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Découvrir les saveurs, expérimenter de nouveaux goûts, voyager à travers son assiette, partager, offrir... le bien-être, le plaisir et la cuisine se révèlent lorsque l'on passe à table. Pourtant, la malbouffe et la sédentarité gagnent du terrain et mettent en exergue des dégâts en matière de santé, d'environnement et d'égalité sociale. Si les pouvoirs publics ont tant de mal à légiférer pour une alimentation de qualité pour tous, garante du respect de la planète, la société civile quant à elle oeuvre au quotidien pour un accès à une meilleure alimentation pour tous (ateliers cuisines, paniers bio pour les plus démunis, jardins partagés...). De nombreuses actions sont à mettre en place, en étant sensibles à la diversité des modèles alimentaires et des cultures, sans esprit de jugement, mais avec gourmandise !
Dès le début des années 80, les pouvoirs publics encouragent les offres de loisirs sportifs dans le cadre d’une politique dite d’insertion par le sport des jeunes garçons habitant les quartiers populaires urbains. Considéré comme « naturellement » éducatif et pacificateur, le sport apparaît comme un instrument légitime de lutte contre la délinquance masculine et l’échec scolaire.
L’ouvrage a pour objectif de cerner les enjeux et la réalité des effets de ces dispositifs sportifs extrêmement variés, souvent pensés comme homogènes et forcément positifs, en portant une attention spécifique aux inégalités entre les sexes et aux relations filles/garçons.
L’enquête de terrain révèle que les situations de concurrence (obtention des subventions, nombres de licenciés) entre les structures proposant du sport à visée sociale au sein du quartier favorisent le développement, voire la prolifération, d’actions spécifiques (essentiellement à destination des garçons) mais génère, dans le même temps, des tensions entre associations et de la discrimination envers les adolescents les plus démunis et l’ensemble des filles.
De même, l’étude approfondie de différents contextes sportifs non mixtes (football, danse hip-hop) et mixtes (tennis, dispositifs municipaux, EPS) montre que le sport peut accentuer certaines inégalités sociales et sexuées tout comme il peut permettre de s’en distancer lors d’expériences corporelles ou relationnelles novatrices. Les encadrants qui définissent les situations pédagogiques jouent également un rôle central dans l’engagement des jeunes, les apprentissages effectués et la mise en œuvre de la mixité.
L’ouvrage analyse les effets de l’engagement des filles et des garçons de cités dans différents contextes sportifs à visée sociale en se focalisant sur les relations filles/garçons, les formes de virilité et de féminité valorisées par les pratiquants, leurs parcours scolaires et leurs rapports au corps. Le rôle des encadrants fait l’objet d’une analyse spécifique.
Article de Philippe Losego, Philippe Mazereau, Mélanie Bedard, et al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 38, décembre 2016, pp. 5-121.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Sociologue, Éducation, HISTOIRE, Sociologie, Scolarisation, Savoir, Enseignement secondaire, Difficulté scolaire, Élève, Handicap, École, Culture, Politique, Sens, Idéologie, Pédagogie, Enseignement, Université, Égalité des chances, Inégalité, Accès aux droits, Diplôme, Enseignement supérieur, France, Québec, Finlande, Suisse
Ce dossier traite des rapports de la sociologie avec l’histoire, qui renvoient à ses rapports avec le passé et, finalement, avec le présent. La sociologie a ainsi été proche de l’histoire à ses débuts, puis s’en est écartée comme dans une volonté d’émancipation et d’effet de scientificité. Elle s’en rapproche à nouveau aujourd’hui. Cette présentation analyse les différentes formes d’hybridation intervenues entre les deux disciplines (histoire sociale, sociologie historique et sociohistoire) et dégage les spécificités de la sociologie de l’éducation dans ses rapports à l’histoire. Les institutions éducatives sont paradoxalement conservatrices, mais en réforme permanente. Les deux aspects rendent obligatoire une connaissance historique, à la fois pour démystifier le rapport au passé de l’école, qu’il soit progressiste ou nostalgique, et pour situer les réformes éducatives dans la longue durée du changement social.
Article de Jacques François Marchandise, Jean François Cerisier, Emmanuel Davidenkoff, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 185, juillet-septembre 2016, pp. 2-196.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Jeune, Apprentissage, Communication, Internet, Culture, Méthode pédagogique, Acquisition des connaissances, Inégalité, Classe sociale, Illettrisme, Éducation populaire, Téléphone, Personne handicapée, Jeu en réseau, Politique de la ville, Inclusion
Article de Anne Cécile BROUTELLE, Marie GROSGEORGE, Anne JOURDAIN, et al.
Paru dans la revue Idées (la revue des sciences économiques et sociales), n° 166, décembre 2011, pp. 4-38.
Mots clés : Héritage, Transmission, Sociologie, Culture, Mode de vie, Économie, Reproduction sociale, Mariage, École, Éducation, Habitus, Légitimation, Intergénérationnel, Inégalité, Dépense, Vie politique, Comportement politique, Tradition, Famille, Interaction, Socialisation, Classe sociale, CAPITAL SOCIAL, CAPITAL CULTUREL, MERITE, PATRIMOINE, TRANSMISSION CULTURELLE, BOURDIEU (PIERRE)
L'héritage, traité par Bourdieu comme la transmission d'un capital social et culturel, est au cour de la reproduction sociale et de la perpétuation d'inégalités. De la même façon, un capital économique se lègue d'un parent-transmetteur à l'enfant héritier, reproduisant au sein des familles le modèle du grand patron. Pourtant, le fil de ces dynasties se rompt parfois et certains récepteurs se positionnent différemment face au capital, au statut ou aux valeurs qu'ils reçoivent. Sans réduire l'individu au produit d'un héritage ni au contraire le détacher de toute filiation, ce dossier fait le point sur la transmission. Reconnaître le poids de l'héritage, en considérant l'actualité de la théorie bourdieusienne, tout en soulignant les diverses formes de refus et de recomposition : tel est l'intention de ce numéro. Dès lors, il sera possible de brouiller les frontières entre deux approches disciplinaires réputées irréconciliables : la sociologie de l'héritage et l'économie de la transmission.
A aucun moment de son histoire et dans aucun de ses effets l'école n'est réductible à une seule fonction. (...) Ce sont les paradoxes de l'"école démocratique " qu'analysent les sociologies contemporaines : formes nouvelles de sélection, stratégies déployées par les familles, relations problématiques des élèves au statut scolaire, importance du jeu des acteurs et de la gestion locale des établissements. Jean-Manuel de Queiroz est professeur de sociologie de l'éducation à l'Université de Rennes-2 Haute-Bretagne
Article de Marie RAYNAL, Olivier MONGIN, Anne Marie CHARTIER, et al.
Paru dans la revue Diversité (ville école intégration), n° 144, mars 2006, pp. 3-203.
Mots clés : ZEP, Ghetto, Échec scolaire, Inégalité, Scolarité, Discrimination, Égalité des chances, Élève, Difficulté scolaire, Intégration, Culture, Politique de la ville, Éducation, Sociologie, HISTOIRE, RAPPORT AU SAVOIR, OBSERVATOIRE DES ZONES PRIORITAIRES (OZP), ROBIEN (GILLES DE), JAPON, ISERE, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD, TOULOUSE