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Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 24-31.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation travailleur social-usager, Non-recours, Accès aux droits, Pratique professionnelle, Management, Prostitution, Marginalité, Exclusion sociale, Accès aux soins, Association, Réduction des risques, Mission locale pour l'emploi, Jeune
C'est le nouveau mantra des pouvoirs publics : aller vers les publics, précéder les demandes pour lutter contre le non-recours et prévenir l'aggravation des situations. Une approche enthousiasmante, propre à revigorer les pratiques professionnelles mais qui suscite de nombreuses interrogations. Avec quels moyens ? Quelles organisations ? Et surtout, aller vers... mais pour aller où ?
Quartiers populaires, festivals, forums participatifs, lotissements... Depuis 20 ans, le chercheur Jérôme Guillet multiplie les interventions dans l'espace public et forme les travailleurs sociaux à l'art "d'inviter et de se faire inviter". Selon lui, l'incitation à "aller vers" doit permettre aux professionnels d'élargir leur répertoire d'action.
A Bordeaux, l'association La Case a créé Poppy, un dispositif d'accompagnement des personnes prostituées. En se rendant directement sur les lieux d'exercice, l'équipe soutient la réduction des risques liés aux pratiques et favorise l'accès aux droits et à la santé.
Dans le cadre d'un vaste programme porté par la mission locale Rhône Sud, l'association Alynea a créé deux postes de conseillère en insertion socioprofessionnelle mobile. Objectif : ramener les jeunes invisibles vers les dispositifs de droit commun.
Les entreprises sociales inclusives sont en première ligne pour accompagner les publics les plus éloignés de l'emploi dans cette période de crise. Une crise économique et sociale dont elles subissent aussi elles-mêmes les effets. Malgré les mesures exceptionnelles de soutien déployées à leur attention en 2020, auront-elles les moyens de concrétiser toutes les attentes placées en elles ?
Les entreprises sociales inclusives, celles de l'IAE en tête, font aujourd'hui figures de fantassins pour soutenir les publics en difficulté. Pour les y aider, l'appui de l'Etat sera maintenu en 2021, promet Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l'Insertion.
Rendre le monde de l'entreprise plus inclusif est possible, avec l'appui des structures sociales ad hoc, soutient Thibaut Guilluy, haut-commissaire à l'Emploi et à l'Engagement des entreprises. En misant sur de nouveaux partenariats.
En Saône-et-Loire, l'association des PEP 71 a bâti un projet expérimental d'appui à trois structures de l'insertion par l'activité économique (SIAE) : une infirmière y intervient pour soutenir les salariés en parcours atteints de troubles psychiques.
A Montluçon (Allier), l'entreprise adaptée Recycléa est pionnière dans l'expérimentation de CDD Tremplin. Dans ce cadre, elle mutualise une chargée de relations Entreprises avec des structures d'insertion du territoire.
Mettre à l'abri et accompagner un public sans domicile nombreux aux besoins de plus en plus complexes, trouver des places dans des dispositifs saturés... Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) doivent relever plusieurs challenges, dont celui d'intégrer la stratégie du Logement d'abord. Se réinventer imposera de desserrer l'étau financier, en particulier après l'épidémie de Covid-19.
Mauricio Aranda, chercheur associé de l'Institut des sciences sociales du politique, au CNRS, et du réseau de recherche "Aux frontières du sans-abrisme, a soutenu, en 2019, une thèse sur l'histoire de l'hébergement social des sans-abri. Il revient sur la genèse et l'évolution des CHRS.
En adoptant une approche "axée rétablissement" en 2018, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale Buzenval (Paris 19e) a revu son organisation institutionnelle, ainsi que la posture professionnelle de ses travailleurs sociaux.
Le centre d'hébergement et de réinsertion sociale hors les murs de l'association Visa, à Lille (Nord), permet à des personnes sans domicile de devenir locataires de droit commun, tout en bénéficiant d'un accompagnement social renforcé. Un dispositif dont le déploiement est freiné en raison du manque de logements disponibles.
Article de Claude Tapia, Jean Marie Brohm, Hélène Hurpy, et al.et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 110, juillet-décembre 2018, pp. 11-166.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Représentation sociale, Politique, Droit, Capitalisme, Technologie, Changement, Vieillissement, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Exclusion sociale, Libéralisme, Réfugié, Psychanalyse, Anthropologie, Robot
Ce numéro vise à approfondir cette problématique de l’image du corps, des vécus corporels pris dans les expériences avec le corps social : le corps individuel dans le corps social qu’il porte et incarne. Cette problématique est éminemment actuelle à l’heure postmoderne où se côtoient revendications d’un droit à déterminer son genre ou à utiliser le corps comme une marchandise indépendamment de l’identité (GPA), asservissement des corps à des impératifs d’esthétique et de jeunisme, précarité des corps confrontés aux formes d’expression de la violence et du racisme d’hier et d’aujourd’hui, violation des corps par des représentants de l’état (affaire Théo), représentations du corps sexuel véhiculées par la pornographie et la religion, etc. La question de savoir si on se sent ou non posséder son corps traverse tous nos espaces de travail : espaces thérapeutiques et d’intervention dans les institutions.
Nous souhaitons explorer à travers ces différentes questions la construction du sentiment de soi, l’expérience du soi et de dépossession de soi en tant qu’elles répondent à l’expérience du corps dans sa relation à l’environnement groupal, social, politique d’aujourd’hui.
Paru dans la revue Direction(s), n° 167, septembre 2018, pp. 24-31.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prévention sanitaire, Toxicomanie, Drogue, Politique sanitaire, Réduction des risques, CSAPA, Grossesse, Accompagnement, Représentation sociale, Hébergement, Exclusion sociale, Responsabilité
Entre militance et institutionnalisation, spécialisation et coopération, réponse aux impératifs de l'urgence et aux défis de la prévention, les acteurs de l'addictologie sont à trois carrefours. Sans perdre de vue leurs missions premières, les professionnels doivent relever de nouveaux enjeux exigeant adaptabilité et ajustement des pratiques.
Livre de Pascale Pichon, Claudia Girola, Elodie Jouve, édité par Publications de l'Université de Saint-Etienne, publié en 2016.
Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Accueil d'urgence, Politique, Politique sociale, Urgence sociale, Travail social, Soin, Accès aux soins, Logement, Rue, Culture, Drogue, Errance, Animal, Art, Corps, Squat, Chercheur, Recherche en sciences sociales, Histoire sociale, Maraude, Pension de famille, Espace public, Réflexivité, Posture professionnelle, Logement d'abord, Un toit pour toi
"A travers des études et des travaux d'enquête menés en France et dans d'autres pays du monde (Québec, Italie, Argentine, Japon), des chercheurs tentent de répondre aux problématiques que pose le problème social et public du sans-abrisme. Quelles réponses politiques ? Que penser de l'urgence sociale, des nouvelles politiques publiques d'accès au "Logement d'abord" ?
Dans cet ouvrage collectif, le lecteur découvre les méthodes d'enquête adoptées par les chercheurs.
Comment analysent-ils les actualités d'un phénomène social et urbain désormais installé dans nos sociétés prospères qui produisent des formes d'insécurité sociale, de précarisation et de pauvreté absolue ? Quelle posture, quelle éthique endossent-ils ? Comment rendent-ils compte des résultats de leurs enquêtes de terrain ? Qu'apprend-on de ces résultats ? Un état des arts propose de croiser ces différentes approches sensibles et pragmatiques par des mises en correspondance entre sciences sociales et art. De cet éclairage renouvelé, le lecteur peut à son tour ajuster son propre regard face à la complexité des situations, des contextes et des cadres d'action explorés."