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Réponses 1 à 10 sur un total de 23

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L'enfant et la lecture

Article de Héloïse Lhérété, Edwige Chirouter, Sophie Van Der Linden, Anne Claire Therizolset al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 354, janvier 2023, pp. 25-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Lecture, Enfant, Adolescent, Littérature, Livre pour enfant, Psychologie du développement, Motivation

L’affaire semble entendue : lire est bon pour les enfants. Mais pourquoi, au juste ? Longtemps, l’école a mis l’accent sur le rapport à l’écrit. La lecture permet certes de progresser en syntaxe et en orthographe. Mais on sait qu’elle offre bien davantage : des mots pour habiter le monde, des instants de partage, des images, des émois, des manières de vivre, des ailleurs où rêver, rire, réfléchir, se projeter. Du premier âge jusqu’à l’adolescence, la littérature jeunesse est aujourd’hui un domaine extrêmement riche. Elle explore de nouveaux territoires, plus existentiels. Elle s’émancipe aussi du support papier, quand elle est « mise en voix » ou mise en ligne. Elle se bariole et se réinvente. Elle charrie aussi des représentations du monde et de la société, plus ou moins morales, éducatives ou politiques. Comment s’y repérer ? Comment insuffler le goût de lire ? Certaines lectures sont-elles meilleures que d’autres ? Quel rôle la lecture joue-t-elle sur le développement des enfants et des adolescents ? À partir de questions fondatrices, ce dossier pluridisciplinaire propose un stimulant état des lieux des réponses actuelles.

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L’enfant ne fait pas la famille ! : modélisation systémique de l’attachement pour soutenir la famille en thérapie

Article de Anne de Keyser

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 3, septembre 2022, pp. 185-203.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Famille, Attachement, Approche systémique, Thérapie familiale, Perte, Psychologie du développement, Identité

La théorie de l’"attachement" nous amène parfois à faire l’impasse sur la notion de perte qui lui est cependant inévitablement liée. C’est à la lumière de la "boucle de l’ambiance", développée dans le modèle du "Milieu humain" (Dessoy, 1988), que cet article propose de revisiter ces notions. Comment concevoir leur articulation dans un contexte sociétal qui laisse la part belle à l’horizontalité ? Après un rapide détour historique sur la genèse de la construction de la boucle de l’ambiance, nous insisterons sur les mutations sociétales de nos communautés familiales contemporaines. Nous proposerons une forme de modélisation sur les manières de vivre l’attachement et la perte, l’appartenance et la différenciation au sein de celles-ci. Nous mettrons en évidence différentes manières de nous positionner dans l’accompagnement des familles, et nous insisterons sur les balises qui soutiennent le travail thérapeutique dans la construction de nos interventions afin d’éviter, autant que possible, de renforcer un attachement sans perte.

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La prosocialité limitée chez l’enfant : état des lieux

Article de Emilie Mormont, Marie Stievenart

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 217-231.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Trouble du comportement, Enfant, Psychopathie, Empathie, Culpabilité, Réduction des risques

La prosocialité limitée (PL) correspond aux « callous unemotional traits », autrement traduits par « traits pré-psychopathiques ». La PL chez l’enfant se caractérise par un manque d’empathie affective, de comportements prosociaux et de culpabilité. La PL prédispose aux troubles du comportement les plus graves et persistants dans l’enfance et l’adolescence, aux comportements antisociaux et à un profil psychopathique à l’âge adulte. Dépister la PL au plus tôt dans l’enfance maximise les chances des programmes de prévention et d’intervention de modifier positivement la trajectoire développementale de l’enfant. Abondamment étudié dans les pays anglophones, ce fonctionnement chez l’enfant est très peu documenté en francophonie. Cet article propose de combler ce manque via une revue théorique et clinique du sujet. Les aspects d’évaluation et de traitement sont également évoqués.

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Le trouble développemental du langage

Article de Elodie Juvené, Nathalie Thomas, Alec Aeby, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 3-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Enfant, Jeune enfant, Bilinguisme, Trouble du langage, Dyslexie, Dyspraxie, Trouble du comportement, Mémoire, Déficience cognitive

Parler, exprimer, décrire, comprendre ce que disent les autres, dialoguer, bref acquérir le langage oral, les bébés y tendent dès la naissance et leurs premiers essais vocaux. Pourtant la route n’est pas sans embûches, comme en témoigne le trouble développemental du langage. Ce trouble est multifacette et donc ses conséquences sont multiples, irradiant au fur et à mesure du développement l’adaptation sociale, la régulation émotionnelle, les apprentissages et la cognition sociale. Il est en outre associé à de nombreux troubles développementaux, quelquefois de façon difficilement dissociable, comme dans le cas du trouble du spectre de l’autisme.
Plus généralement, la notion de trouble associé, ou comorbidité est mise en question dans le DSM-5 par la définition des troubles neurodéveloppementaux et son corollaire ESSENCE qui suggèrent de regrouper des syndromes précoces sur la base de leurs symptômes communs dans une perspective de dynamique développementale.
Dans ce même mouvement de dynamique développementale et fonctionnelle, ce qui éclaire l’étude actuelle et future du trouble développemental du langage à l’expression hétérogène et aux conséquences complexes, c’est précisément d’en faire un trouble unique en misant sur les éléments communs à toutes ses expressions, ce qui permet d’en comparer les manifestations et d’en mieux comprendre les mécanismes.
Ce numéro thématique, coordonné par Christelle Maillart, chercheuse au département de Logopédie de l’université de Liège, est tout entier tourné vers la nouvelle option portée par le concept de trouble développemental du langage (TDL) et les espoirs scientifiques et cliniques qu’il porte pour ceux qui ont du mal à parler.

Sommaire :

- Avant-propos. Jacqueline Nadel. Page 3
- Introduction. Le trouble développemental du langage : enjeux actuels. Christelle Maillart. Page 5 à 23
- Developmental Language Disorder and the role of language typology. Laurence B. Leonard. Page 25 à 39
- L’hypothèse du déficit procédural : apport pour la compréhension du trouble développemental du langage, sa spécificité et ses comorbidités. Élodie Juvené, Nathalie Thomas, Alec Aeby, Charline Urbain. Page 41 à 58
- Nonword repetition to identify DLD in older school-age children. A French nonword repetition test with word-like and nonword-like items from 2 to 8 syllables. Elin Thordardottir, Heather Reid. Page 59 à 79
- Apprentissage de règles de catégorisation dans le trouble développemental du langage. Estelle Dauvister, Christelle Maillart. Page 81 à 99
- Après-propos. Le trouble développemental du langage : un long chemin parcouru, un long chemin à parcourir encore… Pascal Zesiger. Page 101 à 107

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Ecrans et apprentissages : enjeux, avantages et risques

Livre de Sylvain Missonnier, Steve Bellevergue, Florian Houssier, et al., et al., édité par In press, publié en 2022.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Enfant, Adolescent, Réel, Éducation, Psychologie du développement, Suppléance familiale, Jeu vidéo, Étude de cas, Subjectivité, Approche clinique, Test, Relation enfant-parents

Le temps passé sur les écrans par les enfants préoccupe : ce livre fait le point sur les intérêts et les limites de leur utilisation, en toute objectivité.
La question des écrans et de leur utilisation par les enfants et les adolescents est aujourd’hui au coeur des préoccupations – souvent anxieuses – partagées tant par les parents que par les enseignants, les professionnels de l’enfance, dont les psychologues.
Parmi ces préoccupations, celle relative au poids des écrans sur les apprentissages et le comportement social des élèves est récurrente. Elle ouvre pourtant à des points de vue très contrastés, entre idéalisation des possibilités offertes par le virtuel et condamnation sans procès, y compris chez les scientifiques et les professionnels.
Cet ouvrage s’attache à faire le point sur la question controversée des enjeux : entre intérêts et avantages, limites et risques, liés à la pratique des écrans, en classe et à la maison, individuellement et en groupe.
Le bilan psychologique de l’enfant et de l’adolescent confronté à ces problématiques constitue un observatoire irremplaçable pour déplacer le curseur des comportements visibles vers les différentes nuances de la vie psychique de l’enfant et de l’adolescent dans le soucis d’aujourd’hui.
Les auteurs : Steve Bellevergue, Jean Yves Chagnon, Marion Haza-Pery, Florian Houssier, Sylvain Missonnier, Xanthie Vlachopoulou, Catherine Weismann Arcache.

Le QCEE : un nouvel outil pour étudier le développement de la compréhension des émotions par l’enfant

Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère

La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.

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L’enfant exposé aux violences conjugales : une maltraitance destructrice et insidieuse

Article de Claire Metz, Daria Silhan

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 115-134.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Enfant, Psychologie du développement, Maltraitance, Victime, Fille, Garçon, Recherche clinique, Parole

L’enfant exposé aux violences conjugales est encore trop peu considéré comme victime directe de ces violences, malgré les études réalisées en France et en Amérique du Nord. Les auteures ont mené une recherche qualitative clinique auprès de huit enfants témoins de violences conjugales durant leur petite enfance, accueillis avec leur mère dans deux structures dédiées, afin d’étudier leur fonctionnement psychique en leur proposant le test projectif du Patte-Noire. L’intérêt de cette étude réside dans le fait de recueillir la parole de l’enfant, alors que les recherches internationales sont souvent basées sur des questionnaires adressés à la mère. Les résultats révèlent l’intériorisation précoce de modalités relationnelles violentes et pointent l’importance d’un accompagnement sur le versant psychologique de l’enfant et du (des) parent(s).

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Violences conjugales : un défi pour la parentalité

Livre de Karen Sadlier, Edouard Durand, Ernestine Ronai, Karen Sadlier, et al., édité par Dunod, publié en 2020.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Parentalité, Violence, Couple, Enfant, Interaction, Psychologie du développement, Attachement, Émotion, Besoin, Parole, Société

Notre société a pris conscience des effets délétères des violences conjugales sur l'enfant. Elle a plus de difficulté à admettre les perturbations induites par ces violences dans l'exercice de la parentalité. L'idée assez répandue qu' "un mari violent peut être un bon père" est une construction sociale mise à mal par toutes les études. Qui plus est, la violence conjugale affecte également la capacité parentale de la victime.
Cet ouvrage propose d'explorer la parentalité face à la violence conjugale sur les axes psychologiques, sociaux, politiques et judiciaires, autant dans le couple parental que dans la relation parento-infantile. Il propose tous les éléments nécessaires à mise en oeuvre de bonnes pratiques par les professionnels de la protection l'enfance.

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Le tempérament de l'enfant d'âge scolaire : validation d'une version française du questionnaire de Rothbart (Temperament in Middle Childhood Questionnaire)

Article de Sabrina Loquette, Philippe Brun, Katia Rovira

Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 453-471.

Mots clés : Enfance-Famille, Personnalité, Test de personnalité, Enfant, Questionnaire, Genre, Psychologie du développement, Rothbart (Mary)

L’intérêt des chercheurs et cliniciens se porte depuis de nombreuses années sur l’examen du tempérament chez l’enfant typique ou porteur de troubles émotionnels et/ou comportementaux. Or, les outils francophones permettant l’évaluation du tempérament chez l’enfant sont encore peu nombreux. Pour répondre à ce manque, nous présentant la validation d’une version française du Temperament in Middle Childhood Questionnaire (TMCQ) de Rothbart. Ainsi, 391 parents d’enfants tout-venant âgés de six à dix ans ont été invités à caractériser le tempérament de leur enfant au moyen d’une version française du questionnaire (TMCQVF). Les résultats indiquent que les échelles du questionnaire ont une cohérence interne acceptable et qu’elles entretiennent toutes un lien significatif avec le score total. Les résultats de l’analyse factorielle exploratoire mettent en évidence une structure factorielle à 4 facteurs nommés Autorégulation, Ouverture/Engagement cognitif, Ouverture/Engagement corporel et socio-émotionnel, et Affectivité négative. Cette structure, jugée acceptable par une analyse factorielle confirmatoire, est proche de la structure originelle définie par Rothbart. Enfin, l’étude des différences tempéramentales en fonction du genre fait apparaître des résultats cohérents avec la littérature. En somme, les propriétés psychométriques du Temperament in Middle Childhood Questionnaire version française, la richesse des situations quotidiennes décrites, sa facilité de complètement par le parent ainsi que sa capacité à décrire finement le tempérament de l’enfant d’âge scolaire font de ce questionnaire un outil très intéressant à utiliser dans les recherches sur le développement des enfants.

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Les grands psychologues de l'enfant : développement, raisonnements, émotions, que nous ont-ils appris ?

Article de Martine Fournier, Jean François Dortier, Dominique Ottavi, et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 54, mars-mai 2019, 82 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Psychologue, Enfant, Freud (Sigmund), Klein (Mélanie), Wallon (Henri), Piaget (Jean), Vygotsky (Lev Semionovitch), Kohlberg (Lawrence), Darwin (Charles), Binet (Alfred), Zazzo (René), Erikson (Eric), Spitz (René), Bowlby (John), Rosenthal (Robert), Winnicott (Donald Woods), Bettelheim (Bruno), Brazelton (Thomas Berry), Dolto (Françoise), Chomsky (Noam), Bruner (Jerome Seymour), Gardner (Howard), Bandura (Albert), Cyrulnik (Boris), Gopnik (Alison), Spock (Benjamin)