Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 39

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Démocratie participative en santé

Article de Pascal Mélihan Cheinin

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 121, mars 2023, pp. 18-55.

Mots clés : Santé-Santé publique, Démocratie participative, Participation, Santé, Législation, Organisation, Outil, Usager, Droits des usagers, Information, Politique sanitaire, Innovation

L’évocation de la participation en santé est aussi ancienne que la démocratie sanitaire. Mais la crise sanitaire et les préoccupations relatives à l’adéquation de l’offre de soins aux besoins des populations renouvellent le besoin d’une confiance affirmée.
La Conférence nationale de santé (CNS) vient de rendre son bilan de 20 ans des lois relatives à la démocratie en santé de 2002. Son rapport propose 11 recommandations dont certaines pour renforcer la démocratie participative en santé.
Le débat public désigne un dispositif participatif précisément défini. Il doit permettre à toute personne concernée par le projet de s’informer et de participer à l’élaboration des décisions. Les instances de démocratie en santé (CNS et CRSA) ont une mission d’organisation du débat public.
[…] Depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médicosociale, les formes d’engagement se sont enrichies avec l’affirmation des patients dans la formation des professionnels, le parcours de santé, notamment. À cet égard, des expériences prometteuses en France et ailleurs sont à considérer.

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L’animation socioculturelle au service des projets environnementaux des communes vaudoises

Article de Bellinda Müller, Loana Pittet, Romane Krayenbühl

Paru dans la revue Forum, n° 166-167, mai 2022, pp. 45-54.

Mots clés : Travail social : Métiers, Écologie, Développement durable, Démocratie participative, Territoire, Animation socioculturelle, Commune, Valeur sociale, Innovation, Recherche-action, Travailleur social, Empowerment

Face à l’impératif écologique, comment le travail social peut-il contribuer au processus de transition durable sur des territoires cantonaux et communaux, tout en favorisant une justice sociale ? Cet article restitue les enjeux d’un projet mis en œuvre par des étudiantes suisses en animation socioculturelle, dans le Canton de Vaud, dans le cadre d’un dispositif de développement de projet mis au concours par leur université d’arts et de sciences appliquées.

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Le Covid‑19 et les aléas de la démocratie consultative

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 17-36.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Politique sanitaire, Participation, Démocratie participative, Consultation, Rapport, Confinement, UNAFORIS, HCSP (Haut conseil de la santé publique)

La crise provoquée par le Covid‑19 s’est accompagnée d’une mobilisation très forte d’instances, de commissions, de conseils et de hauts conseils…, qui soit ont été saisis par les autorités gouvernementales, soit se sont autosaisis, pour produire des avis et des recommandations de bonnes pratiques. Ce phénomène s’est accompagné d’un décalage entre les instances fonctionnant dans le domaine de la santé publique, bénéficiant d’un encouragement des autorités gouvernementales, et les instances relevant de l’action sociale et médico-sociale. Dans tous les cas, faut-il y voir une opportunité pour renforcer, avec ces instances, les démarches démocratiques ou, au contraire, constater le prolongement d’un fonctionnement bureaucratique sans portée significative ? Autrement dit : démocratie consultative ou administration consultative ?

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Sens du travail et sens au travail. Comment l'implication des personnes déficientes intellectuelles dans un Conseil d'Administration vient bousculer nos sens

Article de Philippe Colombe, Cécile Dupas

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 239-261.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Déficience cognitive, Trisomie, Empowerment, Management, Participation, Projet, Relation travailleur social-usager, Association, Distance, Coopération, Démocratie participative, Gestion, Consentement, Innovation, Inclusion, Trisomie 21 France, GEIST (Groupes d'étude pour l'insertion sociale des personnes trisomiques), Prisme 21 Loire

Le Sens du travail s'entend comme la perception qu'a l'individu à la fois de son travail et de son rapport à celui-ci. Il se rapporte aux tâches ou aux activités qui s'inscrivent dans un rôle, une fonction. Le sens au travail quant à lui convoque les relations que l'individu entretient dans son milieu de travail avec ses supérieurs, ses collaborateurs, ses collègues et les personnes pour qui il travaille. Mais l'un ne va pas sans l'autre, car les missions confiées à un individu par une entreprise n'ont de sens que dans les interactions qu'elles ont avec un environnement. Ajoutons que, pour que le travail ait un sens, il doit procurer de la satisfaction à la personne qui l'effectue, correspondre à ses intérêts, faire appel à ses compétences, stimuler le développement de son potentiel et lui permettre d'atteindre ses objectifs.

Perception et sémiose du malvenu. Retracer l’excommunication d’un participant dans une assemblée publique

Article de Mathieu Berger

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 54-71.

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie participative, Communication, Discours, Rejet, Représentation sociale, Exclusion sociale, Groupe d'appartenance, Discrimination

Les travaux en sciences sociales et politiques relatifs à la disqualification de certains participants dans des processus de démocratie participative ne manquent pas. La plupart d’entre eux traitent de la question en se focalisant sur les actes de discours ratés, malheureux, par lesquels les participants considérés apparaissent publiquement inaptes à la discussion, délibération, consultation, etc. Lorsqu’elles s’inquiètent de difficultés pouvant précéder la prise de parole, pointant la reconnaissance antédiscursive de l’énonciateur comme condition de félicité primordiale pour l’énonciation, ces recherches limitent souvent l’examen empirique à quelques critères catégoriels (genre, couleur de peau, signes culturels ou religieux, marqueurs de classe), et associent donc les processus d’exclusion à des types de participants. Dans ce texte, en revenant sur un exemple flagrant d’infélicité issu d’une ethnographie d’assemblées civiques en Californie, l’auteur retrouve les signes spécifiques et retrace les processus perceptifs et sémiotiques non verbaux à travers lesquels, en amont de la prise de parole, le caractère malvenu de la participation d’un individu “se pressent”, “se devine”, puis “se découvre” dans une séquence de microévénements générant un trouble croissant. Dans une perspective pragmatiste, l’indésirable y est redéfini dans les termes du malvenu, l’exclusion du participant — que l’auteur nomme ici excommunication — s’accomplissant pas à pas au fil d’une venue malencontreuse à la communauté communicante.

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L’empowerment par l’animation d’un atelier philosophie/débat : augmenter le pouvoir d’agir par l’agir communicationnel, au sein d’un espace public démocratique et participatif

Article de Sacha Mandelcwajg

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 58-69.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Animation sociale, Participation, Médiation, Atelier, Démocratie participative, Débat, Habermas (Jürgen)

En tant qu'animateur social pour des séniors au sein d'une institution médico-sociale, nous animons avec une trentaine d’usagers un atelier philosophie / débat depuis cinq ans. Notre question de départ est la suivante : dans quelle mesure cet atelier est-il un espace public qui rend possible l’empowerment de ses membres, et permet une démocratie participative où chaque usager peut prendre la parole et contribuer au débat ? Pour répondre à cette question, nous mobilisons essentiellement la théorie de l’agir communicationnel et le concept d’espace public chez Habermas. Cela nous permettra de résoudre la problématique de l’animation sociale autour de l’injonction à la participation. Notons que les noms des personnes mentionnées dans cette article sont modifiés pour respecter leur anonymat.

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L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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Le travail associé en centre social. Le poids de l’entrelacement d’histoires individuelles et collectives

Article de Marie Nowicki

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 112-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Centre social, Éthique, Coopération, Démocratie participative, Cogestion, Récit de vie, Biographie, Implication personnelle, Interaction

Le travail associé est consubstantiel du fonctionnement des centres sociaux. Notre contribution propose de redéfinir le travail associé en interrogeant les articulations entre individus, projet et institution. Nous suggérons ici de repenser la relation entre les acteurs du projet dans l’épaisseur et la complexité des dimensions biographiques individuelles et collectives. Par ailleurs, nous questionnerons également les tensions entre engagements éthique et politique avec les logiques institutionnelles et gestionnaires.

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Territoires ruraux et animation de la vie sociale. Pour un développement social local durable, par le pouvoir d’agir des habitants

Article de Jacques Pineau

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 68-79.

Mots clés : Territoire-Logement, DSL, Milieu rural, Animation sociale, Empowerment, Centre social, Démocratie participative, Collectivité territoriale, Vieillissement, Agriculteur

Les espaces ruraux sont en constante mutation ; ils pourraient devenir des territoires d’avenir. L’animation de la vie sociale, à travers centres sociaux et espaces de vie sociale, est un enjeu pour un développement durable dans la proximité. Cet enjeu mobilise les collectivités locales, les caisses d’allocations familiales, la Mutualité sociale agricole et les associations, acteurs locaux, habitants. Le pouvoir d’agir des habitants, à partir de leur expertise d’usage, est un ressort indispensable à une démocratie participative, dans des innovations et transitions en cours.

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Innovations démocratiques et dispositifs d'intervention

Article de Benjamin Royer, Leonardo Prates Leal, Jean François Marchat, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2019, pp. 19-218.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Démocratie, Démocratie participative, Intervention sociale, Épistémologie, Économie sociale et solidaire, Innovation sociale, Psychothérapie institutionnelle, Citoyenneté, Dispositif d'insertion, Management, Coopération, Collectivité territoriale, Union européenne, Revenu universel

La démocratie comme système de gouvernement et d’exercice de l’autorité est l’objet d’enjeux et d’attentes multiples et contradictoires. Elle est à la fois souhaitée et attendue mais aussi décriée et remise en question. Jamais nous n’avons assisté à des mouvements aussi contradictoires : des élections démocratiques qui permettent l’arrivée au pouvoir de personnes ou de groupes qui s’empressent de confisquer la démocratie ou de la tronquer par une dictature. Partout dans le monde, dans les sociétés et dans les institutions, le désir de démocratie devient pressant, mais aussi les forces de détournement ou de contournement de ce désir deviennent plus subtiles et insidieuses, parfois même plus voyantes et imposantes dans un déni de justice et de vérité flagrant, ce qui fait dire à certains que nous sommes rentrés dans une société post-vérité.
La lutte pour la démocratie serait-elle devenue un combat d’actualité, y compris là où elle paraît la plus solidement enracinée, comme en Europe ? Les formes anciennes d’exercice de la démocratie dite représentative sont en épuisement, de nouvelles sont en balbutiement mais, entre les deux, les pires sont à craindre. Les enjeux et les risques actuels (écologie, guerres et terrorisme) obligent à une urgence d’innovation démocratique dans la société et dans les institutions.

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