Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 12

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Education familiale et maladie : circulation des savoirs, coordination et pratique de soins

Article de Nicoletta Diasio, Louis Mathiot, Anne Pellissier Fall, et al.

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 48, 2020/2, pp. 13-157.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie, Prise en charge, Famille, Relation familiale, Relation enfant-mère, Soin, Aidant familial, Médecin, Maladie chronique, Enfant, Adolescent, Hôpital, Pédiatrie, Cancer, Éthique, Gens du voyage

Ce numéro thématique entre au cœur de l’espace domestique, il explore la maladie et sa prise en charge à travers les savoirs et les pratiques familiales, ainsi que les multiples interactions entre la parentèle et les acteurs de la santé. Les situations ici étudiées montrent que les professionnels appartiennent à différents secteurs, qu’il soit hospitalier, celui de l’exercice libéral ou encore des champs du social ou de l’humanitaire.

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Vivre avec la maladie et la mort

Article de Frédéric Groux, Céline Bouchart, Sophie Dugué, et al.

Paru dans la revue EJE Journal, n° 85, octobre-novembre 2020, pp. 18-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie, Mort, Langage, Souffrance, Maladie chronique, Deuil, Hospitalisation, Accompagnement, Enseignement, Etablissement d'accueil du jeune enfant

Dossier composé de 9 articles :
- construction de la notion de mort chez l'enfant
- comment les enfants appréhendent-ils leur maladie ?
- comment accompagner un enfant qui a mal ?
- quand une EJE accompagne l'hospitalisation
- comment ça, y'a école à l’hôpital ?
- quel accueil pour un enfant en situation de handicap en crèche ?
- faire route avec les familles
- comment accompagner les équipes d'EAJE lors du décès d'un enfant ?
- des livres pour trouver les mots ...

L’enfant gravement malade dans le regard de ses parents

Article de Jérémie Mallet

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 15-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant malade, Relation enfant-parents, Annonce de la maladie, Maladie, Cancer, Mort, Psychologie clinique, Regard, Soutien à la parentalité

La survenue d’une maladie grave chez l’enfant vient percuter et modifier de manière considérable les liens intrafamiliaux. C’est à partir du moment inaugural de l’annonce diagnostique, dans un échange de regards avec ses parents, que l’enfant prendra conscience de la gravité de sa maladie. C’est aussi en fonction de la réaction à venir de ses parents, au fil de l’évolution de la maladie et au gré des traitements, que l’enfant va lui-même, en tant que sujet porteur de sa propre histoire, éprouver les effets psychiques de cette maladie et lui conférer un sens particulier. D’un point de vue de psychologue exerçant en oncologie pédiatrique, il s’agit ici d’éclairer les enjeux psychiques liés à l’irruption d’un cancer chez l’enfant en portant une attention particulière sur la manière dont cet événement éprouvant est vécu par ses parents et dont on peut en retrouver les effets dans le discours de l’enfant. La possibilité pour l’enfant de dire ce qu’il perçoit dans le regard meurtri de ses parents porté sur lui nous semble contribuer à l’appropriation de l’épreuve de la maladie, voire au dépassement de celle-ci.

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Devenir un.e élève atteint.e d'un cancer. Quelles expériences de la scolarité pour des adolescent.e.s suivi.e.s pour un cancer ?

Article de Zoé Rollin

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 79-92.

Mots clés : Santé-Santé publique, Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Maladie, Cancer, Scolarité

Cet article vise à renseigner comment un événement de santé majeur (cancer) vient modifier l’expérience scolaire des adolescent·e·s, en cherchant à en dessiner les implications à long terme. L’étude s’appuie sur une méthodologie mixte, dont trois années de recherche socio-ethnographique, en centres de soins et en établissements scolaires. La recherche montre combien l’expérience scolaire est façonnée par les temporalités de la scolarité à l’épreuve de la maladie grave chronicisée. La maladie est perçue, à court terme, comme une parenthèse, mais les effets de sa gestion sociale peuvent peu à peu la faire muter en situation de handicap.

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Soigner, une science humaine

Article de Elodie Giroux, Lise Barneoud, Hélène Frouard, et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 53, décembre 2018-février 2019, 78 p..

Mots clés : Santé-Santé publique, Soin, Maladie, Éthique, Santé, Relation soignant-soigné, Soignant

En matière de santé, la production scientifique des sciences humaines est foisonnante. Les professionnels du soin ne s’y trompent pas. Ils multiplient les collaborations, comme avec cette création en 2016 d’une chaire de philosophie à l’Hôtel-Dieu, et n’hésitent pas à intégrer les sciences sociales dans le cursus de leurs étudiants. Il était donc temps que notre magazine fasse un état des lieux de la recherche dans ce domaine, une recherche dynamique qui nous prouve, au final, que soigner est, aussi, une science humaine.

Jardins thérapeutiques et hortithérapie

Livre de Jérôme Pellissier, édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Santé-Santé publique, Jardinage, Horticulture, Thérapie, Médiation éducative, Milieu naturel, Soin, Handicap, Maladie, Psychologie, Plein air, Activité physique, Atelier, Méthodologie

Ce livre présente les différentes manières dont la nature et plus précisément les jardins peuvent être utilisés pour aider les humains à améliorer leur bien-être et leur santé. Il s'intéresse donc aux effets positifs de la nature, des jardins et du jardinage ; à la meilleure manière de conduire un projet de "jardin thérapeutique" ; aux différentes formes d'hortithérapie, quand des professionnels du soin utilisent ces relations particulières humain-jardin pour améliorer la qualité des prises en charge.
Toutes les études le confirment : la rupture du lien avec nature est un facteur psychologique aggravant des pathologies. La nature nous fait du bien, et ce jusque dans les lieux de soins, où quand la nature est présente, diminuent tant le ressenti des douleurs post-opératoires que la durée de séjour après certaines opérations.

Fin de vie, soins palliatifs : vivre encore

Article de Endo Véronica, Grondin Valérie, Langlamet Catherine, et al.

Paru dans la revue Art et thérapie, n° 120/121, décembre 2016, 92 p..

Mots clés : Santé-Santé publique, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Soins palliatifs, Maladie, Art-thérapie, Danse, Dessin, Peinture, Temps, Silence, Imaginaire, Écriture

L'appropriation subjective de la maladie en pédiatrie : la fonction transitionnelle du psychologue de liaison

Article de Isabelle Lambotte, Véronique Delvenne, Lotta de Coster, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 617-627.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant, Maladie, Psychologue, Hospitalisation

Le travail du psychologue de liaison avec l’enfant malade hospitalisé est de rendre possible un dégagement et une transformation des traumatismes psychiques potentiels, créés par le contexte de la maladie (annonce de diagnostics graves, séparation, douleurs, angoisses de mort, etc.), et de faciliter l’émergence du processus psychique d’appropriation subjective. Il s’agit d’inscrire le travail du clinicien dans une dimension transitionnelle à différents niveaux. D’abord, en accompagnant l’enfant, les parents, la fratrie, le soignant dans le cadre hospitalier, puis en installant les conditions « suffisamment bonnes » favorables à l’appropriation subjective de la maladie par l’enfant et son entourage, dans un travail de symbolisation, de contenance et de créativité.

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L'accompagnement du malade et de sa famille

Article de Nathalie Clément Hryniewicz, Sylvie Schoenenburg, François Puisieux, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 342, novembre 2016, pp. 20-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Malade, Maladie, Famille, Diagnostic, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Cancer, Histoire familiale, Personne âgée, Gériatrie, Relation équipe éducative-famille

L'abord psychologique du malade dans son corps est aujourd’hui reconnu comme une nécessité, un gain incontournable pour le malade lui-même, ainsi que pour son entourage.

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Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.