Article de Jacques Trémintin, David Le Breton
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 213, novembre 2020, pp. 22-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rythme, Vie quotidienne, Animation, Technologie de l'information et de la communication, Accueil collectif de mineurs, Approche historique, Temps, Communication, Relation éducative, Pédagogie
Insidieusement, sans que nous ne nous en rendions vraiment compte, le rythme de nos existences a changé. Nous n'arrêtons pas de nous dépêcher. Paradoxalement, plus la technologie nous fournit des outils pour gagner du temps, plus nous avons la sensation de ne jamais en avoir assez. Si les poussées d'adrénaline induites nous stimulent, elles nous épuisent tout autant. Comment réagir ? En prenant le temps d'y réfléchir ! Commençons par nous demander si cette accélération est vraiment constitutive à la civilisation humaine. Puis, tentons un diagnostic de cette prise de vitesse qui nous submerge. Enfin, voyons comment il est possible de résister aux effets pervers de cette temporalité, en tant que citoyen tout d'abord, mais aussi dans nos accueils collectifs de mineurs. Allons-y... tranquillement !
Article de Jacques Trémintin, Jacques Lecomte, François Jarrige
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 196, février 2019, pp. 22-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Information, Propagande, Média, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Réseau social, Violence, Terrorisme, Guerre
L'époque ne prête guère à l'optimisme. Ouvrir son journal, allumer son poste, se connecter sur les réseaux sociaux, c'est prendre le risque de plonger dans la neurasthénie ou la déprime. L'actualité fourmille de massacres, de faits divers, d'attentats, de catastrophes naturelles décimant les populations et de prévisions nous promettant l'Apocalypse. Il ne fait pas bon grandir en ce début du 21e siècle. Pourtant, des voix se font entendre qui en appellent à relativiser cette vision négative. Il ne s'agit pas de repeindre notre monde en rose bonbon, ni de l'identifier à celui des Bisounours. Ce dont il est question, c'est de comprendre certains mécanismes à l'oeuvre dans le catastrophisme ambiant et d'éviter de tomber tant dans le déni ou l'aveuglement, que dans l'alarmisme ou la résignation.