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Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 103-111.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Trouble du comportement, Incasable, Accompagnement, Traumatisme, Attachement, Placement, Enfant placé, Peur, Pratique professionnelle, Sécurité, Psychothérapie institutionnelle, Protection de l'enfance, Résilience
Cet article propose un modèle de compréhension des comportements déroutants des enfants placés, de leurs parcours de placement émaillés de ruptures, de leurs difficultés relationnelles avec les professionnels. Articulant des connaissances complémentaires issues de la psychanalyse, des travaux sur le psychotraumatisme et l’attachement, il suggère des pistes pour l’accompagnement de ces enfants en « situation d’incasabilité » et soutient la nécessité de penser des dispositifs et réponses institutionnelles pertinents pour ces enfants « polytraumatisés »
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 127-138.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Adulte, Handicap, ESAT, Atelier, Trouble du comportement, Établissement social et médicosocial, Équipe, Changement, Pratique professionnelle, Récit de vie
Psychologue au sein d’établissements médico-sociaux, j’ai pu observer comment un certain nombre de situations d’enfants ou d’adultes en situation de handicap ont mobilisé, voire mis à mal des professionnels et des équipes. Dans cet écrit, j’orienterai plus particulièrement mes réflexions à partir d’une pratique clinique auprès d’adultes hébergés en foyer, qui sont pendant la journée, pour certains en atelier de type occupationnel, pour d’autres en ESAT.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 51-66.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Inclusion, Personne handicapée, Exclusion sociale, Inégalité, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Intégration, Différence
À l’heure des plateformes, des dispositifs, et des outils pour un accompagnement en transformation, il est d’autant plus important de se recentrer sur la personne à accompagner, sur le sens que l’inclusion revêt pour elle. Les effets constatés répondent-ils à son mieux-être, un bénéfice est-il toujours observable ? Et quelle signification a l’inclusion pour celle ou celui qui accueille, intègre, inclut l’autre dans son univers ? La personne en situation de handicap est accompagnée pour pouvoir s’adapter, alors que l’individu de la société la découvre dans sa singularité afin de l’inclure. Les processus inclusifs se jouent au travers de relations intersubjectives dont les racines sont issues du vécu de l’histoire propre à chacun. Ainsi, leur singularité complexifie leurs relations. Pouvant se sentir très différents, voire étrangers l’un à l’autre, leurs impressions intersubjectives interfèrent et distordent la perception d’un environnement peu ou bien connu, mais inquiétant.
Comment comprendre, décrypter ces projections afin de faciliter les processus d’inclusion tout en neutralisant les distorsions exclusives ? Aux frontières de l’inclusion, des risques d’exclusion se profilent : la vigilance se situe à cette interface même entre inclusion et exclusion.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 121-134.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, Care, Identité professionnelle, Accompagnement, Pratique professionnelle, Formation
Cet article interroge les identités de genre sexué, les équilibres femmes-hommes dans l’accompagnement et questionne la dimension du care comme cadre possible pour affirmer les identités et les pratiques des professionnels de l’action sociale. Cela implique une mise en perspective sociale et institutionnelle, ainsi que des éléments sur la formation des professionnels afin d’accompagner et de socialiser les personnes dans un équilibre de genre. Ce registre d’analyse des pratiques permet-il de mesurer une rupture ou une continuité des actes éducatifs et des idéologies mises en scène chez les éducateurs spécialisés des deux sexes ?
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif
Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 148-160.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Relation familiale, Famille, Assistant de service social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Stratégie, Parentalité, Italie
L’article analyse la manière dont les assistants/tes sociaux interprètent les liens familiaux transnationaux des mineurs isolés et dont ils gèrent l’accompagnement, face à la non-institutionnalisation de modèles d’intervention tenant compte du rôle des parents dans les pays de départ, semble être un sujet encore peu étudié. Cette recherche lance l’hypothèse selon laquelle, face à l’absence de lignes d’action institutionnelles en la matière, les assistants sociaux mettent en œuvre des pratiques et des stratégies informelles – culturellement conscientes – ayant pour but de sauvegarder le parcours lui-même, jugé important et possible.
Article de Myriam Froment, Frédéric Garcia, Célye Ferret Bosch
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 265-278.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Bien-être, Collectivité territoriale, Conditions de travail, Environnement socioprofessionnel, Étude de cas, Expérience, Fonction publique, Institution, Organisation, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Risques psychosociaux, Santé, Souffrance psychique, Vie institutionnelle
Notre société fait face à des mouvements contradictoires : les institutions sont plébiscitées et rejetées, entre attente abyssale d’aide, nécessaire affiliation pour les solliciter et défiance. Après avoir mentionné certains fondements théoriques des dispositifs d’accompagnement, l’objectif des auteurs est d’éclaircir le positionnement de la consultation de santé au travail au sein de l’institution en tant que gage de neutralité, de sérieux et d’authenticité. Les psychologues sont intriqués dans des mouvements paradoxaux dont ils tentent de se dégager afin de gagner en neutralité tout en s’affiliant à la fois à l’institution et aux bénéficiaires de leurs dispositifs. La consultation en santé au travail doit garantir la sécurité psychique des personnels. Quelles sont les collusions ou antagonismes auxquels font face les psychologues ? Quelle préemption est à l’œuvre entre les valeurs de l’institution, du service public, du psychologue et les attentes des agents ?
Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 6-20.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation à la santé, Bien-être, Accompagnement, Changement, Réussite scolaire, Santé, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Pédagogie, Réfèrent, Établissement scolaire
Mon objet d’étude s’appuie sur le dispositif académique « Aller bien pour Mieux Apprendre » (ABMA). La démarche ABMA consiste à mettre en œuvre une dynamique au niveau de l’ensemble des établissements scolaires, afin d’améliorer le climat scolaire et favoriser la réussite de tous. Les différentes modalités d’accompagnement permettent aux établissements de s’approprier la démarche et consistent à amener les établissements scolaires à prendre en compte la santé et le bien-être des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative. Cette recherche met en évidence le nécessaire renouvellement des pratiques au sein des établissements, afin de prendre en compte le « mieux-être » et le « mieux-vivre ensemble » de l’ensemble de la communauté éducative favorisant la réussite de tous. Cette recherche me permet d’affirmer l’importance d’un accompagnement effectué par des référents départementaux (professionnels de l’Éducation nationale) au sein des établissements pour permettre la mise en œuvre de la démarche ABMA et pour initier et favoriser le changement. Il en résulte que les modalités d’accompagnement s’adaptent aux établissements et sont en lien avec les compétences propres développées par les référents départementaux.
Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 33-40.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Approche systémique, Échec scolaire, Service social, Entretien, Assistant de service social, Établissement scolaire, Famille, Pratique professionnelle, Accompagnement, Décrochage scolaire, Relation famille-institution, Innovation, Créativité
La lutte contre l'échec scolaire est l'une des principales missions de l'assistant social scolaire. Pour y répondre au mieux, il est essentiel d'aller au-delà de « l'élève problème » et de comprendre comment cet échec est vécu au sein de sa famille. La systémie est une approche permettant d'innover dans les pratiques, de faire « le pas de côté » nécessaire pour accompagner plus globalement l'inadaptation scolaire de certains jeunes.
Par « micro-clinique », il faut comprendre une clinique du « détail », nous explique l’auteure, une pratique que la psychologue stagiaire a initiée au sein d’un IME auprès d’un sujet atteint de TED. Ce procédé vise à ce que la verbalisation des émotions ressenties à travers le contre-transfert du psychologue clinicien amène le sujet à mettre des mots sur ce qu’il vit. Une expérience qui démontre que ce type de clinique peut être un complément dans l’accompagnement de ces patients.