Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 34

Votre recherche : *

La théorie du complot est au déni ce que le mensonge est au secret

Article de Jean Louis Le Run, Serge Tisseron

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 151-162.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Famille, Secret, Déni, Mensonge, Agresseur, Inceste, Pédophilie, Réseau social

Le silence en famille ou institution sur les abus sexuels, l’inceste ou la pédophilie renvoie notamment au secret. Dans le prolongement de ses travaux sur ce thème, Serge Tisseron étudie le rôle du déni. Secret et déni sont des mécanismes protecteurs pour le sujet. Ils s’accompagnent fréquemment d’un clivage du moi et d’un mécanisme d’identification à l’agresseur comme l’a décrit notamment Ferenczi. Le déni individuel peut devenir collectif et venir s’inscrire dans une théorie du complot. Celles-ci se développent notamment par le biais des réseaux sociaux où les sujets exposés trouvent des chambres d’échos à leurs fantasmes. Favorisé par les situations traumatiques, le déni du sujet est renforcé par le déni de son groupe d’appartenance, famille ou réseau. Quelques pistes pour aider le sujet qui s’installe dans le déni à en sortir sont abordées en conclusion.

Accès à la version en ligne

La parentalité à l'ère du numérique

Article de Serge Tisseron, Grégoire Borst, Elsa Godart, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 4, printemps 2023, pp. 6-66.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Accompagnement, Écoute, Relation enfant-parents, Crise, Enfant, Technologie numérique, Prévention, Pornographie, Violence, Image, Langage, Confiance, Intimité, Anxiété, Éducation, Média

« Conseiller aux parents de jeunes de 5 à 17 ans de limiter à deux heures leur temps d’exposition quotidien aux écrans nous renseigne simplement sur le fait que les personnes qui prescrivent cela n’ont jamais observé le comportement d’un adolescent d’aujourd’hui », écrit le chercheur Nicolas Poirel dans Votre enfant devant les écrans, ne paniquez pas. Les parents croulent sous les injonctions… souvent inapplicables ! Résultat : une angoisse grandissante et un profond sentiment d’incompétence qui les poussent à baisser les bras ou à essayer d’interdire ces outils envahissants. Peine perdue ! Le numérique a pris une place incontournable dans notre société… Prenons du recul : que dit réellement la recherche ? L’inquiétude concernant l’exposition précoce aux écrans est-elle justifiée ? Ces nouvelles technologies n’offrent-elles pas des perspectives intéressantes ? Ne devrions-nous pas, nous, adultes, poser un regard critique sur nos propres pratiques ? Comment, du côté des professionnels, mieux accompagner la parentalité numérique ? Ce hors-série réunit les meilleurs spécialistes, qui nous proposent leurs analyses, leurs observations, leurs conseils. Son objectif ? Aider les parents à retrouver confiance en leurs capacités d’éducation et inspirer confiance dans ces jeunes générations qui ne seront pas plus décérébrées que les précédentes.

Accès à la version en ligne

Le déni où la fabrique de l'aveuglement

Livre de Serge Tisseron, édité par A. Michel, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Raisonnement, Représentation sociale, Crise, Adaptation, Refus, Affirmation de soi, Victime, Théorie, Mort, Influence sociale, Rumeur, Empathie

Le Covid a révélé un syndrome épidémique : le syndrome de l'autruche. Déni de la gravité de la pandémie, déni de l'utilité de la vaccination, déni d'humanité à l'égard des personnes âgées interdites de visite dans les Ehpad... Si la liste est longue, l'origine de la situation est la même : une réalité à laquelle il nous semble impossible, au moins provisoirement, de faire face, parce qu'elle est trop différente de ce que nous désirons, ou parce qu'elle remet en cause notre représentation de nous-mêmes, des autres et du monde.
Alors, comment un déni s'installe-t-il ? Quelles en sont les particularités ? Peut-on être dans le déni d'une partie de soi ? Et surtout, comment en sortir ? Dans cet essai passionnant, Serge Tisseron décrypte la fabrique contemporaine de l'aveuglement, qui empêche les sociétés et les individus d'agir face aux crises. Il donne ainsi les clés pour comprendre cet enfermement qui peut amener au complotisme et s'en libérer afin de démêler, ensemble, les situations " incroyables " auxquelles nous sommes de plus en plus souvent confrontés.

Les balises 3-6-9-12, un guide des écrans en famille, pour apprendre à s’en servir et à s’en passer

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 22-30.

Mots clés : Adolescent, Enfant, Technologie numérique, Internet, Parents, Télévision, Risque, Sommeil, Rite, Famille

Face aux problèmes que peuvent constituer les écrans pour les enfants, les parents ont besoin de conseils adaptés et opérants, étayés sur des constats scientifiques rigoureux. Depuis 2008, les « balises 3-6-9-12 », calées sur les âges 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans, donnent des repères à partir desquels les différents types d’écrans et leurs usages possibles peuvent être proposés aux enfants sans risques. Elles soulignent aussi les aspects positifs des écrans dans un usage accompagné et encadré, « pour apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer ». Car limiter les temps d’écran ne suffit pas. Exactement comme la prise de nourriture fait l’objet de rituels sociaux, il nous faut apprendre aujourd’hui à sortir du numérique dérégulé en créant autour des écrans des rituels familiaux qui apprennent à l’enfant à attendre, à ne pas s’énerver et à partager.

Accès à la version en ligne

Ecrans, numérique et parentalités

Article de Lise Haddouk, Serge Tisseron, Barbara Fontar, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 3-105.

Mots clés : Technologie numérique, Adolescent, Enfant, Téléphone, Internet, Réseau social, Parentalité, Informatique, Accompagnement, Parents, Risque, Travail social

L’omniprésence des écrans dans nos sociétés constitue une rupture anthropologique majeure, tant elle bouleverse le rapport à l’écrit, la transmission de la connaissance et au-delà, le rapport des individus aux institutions chargées de la transmission du savoir, notamment l’École ou les familles. En effet, avec la digitalisation des relations sociales comme de l’action publique, des phénomènes puissants concourent à un usage quasi permanent des écrans. Opportunité pour la société de la connaissance, les écrans peuvent également présenter des risques, en particulier pour le développement cognitif des jeunes enfants. Si la maîtrise des outils numériques est un atout et une compétence, qui peuvent se développer dès le plus jeune âge, elle est aussi un indicateur des inégalités numériques. Les transformations sociales liées à l’introduction des écrans au sein des familles ont des conséquences notables du point de vue de la responsabilité éducative des parents et de parentalité. Ces enjeux varient en fonction des tranches d’âge (petite enfance, adolescence, jeunesse...), de l’origine sociale et des compétences numériques (première partie). Pour les professionnels du secteur social et de l’Éducation populaire, l’accompagnement à la parentalité numérique représente un défi majeur qui les interroge dans leurs pratiques quotidiennes et leurs compétences (deuxième partie). Face à ces bouleversements sociaux, des projets innovants se développent afin d’améliorer l’accompagnement à la parentalité numérique (troisième partie).

Accès à la version en ligne

La médiation animale

Article de Virginie Champion, Jacques Draussin, Claudine Colozzi, Serge Tisseron

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 – les numéros juridiques, n° 3175, 11 septembre 2020, 121 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Médiation éducative, Soin, Pratique éducative, Équithérapie, Ferme pédagogique, Formation professionnelle, Projet éducatif, Enfant, Personne handicapée, Personne âgée, Prison, Hôpital psychiatrique, Lien social, Évaluation, Recherche sociale, La Chabraque, Dôle, Aveyron, Alpes de Haute Provence, Paris, Etats Unis d'Amérique, Italie, Allemagne, Autriche

La médiation animale est désormais reconnue par de nombreux travailleurs sociaux pour ses bienfaits. Les personnes qui se trouvent en situation de fragilité physique, psychique ou sociale éprouvent souvent des difficultés à communiquer avec autrui mais se sentent plus souvent en confiance avec un animal. "L'écoute" de l'animal apaise quand prendre soin de lui est socialement reconnu et valorisé. Réalisé en partenariat avec la fondation Adrienne et Pierre Sommer, ce numéro juridique des ASH recense les obligations et les bonnes pratiques des professionnels qui interviennent dans les secteurs du social et du médico-social avec des animaux. Il vous propose aussi un retour en arrière pour revenir sur la naissance de ce type de médiation. Il offre enfin des pistes de réflexion sur les enjeux futurs quant à la qualité des formations, des qualifications et des certifications.

"L'urgence va être de recréer du lien"

Article de Brigitte Bègue, Serge Tisseron

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3159, 8 mai 2020, p. 20-21.

Mots clés : Santé-Santé publique, Lien social-Précarité, Épidémie, Crise, Maladie, Prévention sanitaire, Lien social, Liberté, Accès aux droits, Traumatisme, Inégalité, Souffrance psychique

Accès à la version en ligne

Apprendre à s’en passer, apprendre à s’en servir

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 3, mai 2020, pp. 141-142.

Mots clés : Équipement informatique, Technologie numérique, Santé publique, Enfant, Adolescent, Éducation, Relation enfant-parents, Prévention

Alors que les premières alertes dans ce sens étaient lancées dès 2012, l’impact des écrans sur les enfants est enfin considéré comme un problème de santé publique. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que ce sont moins les écrans qui sont un problème que la façon dont chacun les utilise, à commencer par les adultes. Toutes les cultures ont intégré la prise de nourriture dans des rituels qui ont contribué à civiliser ce moment. Il doit en être de même pour nos relations aux écrans, en fixant des règles collectives d’usage. Nous ne changerons nos relations aux écrans que tous ensemble.

“Les robots sont un outil thérapeutique”

Article de Brigitte Bègue, Serge Tisseron

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3140, 27 décembre 2019, pp. 28-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Technologie, Handicap, Personne âgée, Relation, Robot, Débat, Usager

Les robots ont démontré leur utilité thérapeutique, notamment dans les pathologies liées à l’autisme et au vieillissement. Mais ils ne remplaceront jamais la relation humaine, et il existe des risques liés à leur utilisation, prévient le psychiatre Serge Tisseron, spécialiste des relations entre les hommes et les robots.