Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 35

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La loi 2002-2 reste un bon outil pour diversifier les accompagnements sociaux et médico-sociaux et réussir l’articulation intégration-inclusion

Article de Jean François Bauduret

Paru dans la revue Vie sociale, n° 43, janvier 2024, pp. 47-53.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intégration, Inclusion, Accompagnement social, Autonomie, Vulnérabilité, Établissement social et médicosocial, Adaptation, Soins à domicile, Coopération, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Les politiques publiques dédiées aux publics fragiles mettent dorénavant l’accent sur l’inclusion de ces personnes en milieu ordinaire de vie.
Consacrée aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, la loi de janvier 2002 pourrait paraître en contradiction avec cette orientation. En fait, cette législation reste parfaitement compatible avec la doctrine actuelle de l’inclusion, dès lors qu’elle a anticipé et favorisé la mobilisation d’étayages diversifiés, consolidant les processus d’intégration et d’inclusion dans la cité.

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Accompagner un jeune professionnel

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 231, septembre 2022, pp. 36-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune, Travail, Accompagnement, Recrutement, Équipe, Intégration, Coopération, Compétence, Autonomie

Accompagner un jeune professionnel est une situation courante dans le monde du travail et en particulier dans l'animation. De fait, ce travail réside même au coeur de la fonction de direction. Explorons ce sujet...

Les parents migrants et le dispositif "Ouvrir l'école aux parents pour la réussite des enfants" : réappropriation et émancipation

Article de Pierre Périer

Paru dans la revue Migrations société, n° 185, juillet-septembre 2021, pp. 205-220.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Parents, Immigré, Parent d'élève, Intégration, Participation, Mère, Formation, Langue, Apprentissage, Émancipation, Autonomie

Le dispositif dénommé « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) figure parmi les leviers mobilisés par les pouvoirs publics pour l’intégration des familles migrantes, sous la forme notamment d’un apprentissage de la langue française et des valeurs de la République. Cette politique s’appuie en particulier sur les moyens de l’école afin que les participants endossent un rôle de « parent d’élève », conformément au modèle de la coopération ou coéducation. L’enjeu de la maîtrise de la langue répond effectivement à une préoccupation scolaire très présente chez les mères rencontrées dans le cadre des ateliers de formation, mobilisation qui n’est pas un gage de compétence pour résoudre les difficultés de l’enfant. Cependant, l’enquête réalisée au sein de plusieurs établissements scolaires de l’académie de Créteil montre que leur participation prend sens au-delà des objectifs affichés, car elle engage un processus d’autonomisation et d’émancipation des mères, accédant à une reconnaissance nouvelle au sein de la famille et dans l’espace public.

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Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Se pair-aider, c'est normal, non ?

Article de Bernadette Céleste, Marie Laure Dupin de Saint Cyr

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 49-64.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Pair aidant, Trisomie, Intégration, Expérience, Accueil, Écoute, Relation équipe éducative-famille, Empowerment, Autonomie, Coopération, Projet, Fédération Trisomie21 France

Quarante ans de cheminement pour la fédération Trisomie21 France... et aujourd'hui des personnes avec trisomie 21 "auto-représentantes", "pair-formatrices", "pair-aidantes". C'est ce cheminement que nous avons choisi de présenter ici en quelques étapes clés. Un cheminement lent qui avait d'emblée mis savoir expérientiel et autodétermination au coeur des facteurs constitutifs de la fédération.

Dynamiques inclusives favorisant des parcours de vie de personnes en cours de vieillissement

Article de Nicole Raubert Bardou, José Gimeno, Frédéric Combes, Françoise Caux Samy

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 105-116.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Technologie numérique, Conditions de travail, Stimulation, Adaptation, Relation soignant-soigné, Identité, Projet de vie, Accueil, Intégration, Milieu rural, Résidence autonomie, Innovation sociale, Autonomie, Inclusion, Association La Lausada

Une association, un lieu original et atypique accueillant des personnes âgées, le projet de moderniser la structure et son fonctionnement, porté par une direction et un encadrement renouvelé et soutenu par les créateurs de l’association. Le pari fait de la modernité et de l’inclusion des nouvelles technologies et nouveaux médias pour faire évoluer et optimiser les conditions de travail et ouvrir d’autres horizons aux personnes âgées. Les dispositifs de stimulations technologiques envisageront les divers aspects des souvenirs, en réactivant les différentes mémoires. Le lien relationnel et humaniste avec la personne reste le socle du dispositif. Une collaboration à quatre mains, décline une partition ou plusieurs acteurs s'invitent dans une écriture partagée.

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Un autre regard sur les personnes en situation de vulnérabilité. La recherche de l’autonomie de la personne en situation de handicap, seul vecteur pour rendre la personne actrice de sa vie

Article de Sandrine Kloeditz

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 70-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Intégration, Autonomie, Vulnérabilité, Personne handicapée, Handicap, Accompagnement

Notre éducation, l’environnement qui nous est proposé, la confiance qui nous est accordée, construisent nos choix de vie. Pourquoi en serait-il différemment pour les personnes vulnérables et dans cet article plus particulièrement, pour les personnes en situation de handicap ? Qu’est-ce qui nous a construit pour être acteur de nos vies, si ce n’est le regard de l’autre valorisant nos compétences, contribuant à une meilleure estime de nous-mêmes ? Rien de révolutionnaire si ce n’est de considérer toute personne dans sa singularité et dans une reconnaissance de sa place dans notre société.

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L'habitat inclusif, état des lieux

Article de Jean Luc Charlot, Ariane Vienney, Alexandre Faure, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 9-74.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Habitat, Intégration, Solidarité, Accompagnement social, Désinstitutionnalisation, Politique sociale, Analyse institutionnelle, Innovation sociale, Demande sociale, Participation, Droits des usagers, Équipe éducative, Vie institutionnelle, Habitat collectif, Autonomie, Inclusion, Loi 2018-1021 du 23 novembre 2018

La question de l'habitat des personnes en situation de handicap s'est d'abord concrétisée par un certain nombre d'initiatives portées par les personnes handicapées elles-mêmes, par leurs proches ou bien par des associations gestionnaires d'établissements et de services médico-sociaux. Le fait qu'elle soit devenue une catégorie d'action publique, au travers de la loi ELAN et du souhait du Premier ministre d'instaurer une stratégie nationale pour le déploiement à grande échelle de l'habitat inclusif notamment, constitue un tournant.

L'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme

Article de Martin Caouette, Sarah Pellerin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 163-192.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap mental, Autisme, Logement, Intégration, Empowerment, Participation, Compétence sociale, Autonomie, Innovation sociale, Éthique, Inclusion, Québec

A l'instar d'autres groupes de la société, les personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l'autisme (TSA) sont inscrites dans un processus d'émancipation afin d'atteindre une pleine égalité des droits et des chances (Tremblay et Lachapelle, 2006). Dans ce processus, une des manifestations fortes d'autodétermination est la possibilité de choisir un habitat qui corresponde à ses préférences et à ses aspirations (Wehmeyer et Bolding, 2001 ; Wong et Wong, 2008). Cet écrit porte un éclairage sur l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs. Nous situerons d'abord l'émergence de ce concept et les différentes conceptions qu'il peut prendre. Nous proposerons enfin une vision développementale/environnementale afin de recourir à l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs.

Inclusion : la transition est engagée

Article de Laetitia Delhon, Sophie Leroy, Fanny Tesson, Mélina Konrad

Paru dans la revue Direction(s), n° 183, février 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Établissement social et médicosocial, Participation, Formation, Intégration, Autonomie, Empowerment, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Citoyenneté, Lien social, École, Handicap, Personne âgée, Inclusion

Loin de l'image d'un secteur conservateur cherchant à protéger ses établissements et services, les organisations sociales et médico-sociales ont entrepris la transformation de leur offre afin de favoriser l'inclusion des publics. Certes, des freins persistent et les avancées restent inégales. Mais le mouvement est engagé pour un projet sociétal qui dépasse leur seul giron.

Le service hébergement de l'association Gapas (Nord) a engagé une profonde transformation de son offre dans une visée inclusive. Mélina Konrad, sa directrice, retrace le processus de formation des équipes à des outils spécifiques afin de modifier l'accompagnement des personnes.

En Seine-Maritime, un Ehpad implanté depuis 2013 au coeur d'un village favorise la participation citoyenne des résidents. Un projet architectural original, incluant des commerces accessibles à tous pour une intégration optimale.

L'école inclusive constitue l'un des grands objectifs des parents et des pouvoirs publics pour les enfants en situation de handicap, dès leur plus jeune âge. Une source d'innovation pour la Fondation Arc-en-ciel, située dans le Territoire de Belfort, labellisé "100% inclusif".