ou chez les personnes mal-logées ; « espaces propres » de jeunes femmes en milieu rural ; régulation des désordres familiaux par la justice ; effets des technologies numériques sur la vie intime des femmes ; effet des technologies médicales sur leur vie professionnelle ; relations d'enquête façonnées par le privé des chercheurs, des chercheuses et celui des enquêté·e·s.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 183-195.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, École, Éducation, Enseignement, Étude de cas, Formation, Idéologie, Imaginaire, Inégalité, Institution, Intégration, Intégration scolaire, Posture professionnelle, Pédagogie, Pédagogie de soutien, Recherche, Scolarisation, Socialisation, Sociologie, Vie institutionnelle, Suisse
Le volontarisme politique actuel en faveur de l’école inclusive s’inscrit dans le prolongement d’un mouvement par lequel les institutions subordonnent leur fonctionnement à des énoncés idéologiques. Dans le contexte de la formation des enseignants, l’irruption du paradigme inclusif interroge les présupposés à partir desquels les professionnels de terrain envisagent leur action au quotidien, notamment dans le cadre du travail en équipe. Prenant pour point de départ les problématiques auxquelles les enseignants se confrontent dans le cadre de l’accompagnement d’élèves désignés comme ayant des besoins éducatifs particuliers, la présente contribution propose une analyse socio-historique des idéologies scolaires distinctes – et souvent contradictoires – à partir desquelles la situation de ces élèves tend à être appréhendée dans le contexte d’un système scolaire se caractérisant par une forte différenciation structurale.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 111-127.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Analyse institutionnelle, Approche historique, Éducation, Équipe soignante, Institution, Politique sanitaire, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Reconnaissance, Santé publique, Sociologie, Vie institutionnelle, Loureau (René), Lapassade (Georges), France, Brésil
Depuis les années 1960, la manière dont les institutionnalistes ont abordé le rapport au pouvoir et les rapports de pouvoir a évolué. Les événements de mai 1968 ont interféré avec les théorisations et expérimentations de Georges Lapassade et de René Lourau. L’intervention socianalytique (Lapassade et Lourau, 1971) a ainsi été pensée comme un dispositif visant à dévoiler le pouvoir de l’institué étatique sur les rapports sociaux. Cependant, les analystes institutionnels ont aussi cherché à élaborer des alternatives à l’institué étatique. La démarche socioclinique institutionnelle (Monceau, 2003), dans l’éducation permanente en santé au Brésil (Fortuna et coll., 2019) et dans l’analyse des pratiques professionnelles d’éducation en France (Monceau, 2012), accompagne des collectifs dans la reconnaissance et le travail de leur propre pouvoir individuel et collectif.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 35-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Approche clinique, Autorité, Conditions de travail, Conflit, École, Éducation, Enseignement, Épistémologie, Formation, Institution, Intervention sociale, Observation, Pédagogie, Pouvoir, Psychosociologie, Recherche, Sociologie, Vie institutionnelle, Mendel (Gérard), Argentine
La formation, l’intervention et la recherche exigent du clinicien d’orientation psychosociologique une particulière attention aux singularités du terrain où il prétend déployer ses instruments. Cet état des lieux à propos des trames institutionnelles, et de leurs effets au niveau des groupes concernés, demande une analyse spécialement fine de la part des praticiens lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre des dispositifs créés dans d’autres contextes socioculturels, et cela tout en restant fidèles à la perspective épistémologique et théorique originelle aussi bien qu’aux objectifs visés. Ce texte fait part des adaptations menées par les groupes des reguladores argentins formés et dirigés dans ce pays par l’auteure de l’article, qui décrit et essaie de justifier ici les démarches réalisées dans le champ de l’éducation nationale de son pays dans le but d’assurer les conditions nécessaires au développement des dispositifs sociopsychanalytiques et à leur succès.
Article de Anne Cécile Broutelle, Gilles Martin, Muriel Darmon, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 4-37.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Socialisation, Sociologie, Concept, Individu, Société, Groupe primaire de socialisation, Éducation, Travail, Relation professionnelle, Famille, Relation familiale, Fratrie, Chamboredon (Jean Claude), Lahire (Bernard)
La socialisation semble constituer le cœur du projet sociologique. Toutefois, il est intéressant de noter que cette entrée conceptuelle relève d’un véritable choix, celui de singulariser l’étude des modes d’actions et des canaux par lesquels s’opère cette incorporation du social dans l’individu, plutôt que de se contenter d’en présenter des applications à des objets donnés, tels que les groupes sociaux ou les comportements déviants. Faire de la socialisation un objet sociologique, tel est bien l’enjeu de ce choix pédagogique et du dossier auquel est consacré ce numéro.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 188, juin 2017, pp. 55-60.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Biographie, Éducation, Formation, Adulte, Ouvrier, Société, Classe sociale, Parcours professionnel, Université, UNESCO, Hoggart (Richard)
On connaît Richard Hoggart (1918-2014) pour sont travail sur les classes populaires et l'élan qu'il a donné aux Cultural studies. Mais le sociologue fut aussi un spécialiste de littérature, d'éducation et des médias, un universitaire engagé et un haut fonctionnaire international...
Article de Sarah Croché, Marie Claude Derouet Besson, Jean Louis Derouet, et al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 40, 2017, pp. 5-266.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Éducation, Sociologie, Formation
La revue a vingt ans. Elle est née avec l’appui d’un consortium international d’institutions scientifiques qui souhaitaient à la fois construire un lieu d’expression pour la sociologie de l’éducation de langue française et l’inscrire dans un large espace de dialogue international. Le dossier des numéros 40 et 41 tente de rendre compte des évolutions qu’elle a accompagnées et analysées au cours de ces vingt ans.
La première est une globalisation, à la fois cadre et objet pour la sociologie et ouverture sur de nouveaux espaces de coopération scientifique. Ce processus porte un retour des préoccupations d’intégration et d’éducation morale, l’affirmation des objectifs de développement durable sans que ces nouvelles perspectives effacent les engagements concernant l’égalité, centraux dans les débats du siècle précédent.
La période a aussi été marquée par d’importants changements dans les rapports entre science, politique et sociétés. Les difficultés de mise en œuvre des politiques de démocratisation avaient entraîné une crise de confiance. Celle-ci s’est reconstruite à partir de réseaux d’experts et de centres de ressources liés aux organisations internationales. Les processus de diffusion de la connaissance ont de même été bouleversés par le développement des équipements numériques : open science, blogosphère, réseaux sociaux. La concurrence s’accroît entre les différents discours de vérité qui parcourent les sociétés.
Toutes ces évolutions appellent un renouvellement de la critique sociale : la définition d’un nouveau cosmopolitisme ouvert aux différences, mais intransigeant sur les valeurs fondamentales, une approche de la redistribution qui pense ensemble les difficultés des pays du Nord et des pays du Sud, des fonctionnements démocratiques qui ne laissent pas la définition du bien commun aux mains des experts.
Article de Baptiste Veroone, Florence Vallade, Nazli Nozarian, Lorenzo Barrault Stellaet al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 36, 2015/2, 239 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Éducation, Sociologie, Science politique, Évaluation, Université, Autisme, Enseignant, Discipline
Historiquement, la science politique s'est désintéressée de l'éducation et de l'école. Ce dossier ouvre un espace de débats autour de ses convergences avec la sociologie pour nourrir une nouvelle démarche réflexive et critique