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Article de Régis Guyon, Ariane Mnouchkine, Elisabeth Bautier, Thierry Paquotet al.
Paru dans la revue Diversité, n° 203, septembre-décembre 2023, 264 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, Réussite scolaire, Intégration scolaire, Immigration, Recherche
Éditorial
Régis Guyon
- Nouvelles pages pour Diversité
Entretiens d'ouverture
Entretien avec : Ariane Mnouchkine
« Quand on transmet la langue, on transmet l’humanité »
Entretien avec : Élisabeth Bautier, Thierry Paquot et Smaïn Laacher
« L’histoire de la revue est en phase avec celle de la société »
1. Retours sur
2. Lectures par
3. Portraits
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 93-99.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Milieu ordinaire, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Recrutement, Formation, Accompagnement, Coopération, Professionnalisation, Enseignant, Réussite scolaire
Les AESH sont les derniers acteurs en lien avec l’école inclusive ayant pour rôle l’accompagnement des élèves en situation de handicap en milieu ordinaire. Cet article s’intéresse à la collaboration enseignant-AESH sans rapport d’autorité, mais de responsabilité pédagogique, en vue de la bonne intégration des enfants placés sous leur responsabilité. Il est aussi question des recrutements et de la formation annoncée par le ministère, des nouvelles missions des coordonnateurs de PIAL et des directeurs d’école.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 111-129.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Scolarité, Milieu ouvert, ASE, Échec scolaire, Travailleur social, Précarité, Réussite scolaire, Famille en difficulté
En France, près de 313 000 mineurs sont suivis par l’Aide sociale à l’enfance. Les études identifient des difficultés scolaires plus importantes pour cette population, ainsi que des situations de précarités cumulatives. Comment ces précarités mettent-elles en difficulté leur scolarité ? Quel est l’impact du travail en milieu ouvert sur ces difficultés ?
Cet article s’appuie sur des observations réalisées dans quatre services de milieu ouvert, des analyses de dossiers d’enfants accompagnés, et 76 entretiens semi-directifs menés auprès de travailleurs sociaux, d’enseignants, de parents et d’enfants scolarisés en primaire. Un échantillon resserré de dix familles a permis de travailler sur des situations cumulant les précarités.
L’article éclaire le poids des précarités sur la scolarité. Si les travailleurs sociaux les identifient, leur impact est peu considéré. Par ailleurs, les professionnels du milieu ouvert ont peu de ressources pour intervenir sur les précarités bien identifiées, mais qui ne sont pas la priorité. Ils restent ainsi impuissants pour limiter les difficultés rencontrées et soutenir la mobilisation des parents sur la scolarité à partir des ressources dont ces derniers disposent.
Article de Jean Ecalle, Emilie Dujardin, Hélène Labat, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 195-216.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Lecture, Enfant, Âge, Genre, Réussite scolaire, Évaluation, Parents, Niveau scolaire, Acquisition des connaissances
Cette étude longitudinale présente l’examen de données de 2767 enfants suivis sur deux ans, évalués en littéracie précoce à 4 ans (HabLit4a) puis en lecture à 6 ans (HabLec6a). HabLit4a a été évaluée à partir de trois épreuves, connaissance du nom des lettres, habiletés phonologiques et vocabulaire, et HabLec6a avec quatre épreuves, segmentation phonémique, lecture de mots, compréhension orale, compréhension écrite. Le poids de trois variables socio-démographiques, niveau d’éducation parentale (NEP), le revenu familial (RF) et les pratiques parentales de littéracie (PrParLit) et de deux variables individuelles, âge et genre a été également examiné. Les résultats issus d’une analyse en équations structurelles montrent un lien puissant (.68) entre HabLit4a et HabLec6a. Toutes les variables impactent directement les performances à 4 ans et c’est le NEP qui a le poids le plus élevé (.25) sur HabLit4a. L’effet de l’âge sur les habiletés est en faveur des enfants les plus âgés et en faveur des filles. Les cinq variables ont également un effet indirect sur HabLec6a via HabLit4a :.17 pour NEP et l’âge. Au-delà des résultats attendus, conformes à ce qu’on observe dans d’autres langues, il est à souligner la prise en compte de deux variables socio-économiques, NEP et RF distinguées dans cette étude : les résultats montrent que c’est le niveau d’éducation parentale qui a le poids le plus important sur le niveau de lecture atteint en CP.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 139-146.
Mots clés : Ecole-Enseignement, ZEP, Mixité sociale, Égalité des chances, Politique, École primaire, Enseignement, Réussite scolaire, REP
Politique emblématique, l’éducation prioritaire a inauguré une nouvelle ère institutionnelle, marquée par la reconnaissance des inégalités sociales et culturelles face à l’école et aux apprentissages. Mais le bilan mitigé des différentes politiques engagées procède partiellement de la faible mixité sociale voire de son absence dans de nombreux établissements scolaires. Question socialement vive, la mixité pourrait pourtant constituer la clé de réussite d’une politique ambitieuse.
L’implication des parents dans le milieu scolaire est un moyen important de soutenir la réussite des élèves. Les collaborations entre parents et enseignants sont de plus en plus reconnues comme vitales dans ce processus, et ce plus particulièrement lorsque les enfants présentent des difficultés scolaires. Les approches multifamiliales et multisystémiques ont démontré leur intérêt dans la prise en charge des troubles des conduites de l’enfant. Dans cet article, nous partagerons notre expérience de mise en place d’un dispositif de « classe des familles » (CDF) dans une école du Val-de-Marne (Ile-de-France, Paris). Nous tenterons d’en dégager les intérêts et les limites pour envisager de nouvelles perspectives et innovations en pédopsychiatrie.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.
Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban
De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 96-103.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant familial, Famille d'accueil, Vie privée, Vie quotidienne, Approche historique, Professionnalisation, Scolarité, Réussite scolaire, Implication personnelle
Si le fait d'accueillir au sein d'une famille un ou plusieurs enfants en danger constitue le plus vieux métier du travail social, la profession d'assistant(e) familial(e) en est paradoxalement l'une des plus récentes.
Paru dans la revue Agora, n° 87, 2021 [1], pp. 39-144.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignant, Éducation, Besoin, École, Pédagogie, Norme, Réussite scolaire, Handicap, Trouble du comportement, Dyslexie
Ce numéro a pour thème la fabrique du besoin éducatif qui accompagne le développement de politiques éducatives visant l'accessibilisation des systèmes scolaires. Il associe l'institutionnalisation de cette notion à la redéfinition du rôle de l'élève et de l'enseignant liée à des politiques éducatives promouvant l'efficacité de l'institution scolaire.
De nombreuses études montrent que les choix d’orientation et la réussite scolaire sont encore marqués par le sexe de l’élève (Gaussel, 2016 ; Vouillot, 2014 ; Vouillot, Steinbruckner, & Thiénot, 2011). Un des facteurs qui pourraient expliquer la persistance de ces différences serait lié au vécu des élèves, au travers des pratiques pédagogiques différenciées selon le sexe, illustrées notamment par les interactions en classe. La recherche présentée ici est basée sur l’observation de 20 classes d’élèves âgés de neuf à douze ans lors de leçons de français et de mathématiques. Elle montre que si, conformément aux recherches récentes, le pourcentage des interactions enseignants-filles et celui enseignants-garçons ne sont pas globalement significativement différents, et ce quelle que soit la discipline, demeurent des différences pour certains types d’interactions. Les filles sont ainsi davantage félicitées et encouragées pour leurs efforts et leur motivation, elles reçoivent moins de critiques que les garçons pour leur motivation, leur conduite ou leurs compétences. Enfin, les filles, plus que les garçons, respectent les règles scolaires et ne répondent pas à des questions qui ne leur sont pas destinées. Ces résultats sont notamment discutés au regard des dispositifs de politique publique visant à « enseigner de manière égalitaire ».