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Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2014, pp. 427-457.
Mots clés : Cognition, Évaluation, Savoir, Acquisition des connaissances, Matériel éducatif, Méthodologie
Depuis les années 1970 et les premières opérationnalisations de la métacognition, de nombreux outils d'évaluation ont été créés. Au fil du temps, quesrtionnaires, tests, entretiens, observations, programmes informatiques et autres méthodes se sont de plus en plus inscrits dans les théories de l'apprentissage autorégulé.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XIX, n° 49, printemps 2014, pp. 21-301.
Mots clés : Savoir, Management, Gestion, Projet, Innovation, Formation, Classification, Agriculture, Urbanisme, Développement durable
Nous avons répondu à une demande pour former des tuteurs. Cette demande insistait sur la nécessité de participer au développement de compétences et d'explorer une définition du tutorat. Nous avons abordé cette formation avec notre double casquette, enseignant spécialisé en sciences de l'éducation et chercheur en analyse des interactions. Cette double casquette allait de pair avec une vision de la formation où le formateur, acteur parmi d'autres, n'amène pas son savoir comme expert. Ce que nous voulons examiner ici c'est comment le formateur peut être tiraillé entre une conception de l'apprentissage socioconstructiviste, qui le positionne en humilité, et des injonctions qui le situent en expert détenant une partie essentielle du savoir. L'expertise est inscrite dans les fondements de la relation entre les acteurs de l'apprentissage. Une pratique socioconstructiviste supposerait non seulement que les « apprenants » participent activement à la formation mais aussi que le formateur ne reste pas maître de la situation d'échange dans laquelle il s'inscrit, second aspect rarement acté dans le contexte actuel, voire peut-être même impratiquable. Qu'attend-on du formateur ? Maître ou acteur ? Si le formateur doit participer à concentrer le potentiel formatif des situations plutôt que se positionner en maître de la formation, il occupe une place nourrie par des enjeux sociaux et relationnels. Nous pensons que, même s'il le souhaitait, il ne pourrait être un simple médiateur des savoirs.