Documentation sociale

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Transition écologique dans la petite enfance : où en est-on ?

Article de Frédéric Groux, Francine Garziera, Blandine Gaudens, et al.

Paru dans la revue EJE Journal, n° 98, janvier-février 2023, pp. 22-49.

Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Écologie, Environnement, Militantisme, Citoyenneté, Développement durable, Crèche

Construire son Identité-logement après un parcours sans domicile : une recherche participative en pension de famille

Article de Frédérique Trévidy, Yann Benoist, Jean Paul Cocot, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 181-201.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement, Identité, Exclusion sociale, Sécurité, Environnement

Face au sans-abrisme en France, le développement des pensions de famille est encouragé. Ces logements pérennes et accompagnés accueillent des publics en grande exclusion. Mais, au-delà d’être un toit, le logement est un espace d’identité. À travers une recherche participative, l’article vise à éclairer l’Identité-logement de résidents, auparavant sans domicile.
Le protocole est mené sur les pensions de famille, par un groupe de résidents, d’intervenants sociaux et de chercheurs. Les données sont recueillies à l’aide d’entretiens semi-dirigés, de focus group et d’observations participantes.
D’après nos résultats, l’accès au logement n’engendre pas spontanément une rupture. L’Identité-logement se construit par des boucles récursives entre habitudes passées et présentes, produisant de nouvelles perceptions sur soi-même et son environnement. Le sentiment de sécurité ontologique est le socle de l’Identité-logement. Si la pérennité du logement semble essentielle à asseoir ce sentiment, c’est pourtant la confiance que le résident accorde à la durabilité du changement avec sa vie d’avant qui permet son renforcement et la stabilisation de son Identité-logement.

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L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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Qu'est-ce que le travail social vert et en quoi est-il pertinent aujourd'hui ?

Article de Magali Portillo

Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 46-54.

Mots clés : Travail social : Métiers, Territoire-Logement, Travail social, Écologie, Environnement, Pratique professionnelle, Motivation

L'apparition du travail social écologique apporte un changement radical de paradigme en travail social. En effet, ce n'est plus la personne qui se trouve au centre de l'intervention, mais le lien entre cette personne et son environnement. L'approche du travail social vert (TSV) de Lena Dominelli s'inscrit dans le sillon du travail social écologique. Cependant, au-delà du concept théorique, le TSV ambitionne à devenir un modèle pratique, applicable sur le terrain.

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Etude qualitative sur l'accompagnement socio-éducatif effectué dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.

Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat

Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.

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Habiter chez soi jusqu’au bout de sa vie

Article de Hervé Marchal, Annabelle Morel Brochet, Lionel Rouge, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 39, n° 152, mars 2017, pp. 9-235.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Maintien à domicile, Personne âgée, Milieu urbain, Quartier, Sociabilité, Retraite, Environnement, Propriétaire, Habitat individuel, Logement, Espace, Mode de vie, Soins à domicile, Foyer logement, Habitat collectif, Identité, Autonomie, Communauté, EHPAD, Intergénérationnel, Cohabitation, Technologie, France, Allemagne

Une promotion immobilière sous contraintes environnementales : les logiques sociales du périurbain dans les Desert Cities de l'Ouest étasunien

Article de Eliza Benites Gambirazio, Murielle Coeurdray, Franck Poupeau

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-4, octobre-décembre 2016, pp. 735-765.

Mots clés : Territoire-Logement, Urbanisation, Environnement, Eau, Économie, Conflit, Etats Unis

Cet article étudie les dynamiques périurbaines des Desert Cities de l’Ouest étasunien, où l’expansion urbaine a pris la forme d’un étalement spatial, d’abord en périphérie des grandes villes émergentes puis à partir des communautés environnantes. Dans ce périurbain éloigné, la promotion immobilière, qui a reposé tout au long du XXe siècle sur l’appropriation des ressources hydriques, est désormais questionnée par les difficultés à acheminer suffisamment d’eau, amplifiées par le contexte de sécheresse actuel. L’enquête analyse la façon dont les relations entre les administrateurs municipaux, les agriculteurs, les promoteurs immobiliers et les élus, constituées autour d’« intérêts réciproques », les conduisent à mettre en place différentes stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : de sécurisation face à la rareté de la ressource hydrique ; d’intégration ou de contournement des normes régulant les usages de l’eau. La spécificité du périurbain des Desert Cities touchées par la rareté des ressources hydriques réside alors moins dans le développement périphérique des grandes villes (Phoenix, Tucson) que dans la volonté d’accroissement des villes se situant à leur périphérie, jusqu’à se fondre les unes dans les autres. Une forme particulière de périurbain émerge de cette rencontre entre professionnels de l’eau et de la ville : le green sprawl, qui permet de concilier normes environnementales du conservationnisme ambiant et impératifs économiques de la croissance locale.

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Les enfants face aux menaces environnementales : la représentation de la pollution

Article de Elisa Guillen Gutierrez, Anna Maria Lammel, Jean Marc Meunier

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 299-313.

Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Environnement, Pollution, Représentation sociale, Enfant, Développement cognitif, Expérience, Perpignan, Paris

Dans le contexte des actuels problèmes environnementaux, notre étude tente d'apporter un éclairage sur les représentations de la pollution chez les enfants. Dans un cadre théorique insistant sur le rôle de l'environnement biophysique dans le développement cognitif, nous avons étudié la représentation de la pollution chez des enfants habitant à Perpignan et à Paris. [...] Des différences significatives entre les représentations des enfants des deux villes sont mises en évidence. [...] Cette étude ouvre d'intéressantes pistes de réflexion sur le rôle de la réalité quotidienne vécue dans la représentation des problèmes environnementaux.

Appartenance, territoires et ruralité

Article de Jean Claude Bontron, Monique Poulot, Vincent Banos, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 228, mai 2016, pp. 57-249.

Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Milieu rural, Région, Territoire, Représentation sociale

L’appartenance est aujourd’hui en pleine redéfinition dans les campagnes où la stabilité des hommes et des territoires constituait traditionnellement un socle de définition. Les évolutions sociétales et politiques dans un monde en urbanisation accélérée ont totalement changé les formes d’ancrage.
D’une part les mobilités ont transformé les modes d’habiter, soit les rapports au territoire. Quand la multiappartenance devient un phénomène général, en évolution permanente, qu’est-ce qu’appartenir aujourd’hui à un territoire rural ? À ce premier brouillage s’ajoutent les réorganisations territoriales qui, depuis près de vingt ans ne cessent de modifier les contours politiques des appartenances rurales, multipliant les regroupements et privilégiant les logiques de projet. Peut-on encore parler de territoire rural ? Quels sont désormais les liens entre territoire et appartenance ? Comment les acteurs s’adaptent-ils à cette nouvelle donne territoriale ?

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L’écologie, entre urgence et indifférence

Article de Dominique Bourg, Chloé Rébillard

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 277S, janvier 2016, pp. 18-19.

Mots clés : Territoire-Logement, Écologie, Environnement, Courant de pensée, Démocratie

Tout repenser - l'humain, la démocratie, le monde - à l'aune de l'urgence écologique : c'est le pari de la pensée environnementale d'aujourd'hui