Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Quand les promesses du numérique confortent l'ordre de genre : poursuivre ses activités en période de crise sanitaire

Article de Caroline Datchary, Cécile Charlap, Julie Jarty, et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 149, 2023/4, pp. 109-127.

Mots clés : Lien social-Précarité, Genre, Femme, Mère, Parentalité, Technologie numérique, Médiation, Temps, Aménagement du temps, Famille, Espace, Confinement, Télétravail, Aménagement de l'espace

Du fait de la pandémie de Covid-19, les confinements de 2020 en France ont constitué une mise à l’épreuve de l’articulation des sphères d’activité. Basé sur une enquête ethnographique par entretiens, cet article propose de mieux évaluer les relations entre technologies numériques et articulation des temps sociaux et de montrer ce que les activités médiées par le numérique produisent en termes de genre dans les familles confinées. Après avoir démontré que toute activité est transformée dès lors qu’elle est médiée numériquement, cet article s’intéresse à l’inscription spatiotemporelle des activités numérisées, ainsi qu’à l’articulation des technologies entre elles, puis met en évidence le travail invisible nécessaire pour rendre les activités de chacun et de chacune compossibles au sein du foyer confiné. Il apparaît que ce travail incombe pour l’essentiel aux femmes, que ce soit en termes d’adaptations des outils techniques, d’organisation de l’espace ou de synchronisation des temps. Les conséquences de ce travail continu sur l’articulation des sphères d’activité ainsi que sa faible soutenabilité sont, enfin, analysées.

Accès à la version en ligne

3R : une modélisation systémique pour l’accompagnement des familles demandeuses d’asile

Article de Julie Lavaux, Anissa Tahri

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 223-235.

Mots clés : Enfance-Famille, Immigration-Interculturalité, Famille, Exil, Modèle, Approche systémique, Pluridisciplinarité, Thérapie, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Droit d'asile, Identité collective, Médiation, Décision, Solidarité, Empowerment, Relation familiale

À travers cet article, nous exposerons notre travail clinique auprès de familles en exil. La demande d’asile s’accompagne souvent de violences, de pertes et de traumatismes, qui peuvent être la source d’un déséquilibre profond au sein de la famille ainsi que d’une fragilisation des liens. En outre, la procédure d’asile, la précarité du séjour, la vie en centre collectif sont autant de facteurs déstabilisants et déstructurants. Dans cet article nous proposerons une modélisation systémique nommée 3R (réhumaniser, retisser, remobiliser) dont l’objectif est de soutenir les familles dans ce contexte difficile en réactivant un sentiment de dignité humaine, d’appartenance familiale et de pouvoir d’action.

Accès à la version en ligne

Travailler en banlieue

Article de Régis Guyon, Patrice Leclerc, Rachid Santaki, Cyprien Avenelet al.

Paru dans la revue Diversité, hors-série n° 17, mars-mai 2023, 242 p..

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Banlieue, Discrimination, Radicalisation, Régie de quartier, Travailleur social, ISIC, Confinement, Famille, Médiation, REP, DSU

Entretien avec Patrice Leclerc : « En banlieue, il ne faudrait que des professionnels de vocation! »
Entretien avec Rachid Santaki : « On ne peut pas grandir intellectuellement quand on meurt de faim ! »
- Relancer le travail social dans les quartiers : un rendez-vous possible avec la politique de la ville
Cyprien Avenel
- La discrimination à l’école : déni scientifique ou problème de méthodes ?
Choukri Ben Ayed
- Intervention collective dans le champ de l’éducation au Québec
Denis Bourque et Frédérick Gagnon
- Écouter les professionnels de la jeunesse en milieu ouvert au sujet du confinement
Joëlle Bordet
- Restauration d’une école sinistrée et leçons tirées
Sylvain Broccolichi et Brigitte Larguèze
- Adolescence et radicalisation : une nouvelle conduite à risque
Céline Chantepy-Touil
- « La complexité des situations familiales rencontrée impose davantage d’interventions de professionnels dans le secteur social ou médical »
Matthieu Coste de Bagneaux
- Les régies de quartiers : la banlieue comme inspiration
Tarek Daher
- Mes deux leviers pédagogiques pendant la crise : le numérique et l'empathie : Journal de ma prise de conscience
Clélia Diracca
- Faire table rase et tout recommencer
Géraldine Doutriaux
- « L’entrée dans le métier par le territoire est un levier pour apaiser les nouveaux enseignants »
Stéphanie Foselle
- La médiation sociale : un métier en attente de sa reconnaissance officielle
Laurent Giraud
- Travailler en partenariat en éducation prioritaire
Éric Gougeaud
- Acteurs du développement social et urbain : derrière les intitulés de postes, des individualités
Khalid Ida-Ali
- Des ZEP aux Cités éducatives, les interférences institutionnelles négligées
Gilles Monceau
- Les intervenants du PRE : entre précarité et stratégies d’adaptation
Laurie Sompayrac
- Les cités éducatives : des missions d’intermédiations réorganisées ?
Laurie Genet

Texte intégral du document

Transformer l’héritage du passé traumatique après un génocide : l’étayage sur la photographie dans le processus de symbolisation et d’historicisation

Article de Muriel Katz Gilbert, Manon Bourguignon, Giuseppe Lo Piccolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 91-111.

Mots clés : Enfance-Famille, Transmission, Inconscient, Filiation, Deuil, Médiation, Photographie, Génocide, Séparation, Traumatisme, Histoire familiale, Transfert, Généalogie, Famille

La déshumanisation à l’œuvre dans le projet génocidaire et l’héritage d’un tel événement traumatique entraîne une catastrophe de la transmission et de la filiation. S’ensuit une impasse des processus d’identification et de différenciation sur plusieurs générations. Dans cette contribution, on interroge la nature des obstacles entravant le processus de deuil, de séparation et l’investissement de la vie après une catastrophe sociale. Il s’agit pour cela de rendre compte du travail de subjectivation nécessaire à l’appropriation de sa propre histoire et de celle de sa propre famille de manière à pouvoir engager un processus de séparation/différenciation. À travers une étude de cas, l’article montre la pertinence d’une rencontre clinique « médiatisée » pour la compréhension et la perlaboration du vécu traumatique d’une famille survivante qui vit entre-soi. Nous discuterons, en particulier, l’apport de la photographie comme une première tentative de figuration des affects et de mise au travail des processus intermédiaires garants de leur symbolisation.

Accès à la version en ligne