Documentation sociale

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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La distance relationnelle en travail social : du principe à la réalité

Article de Benoît Roche, Denis Decourchelle, Eric Jacquot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 97, décembre 2020, pp. 3-128.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, Distance, Accompagnement, Travail social, Étude de cas, Intervention sociale, Intervention à domicile, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Assistant de service social, Écrit professionnel, Mobilité professionnelle, Interaction, Compétence professionnelle, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Urgence sociale

S'il est un art qui devrait être défini à propos du travailleur social, c'est bien celui de l'accompagnement. Ce dernier puise son socle dans un argumentaire juridique qu'il serait possible de qualifier de rationnel. Mais si l'on se réfère au Dictionnaire Critique de l'Action Sociale, l'accompagnement « est complexe, car (...) se situe à la fois en interface sociale et dans un espace subjectif » (Bouquet, p. 22, 2010), [...] De plus, les relations entre les professionnels du travail social et les personnes qu'ils accompagnent n'ont rien d'ordinaire dans la mesure où elles s'imposent à chacune des parties, qu'elles soient ou non contractualisées. [...] Aussi, les problèmes des personnes accompagnées, et il s'agit d'une des particularités du travail social, sont de l'ordre du sensible. Il est donc question d'interroger les notions de « distance » et de « proximité » qui vont participer de cet accompagnement. Si elles sont régulièrement convoquées dans le champ de l'intervention sociale, elles ne sont finalement que rarement définies : à quelles distance ou proximité est-il fait référence : spatiale, physique, sociale ou encore psychique ? La « juste distance » ou la « bonne distance » comme principe conseillé aux impétrants du travail social comme à ceux en exercice pour tenter d'établir et de construire une relation n'est jamais qu'un point de vue moral, une « mise à distance » justement, d'autant qu' « aucune relation d'accompagnement ne se peut dans la distance ». [...] Pour tenter de cerner au mieux cette problématique, ce numéro présente des articles qui viennent en quelque sorte remettre en question le précepte de la « bonne distance » utile et nécessaire pour être un « bon professionnel ». Ils se fondent sur l'expérience de terrain (professionnel ou de recherche) et montrent, au contraire, malgré une technicisation des pratiques liées à l'exercice du travail social qui participent pleinement à une rationalisation de la prise en charge, combien la distance ou la mise à distance est davantage un frein à l'accompagnement, si tant est que les métiers du travail social soient toujours définis comme des métiers du lien social qui participent, par ce biais, à donner une place à ce que Robert Castel nommait les « surnuméraires ». [...]

Inscrire le principe de laïcité dans l'intervention sociale et médico-sociale

Article de Catherine Taglione, Daniel Verba, Chantal Revaillot, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 512-513, janvier-février 2019, pp. 7-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Laïcité, Travail social, Intervention sociale, Action sociale et médicosociale, Pratique professionnelle, Expérience, Expérience pédagogique, Formation, Travailleur social, Usager, Religion, Valeur

Principaux enseignements d'une réflexion menée depuis plusieurs années par l'IRTESS de Bourgogne sur l'inscription du principe de laïcité dans le cadre de l'intervention éducative, sociale et médico-sociale. Une démarche pédagogique de co construction entre les apprenants, les sites qualifiants et les formateurs de l'IRTESS...

L'accompagnement social : histoire d'un mouvement, concepts et pratiques

Livre de Françoise Degrand, Dominique Ecrement, Christian Laidebeur, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement social, Service de suite, Insertion sociale, Pratique professionnelle, Travail social, SAVS, Usager, Sujet, Projet individualisé, Autonomie, Citoyenneté, Relation éducative, Temps, Qualité de la vie, Habitat, Intimité, Parents, Handicap mental, Psychopathologie, Vieillissement, Personne handicapée, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

Les récentes lois relatives a l'action sociale accordent une place privilégiée à l'accompagnement social et consacrent la reconnaissance juridique des services d'accompagnement.Mais le cadre législatif ainsi accordé à ces services ne risque-t-il pas d'entraîner la perte de leur identité et de leur créativité ? Les structures d'aide, de prise en charge, de compensation ne cessent de proliférer. Elles seraient même un enjeu pour l'économie libérale ! Dans cette jungle de dispositifs et de procédures, quelles sont les perspectives pour un authentique accompagnement social ? Les acteurs du Mouvement associatif pour l'accompagnement et l'insertion sociale (MAIS) ont anticipé les risques - et les opportunités - d'une telle évolution de l'action sociale. Depuis 1987, en France et progressivement en Europe, le MAIS rassemble des professionnels pour promouvoir la recherche et la réalisation de projets relatifs à l'accompagnement social et/ou professionnel de personnes en difficulté d'insertion. Au fil des années, ses travaux n'ont cessé de penser les différentes thématiques de l'accompagnement, de questionner les pratiques des services, de soutenir leur créativité et leur diversité.Exposés théoriques, témoignages de professionnels, paroles d'usagers : on trouvera dans cet ouvrage un florilège de textes qui sont autant d'illustrations des approfondissements et des questionnements du Mouvement - lesquels intéressent tous les acteurs de l'action sociale.

Penser l'aide : de l'intention à l'acte

Livre de Claude Beley Coursin, édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Assistant de service social, Travailleur social, Relation d'aide, Profession, Pratique professionnelle, Travail social, Politique sociale, Contrôle social, Relation travailleur social-usager, Aide sociale, Identité professionnelle, Éthique

Conçu et écrit après quarante ans d'expériences de service social et des années de recherche sur le sens de cette profession dite d'aide, cet essai peut paraître un peu passé étant donné les références et citations. Cependant, l'auteur pense qu'il n'est pas dépassé et que cette réflexion est plus que jamais d'actualité dans le questionnement sur les paradoxes de l'inscription de l'aide dans les contraintes du contrôle social. En effet, depuis une dizaine d'années, les professionnelles de l'aide institutionnalisée sont amenées à exécuter des politiques sociales axées de plus en plus fortement sur le contrôle. On est en droit de se demander quel est le sens de cette profession et comment trouver l'espace nécessaire pour produire de l'aide. Les recherches théoriques exposées dans cet ouvrage concluent à la dimension subversive de l'aide et permettent de construire une identité professionnelle des travailleurs sociaux.
Claude Beley-Coursin, assistante sociale de formation, a exercé dans divers services sociaux : justice, Education nationale, santé, et essentiellement au centre médico-psychopédagogique universitaire à Aix-en-Provence. Après une formation universitaire (diplôme de hautes études en pratiques sociales) et une formation personnelle (psychanalyse), elle a exercé également comme psychothérapeute et enseignante. Actuellement à la retraite, elle s'est éloignée du travail social officiel et s'est engagée dans des associations de défense des droits humains.

La relation d'aide en service social

Livre de Anne Marie Bernard, Josette Demmou, Véronica Gargan, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Travail social, Relation d'aide, Service social, Méthodologie, Évaluation, Déontologie, Institution, Écoute, Assistant de service social, Travailleur social

La fonction des assistants sociaux est aujourd'hui mise à rude épreuve. La précarité des situations sociales, la diversité et la multiplicité des dispositifs législatifs, le poids des exigences institutionnelles tendent à instrumentaliser la demande des usagers et la réponse professionnelle. Il devient alors difficile d'écouter, de comprendre, de reconnaître et d'accompagner le cheminement de la demande, afin d'établir une relation d'aide qui ait du sens pour l'usager et pour l'assistant de service social. Ce constat a motivé les auteures de cet ouvrage qui ont eu à coeur de communiquer leur expérience et d'insister sur la relation d'aide qui définit, selon elles, l'essence de leur travail. À partir de situations concrètes, elles montrent comment l'empathie, l'écoute, la reconnaissance des affects, la prise en compte du potentiel, le respect des défenses contribuent à la mobilisation des personnes. Établir une relation d'aide implique, pour elles, une éthique professionnelle qui donne un cadre à leur action et tient à la fois de l'apprentissage dans la formation, du respect de la déontologie et de la réflexion personnelle nécessaire à mener sur soi pour maintenir une distance optimale avec les problèmes des usagers. À la fois guide méthodologique et analyse des pratiques, cet ouvrage constitue un véritable outil de formation professionnelle.

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