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Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 20-35.
Mots clés : Travail-Emploi, Politique de l'emploi, Insertion par l'économique, Dispositif d'insertion, Évaluation, Participation, Institution, Entreprise d'insertion, Association, Emploi, Formation, Inclusion
À propos des politiques d’emploi à destination des publics dits « vulnérables » et en particulier celle de l’insertion par l’activité économique (IAE), l’article propose une lecture des logiques participative et évaluative dans le cadre d’une problématique de co-détermination. L’actualité de cette analyse montre l’importance des isomorphismes institutionnel et managérial dans la reconfiguration du couple participation/évaluation. Les enjeux résident moins dans la mesure des écarts entre prescription et application que dans un remodelage des normes, valeurs et dans la répartition des rôles entre institutions étatiques de l’emploi et la participation des professionnels de l’insertion/inclusion.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 129-137.
Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Stigmatisation, Représentation sociale, Vie politique, Recherche d'emploi, Contrôle, Accompagnement, Politique de l'emploi
De la recherche pionnière sur le chômage de Lazarfeld, Johada et Ziesel (1982) à celles plus récentes, toutes montrent combien l’absence d’emploi génère des violences de toutes sortes, dont celle qui consiste à rendre les chômeurs responsables de leur situation. Notre propos ne portera pas sur toutes les formes de violence que subissent les chômeurs, nous porterons notre regard sur une forme de violence classique qui s’exerce de manière récurrente sur les chômeurs et qui s’est banalisée au fil des réformes successives du risque chômage, la violence politique du chômage, relayée par les institutions qui en ont la charge.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 85-95.
Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Politique de l'emploi, Innovation sociale, Inclusion
Cette contribution explore la portée et les limites de la mise en œuvre du principe d’inclusion dans et par l’emploi. Elle envisage l’importance des configurations institutionnelles liées à ce principe à propos du dispositif récent Parcours Emploi Compétences (PEC). S’appuyant sur un corpus d’entretiens, la réflexion porte ensuite sur les enjeux de l’inclusion en termes d’innovations sociales dans le champ des politiques de lutte contre le chômage.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 47-60.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Partenariat, Échange, Négociation, Le Relais, France, Sénégal
Les idées et pratiques d’entreprises appartenant au secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS) française se diffusent à l’international, notamment en Afrique subsaharienne. Les entreprises concernées revendiquent un partenariat dit « gagnant-gagnant », basé sur la réciprocité. L’échange, la négociation, le don/contre-don étant à la base du partenariat selon les acteurs d’organismes étudiés, l’approche de la transaction sociale appuie l’analyse de la transposition d’un type d’entreprise à but socio-économique appelé Le Relais, de la France vers le Sénégal. Comment ce réseau d’entreprises français du secteur de l’ESS trouve-t-il sa place en gardant son « esprit » dans un contexte totalement différent ? Un modèle d’entreprise du secteur de l’ESS français a-t-il vocation à s’étendre, à se généraliser ? L’analyse repose sur des données empiriques issues d’une recherche doctorale sur des coopérations entre organismes français et sénégalais.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 69-80.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Formation, Adulte, VAE, Reconnaissance, Portugal
Ce texte, appuyé sur une recherche qualitative menée auprès des adultes qui ont réalisé un processus de reconnaissance et de validation des acquis de l’expérience, au Portugal, a pour objectif d’identifier et d’analyser ce processus en tant que transition, transformation et formation. L’analyse est basée sur les entretiens biographiques qui ont été conduits auprès de quatorze adultes ayant obtenu une certification scolaire grâce au processus de reconnaissance et de validation des acquis de l’expérience. L’analyse de leur discours permet de dire que ce processus a été vécu en tant que transition dans leur vie, accompagné par d’importantes transformations et par un processus de formation qui touche la dimension existentielle.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 95-109.
Mots clés : Travail-Emploi, Société, Mouvement social, Négociation, Socialisation, Projet, ARACT, Martinique
La Martinique a connu deux conflits majeurs du travail en 1999 et 2009. La Martinique, bloquée partiellement pendant 6 mois pour l’un et bloquée totalement pendant 34 jours pour l’autre, doit prévenir un éventuel 2019. La dégradation des conflits du travail en situation bloquée semble être une constante. Faire du conflit une forme de socialisation dans les relations de travail est le défi à relever pour la Martinique. La transaction sociale, démarche d’analyse conçue par des Belges dans un contexte conflictuel, peut donner à la Martinique des clés de lecture et de compréhension pour transformer en nouvelles légitimités les termes de l’échange social inégal dans cette société à la révolution inachevée qui contredit l’équation économique « croissance = emploi ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi
Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 73-84.
Mots clés : Travail-Emploi, Collectivité territoriale, Intergénérationnel, Tutorat, Vieillissement, Fonction publique, Socialisation, MARTINIQUE
La Martinique s’achemine sur la voie d’un changement institutionnel avec la mise en place de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), en décembre 2015, entraînant la disparition du Conseil Régional et du Conseil Général. Par ailleurs, la pyramide des âges de ces deux collectivités est vieillissante. Cette situation conduira la nouvelle collectivité à renouveler dans moins de dix ans 25 % de ses effectifs. Une métamorphose des pratiques de gestion des ressources humaines s’impose. Le Conseil Régional de Martinique anticipe en développant un management intergénérationnel à travers le tutorat. Le tutorat, outil de socialisation professionnelle, consiste à transformer les agents seniors en tuteurs « passeurs de compétences reconnues », les invitant ainsi à sortir de l’individualisme. Le tutorat convoque alors la dialectique sujet-acteur. Ce dispositif propice à l’émergence d’une organisation apprenante ouvre des perspectives intéressantes pour la Collectivité Territoriale de Martinique. Cette approche s’inscrit dans les théories de l’interdépendance. Aussi l’analyse de cette initiative régionale s’appuiera-t-elle sur la sociologie singulariste qui invite à traduire systématiquement les enjeux collectifs en épreuves.
Cette contribution se place dans le contexte spécifique de la formation professionnelle allemande déterminée par l’apprentissage en entreprise et par l’école professionnelle à temps partiel (système dual). Très proche du travail au quotidien, l’épreuve de fin d’apprentissage a pour vocation de former de bons praticiens, capables de s’intégrer dans une équipe et d’assumer leur rôle de citoyens. Encore faut-il s’interroger afin de savoir si le modèle corporatiste allemand est durablement en mesure de survivre dans une société de plus en plus individualiste.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 143-153.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail social, Insertion par l'économique, Entreprise intermédiaire, Chômage, Jeune
Cet article retrace la genèse du champ de l’insertion par l’activité économique (IAE), dont l’objet est la mise au travail de chômeurs « en difficulté » afin de permettre leur accès ultérieur à un emploi de droit commun. Il entend montrer dans quelle mesure la naissance du secteur de l’IAE à la fin des années 1970 constitue une rupture vis-à-vis des pratiques dominantes dans le champ du travail social. La mobilisation du concept d’épreuve permettra de rendre compte des logiques de justification et de légitimation des initiateurs des premiers dispositifs de l’IAE pour répondre aux critiques qui leur sont adressées et tenter d’institutionnaliser l’IAE parmi les politiques d’action sociale françaises.