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La voie de la radicalisation : comprendre pour mieux agir

Livre de Olivier Bobineau, Pierre N'Gahane, édité par Dunod, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Idéologie, Identité, Jeune, Exclusion sociale, Communauté, Intégrisme, Islam, Norme sociale, Violence, Terrorisme, Prévention

« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.

Violences extrêmes : le sujet de la radicalisation

Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe

Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.

La tentation radicale : enquête auprès des lycéens

Livre de Olivier Galland, Anne Muxel, édité par Presses universitaires de France, publié en 2018.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Jeune, Violence, Passage à l'acte, Terrorisme, Frustration, Discrimination, Politique, Religion, Lycéen

L’idée d’une montée de la radicalité au sein de la jeunesse française, avec pour corollaire une certaine banalisation de la violence, mérite d’être examinée, même si les passages à l’acte violent ne concernent qu’une petite minorité assez bien étudiée et identifiée. On ne sait en revanche que peu de choses sur le degré d’acceptabilité de la violence aux yeux du plus grand nombre. Quels sont les segments de la jeunesse les plus concernés par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ? Pour répondre à ces questions, les contributeurs de cet ouvrage, tous spécialistes reconnus dans le champ de la sociologie de la jeunesse, analysent les résultats d’une enquête inédite menée auprès de 7 000 lycéens de toutes origines sociales et culturelles, et de toutes confessions religieuses.

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Jeunes et djihadisme. Les conversions interdites

Livre de Denis Jeffrey, Jocelyn Lachance, David Le Breton, et al., édité par Presses de l'Université de Laval/Chronique sociale, publié en 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Adolescent, Jeune, Idéologie, Conduite à risque, Terrorisme, Radicalisation, Rite de passage, Corps, Réseau d'information et de communication, Propagande

Une part non négligeable de la jeunesse occidentale succombe désormais à la tentation terroriste. Plus de 10000 jeunes auraient répondu à l'appel des recruteurs de l'État islamique au cours des dernières années. Sur les milliers de personnes signalées en France, un quart d’entre elles sont mineures. Provenant de milieux sociaux diversifiés et caractérisés par des histoires de vie singulières, ces jeunes ont pourtant en commun d'adhérer à un islam guerrier et violent. Pourquoi cet appel au meurtre et au sacrifice de soi trouve-t-il un écho chez tant de jeunes, même des jeunes qui ne sont pas musulmans ? Comment comprendre leur adhésion à un discours de haine ? Qu’est-ce qui les amène dans ces conversions désormais interdites? Dans une perspective socio-anthropologique, les auteurs du présent ouvrage proposent plusieurs pistes pour comprendre l’adhésion de nombre de jeunes au djihadisme radical en insistant notamment sur les enjeux fondamentaux de la quête de sens.

Comprendre et prévenir la radicalisation des jeunes

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 179, mai 2017, pp. 20-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Pratique religieuse, Valeur, Psychologie, Influence sociale, Intégrisme, Animation, Éducation, Prévention, Pédagogie, Relation éducative

Chacun(e) d'entre nous peut posséder des convictions chevillées au corps, comme supporter sportif, adhérent(e) à un parti politique, fidèle d'une religion, militant(e) d'une cause, etc. sans pour autant dénier à autrui le droit de ne pas les partager. Tout au contraire, le radicalisme pousse à l'intransigeance et à l'intolérance face au moindre avis divergent, ne supportant aucune exception et pouvant même provoquer des passages à l'acte violents et extrémistes visant à imposer par la force sa vision du monde. On est là aux antipodes du vivre ensemble et de la démocratie. Quels sont les tenants et les aboutissants de cette posture ? Comment s'articulent le registre psychologique individuel et la dimension contextuelle socio-historique qui engendrent cette posture ? Comment la prévenir et la combattre ?