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Réponses 1 à 10 sur un total de 32

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Les parentalités

Article de Lydia Liberman Goldenberg, Pascal Richard, Eric Ghozlan, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 213-255.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Adoption, Anorexie, Féminité, Identité sexuelle, Victime, Terrorisme, Relation enfant-parents, Responsabilité

Dossier composé de 5 articles :
- J’attends un parent. Le désir de parent(s) et le droit à la parentalité
- Penser, représenter, la problématique de la féminité et du maternel dans l’anorexie mentale
- Protéger les enfants du TSPT. Comprendre les facteurs de risque et soutenir les familles après des événements traumatiques
- Parentalité, familles recomposées… et décomposées
- Séduction éthique et éthique du bien-dire au vu des parentalités contemporaines

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Radicalisation au féminin, le djihadisme comme symptôme du mal de transmission psychique

Article de Aziz Essadek, Tamara Guénoun

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge

À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.

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L'antiterrorisme, un défi pour les travailleurs sociaux

Livre de Sabrina Hamimid, édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Travailleur social, Radicalisation, Intervention sociale, PJJ, Administration pénitentiaire, Probation, Coopération, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement social, Famille, Pratique professionnelle

Cet essai s’appuie sur une longue pratique de l’accompagnement social de personnes radicalisées ou impliquées dans des faits de terrorisme. Ancré dans la pratique, il apporte un regard inédit sur les dispositifs et les expérimentations menées par les travailleurs sociaux dans le contexte si particulier de la sûreté nationale.
Les attentats islamistes qui se sont succédé en France depuis 2015 ont provoqué la sidération et accentué le sentiment d’insécurité de la population. Ils ont également changé le paysage du travail social qui doit désormais intégrer ce phénomène dans son périmètre.
De nouveaux postes de travailleurs sociaux, en prise directe avec le ministère de la Justice et le public placé sous-main de justice pour des faits de terrorisme, ont vu le jour.
Peu médiatisés, les éducateurs, ces travailleurs de l’ombre, jouent un rôle fondamental dans l’accompagnement des personnes condamnées, en attente de jugement, incarcérées ou non. Ils accomplissent leur mission dans un cadre très contraint mais aussi inédit : celui de la sûreté nationale.
L’auteure nous emmène en immersion au cœur de plusieurs situations éducatives dans un contexte de « radicalisation ». L’exploration critique de ces expériences permet de cerner les nombreux défis auxquels les travailleurs sociaux confrontés au « terrorisme » doivent faire face.

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Quelle(s) problématique(s) des radicalités violentes ?

Article de Tristan Renard, Mathilde Coulanges, Jean Marc Joussellin

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 13-20.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Implication personnelle, Violence, Passage à l'acte, Psychopathologie, Religion, Terrorisme, Récit de vie

Peut-on penser la problématique des radicalités sans tomber dans des jugements normatifs (« la radicalité, c’est mal ») ? Comment penser le lien potentiel entre radicalité et violence ? L’objet de cet article est de présenter la trajectoire de construction du champ d’intervention de l’équipe du CRESAM-Occitanie qui a consisté à questionner la problématique de la radicalisation autour des notions de radicalités, violences extrêmes et configurations.

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Sur les impasses biographiques

Article de Fabien Truong, Tristan Renard

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 94-101.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Violence, Islam, Récit de vie, Délinquance, Implication personnelle, Sociologie, Passage à l'acte, Terrorisme

Certaines attaques commises sous le sceau du djihadisme ont été le fait de personnes inscrites durablement dans la délinquance et dont l’engagement radical a pu apparaître comme une « réponse » à des situations d’impasse biographique. Quelle est la place de l’engagement radical et de la violence dans ces trajectoires ? Quelles sont les spécificités de ces trajectoires par rapports à ceux qui sortent de la délinquance ? Cet entretien avec le sociologue Fabien Truong aborde ces questions à travers ses recherches.

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Violences contemporaines : analyses et compréhension

Article de Claude Tapia, François Marty, David Le Breton, Roland Goriet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 387, mai 2021, pp. 20-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Crime, Adolescent, Société, Norme sociale, Terrorisme, Procès, Expertise psychologique

En ces temps de confinement prolongé, d’anxiété persistante, de sourde morosité, reculent, se rétractent la civilité, l’urbanité, tandis que se manifeste plus intensément, dans plusieurs secteurs de la société, une violence aux facettes multiples attestée par de récents statistiques ou sondages.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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Covid partout, justice nulle part

Article de Violaine Carrère, Daniel Gros, Nicolas Klausser, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 127, décembre 2020, pp. 1-31.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Épidémie, Crise, Immigration, Clandestinité, Législation, Liberté, Foyer d'hébergement, Conditions de vie, Aide sociale, Pauvreté, Santé, Accès aux soins, Droit des étrangers, Terrorisme, France, Mayotte

Au début de l’année 2020, la pandémie de Covid-19 a touché l’ensemble des continents et mis un coup d’arrêt brutal à l’économie mondiale et aux circulations globalisées. Les gouvernements ont décidé dans l’urgence la fermeture de leurs frontières dans un mouvement inédit de repli national. Pourtant, l’expérience des grandes épidémies du XIXe siècle montre que les virus se moquent des frontières : ils se propagent même à l’intérieur de territoires emmurés, comme l’ont prouvé les forts taux de contamination, de prévalence et de décès dans les espaces surpeuplés où habitent les plus pauvres, parmi lesquels les étrangers abandonnés à leur sort. Aux contrôles des déplacements, qui ont contraint les sans-papiers à se terrer, se sont ajoutées des mesures de contrôle des mouvements migratoires… parfois levées dans l’urgence afin de tenir compte du rôle primordial que ces populations jouent dans l’économie.
Alors que la pandémie se poursuit, l’avalanche de mesures restrictives des libertés adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire inquiète. On peut aussi se demander ce qu’il adviendra de ces « premiers de corvée » auxquels la pandémie, malgré les appels répétés, n’a ouvert aucune perspective de régularisation.

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Violences et terrorisme : approche psychosociale

Article de Dana Castro, Nayla Chidiac, Roula Helou, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 381, octobre 2020, pp. 12-49.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Traumatisme, Terrorisme, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Art-thérapie, Pair aidant, Famille

Le XXI e siècle est-il traumatique par le sentiment de menace qu’il laisse planer sur l’existence des hommes et leur environnement ? L’incertitude règne, l’énergie psychique, individuelle et collective s’épuise, les institutions, vulnérables, sont « traumatisées » et, pour certains, la violence devient l’unique réponse à la peur et à la frustration. Le sentiment de menace et le traumatisme ont des effets profonds tant sur les individus que sur les sociétés, en modifiant négativement l’identité individuelle et collective. C’est d’autant plus fort lorsque des actes de violence sont commis contre des personnes innocentes, du fait d’une volonté manifeste de nuire.

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Entre engagement et désengagement : les signes complexes de la radicalisation

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 69-80.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Terrorisme, Biographie

Cet article tend à analyser deux problématiques : quel est le cheminement qui amène un homme ou une femme à devenir adepte d’une idéologie radicale les conduisant à commettre un acte de brutalités extrémiste ? Comment savoir quand un sujet se désengage d’une projection individuelle à passer à un acte brutal ? Pour cela, l’auteur propose une analyse comparative de la temporalité biographique de deux terroristes : Stéphane Balliet l’auteur de l’attentat de Halle en Allemagne le 9 octobre 2019 qui fit deux morts et deux blessés et Mickael Harpon, responsable de la tuerie au sein de la préfecture de police de Paris. Il propose ensuite une analyse du processus de désengagement du passage à l’acte violent de personnes placées sous main de justice pour des faits de radicalisation à partir d’un travail de terrain mené au sein du centre expérimental Recherche et intervention sur les violences extrémistes (RIVE).

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