Documentation sociale

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Qu'est-ce que l'amour ?

Article de Martine Fournier, Romina Rinaldi, Marc Olano, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, hors-série n° 13, octobre-novembre 2022, 128 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Affectivité, Émotion

L’être humain est un animal social, disait déjà Aristote. Et l’on sait aujourd’hui que le besoin d’amour sous toutes ses formes est l’un des motifs profonds indispensables à sa vie et à son équilibre : qu’il soit sexuel ou conjugal, parental, fait d’amitié, d’attachement, d’empathie ou même simplement de reconnaissance, le besoin d’amour gouverne les vies humaines et se trouve à la source du lien social.

L'estime de soi, un besoin fondamental

Article de Maud Navarre, Romina Rinaldi, Marc Olano, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 330, novembre 2020, pp. 28-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Estime de soi, Confiance, Vulnérabilité, Amour, Parents

De l'altruisme à la solidarité

Article de Martine Fournier, Thomas Lepeltier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 326, juin 2020, pp. 28-51.

Mots clés : Lien social-Précarité, Solidarité, Don, Empathie, Bilan, Bénévolat, Aidant familial

Durant l’hiver 2020, l’irruption d’un minuscule virus a bouleversé la planète. Face à une pandémie qui a fauché des milliers de vies dans le monde, on a pu assister à de nombreuses manifestations d’entraide et de solidarité. Tout comme lors d’ouragans destructeurs, de tsunamis et de tremblements de terre ravageurs ; comme aussi durant les guerres, lorsque par exemple des Justes cachaient chez eux des familles juives au péril de leur vie…

Les racines de l’altruisme ont fait l’objet de multiples théories. Faut-il y voir un penchant naturel ? La manifestation d’une empathie enracinée dans la psychologie humaine ? Ou une forme détournée d’égoïsme dans laquelle chacun trouverait des gratifications et des bénéfices personnels ? Les sociétés occidentales ont longtemps vu la compétition inscrite dans la nature humaine, et la coopération comme ressortissant de l’idéologie ou de la morale.

Depuis une vingtaine d’années pourtant, on assiste à un foisonnement de travaux faisant de la solidarité, de l’entraide et de la coopération un nouveau paradigme. De la psychologie aux neurosciences, de l’anthropologie jusqu’à l’éthologie, les recherches nous montrent un monde animal où ne règne pas que la loi de la jungle, de tout jeunes enfants doués d’empathie bienveillante, ou encore des adultes prêts à donner un organe pour sauver un inconnu… Même chez les biologistes, les gènes, longtemps considérés comme égoïstes, sont devenus altruistes ! Dans les sciences sociales cependant, les analyses critiques ne manquent pas. Bénévolat, philanthropie, solidarité font l’objet de vifs débats. Ils seraient, selon certains, la face cachée d’intérêts personnels, sociaux ou étatiques. Autrement dit, entre tenants de l’altruisme, de la bienveillance et de la générosité humaine et tenants des approches individualistes, la lutte continue !

Penser par soi-même

Article de Maud Navarre, Romina Rinaldi, Nicolas Gauvrit, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 323, mars 2020, pp. 30-51.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Pensée, Raisonnement, Information, Analyse critique, Philosophie, Valeur

Penser est un art. De l’Antiquité à nos jours, des philosophes grecs et romains jusqu’aux sciences cognitives et sociales, nombreux sont les auteurs à avoir mis l’accent sur l’importance de raisonner, discerner, exercer notre esprit critique. L’enjeu est d’autant plus fort aujourd’hui que les réseaux sociaux décuplent les informations et les possibilités de faire entendre sa voix. Chacun est incité à se distinguer des autres, en développant une réflexion originale face aux nombreux messages qui nous parviennent. Penser par soi-même devient essentiel pour se prémunir face à la propagande, au conspirationnisme et aux manipulations de toutes sortes (médiatiques, mais aussi sociales, commerciales, etc.).

Comment une pensée autonome se construit-elle et se cultive-t-elle, de l’enfance à l’âge adulte ?
Cet art s’apprend. Il fait l’objet d’un enseignement explicite dès l’école primaire. Dans l’enseignement secondaire et supérieur, le commentaire, la dissertation, le mémoire, l’exposé sont présentés comme autant d’outils pour muscler les esprits. Pour les adultes aussi, il existe des lieux, des outils, des méthodes pour développer la capacité à penser par soi-même.
Car cette aptitude n’a rien d’évident. Il faut savoir sélectionner les informations pertinentes qui peuvent nous aider à construire des réflexions bien fondées. Il faut aussi savoir que notre cerveau peut nous tromper. Des biais de cognition nous induisent en erreur, malgré nous. D’où l’utilité de savoir s’interroger à bon escient, formuler, questionner les fausses évidences. Faut-il alors douter de tout ?

Quand les émotions déraillent

Article de Claudie Bert, Romina Rinaldi, Antoine Pelissolo, et al.et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 320, décembre 2019, pp. 34-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, État dépressif, Anxiété, Trouble bipolaire, Contrôle

Corps et esprits : les influences réciproques

Article de Martine Fournier, Romina Rinaldi, Jean François Dortier, Olivier Luminetet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 317, août-septembre 2019, pp. 30-59.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Maladie psychosomatique, Psychisme

À travers les siècles et les cultures, il a été admis que, dans l’ordre du vivant, devaient coexister des entités matérielles et immatérielles. D’un côté, la substance physique, la chair, concrète, propre à l’observation et mortelle par essence. De l’autre, l’éthéré, l’insaisissable, que l’on nommera selon les convenances et croyances : l’âme, l’esprit, les pensées, la conscience… Ce qui questionne sur notre propre nature, parfois même le sens de nos existences : d’où émerge notre capacité à penser, à rire, à rêver, à créer ? S’agit-il d’une production du corps ? Et si oui, peut-on l’y résumer ?
Des débats séculaires se reformulent en permanence sous l’impulsion des recherches en philosophie, en psychologie, en éthologie, en neurosciences…Pourtant, il reste une part de mystère. Loin d’être clos, l’ancestral problème corps/esprit avance à petits pas dans un parcours continu, fait d’immenses bonds en avant, et de douloureux retours à la case départ.
Ainsi, à l’heure où l’on peine encore à soulager ceux pour qui les pensées, trop prégnantes ou au contraire trop peu accessibles, sont source de douleurs physiques, on cherche encore à mieux comprendre comment à l’aide d’un pendule, un guérisseur parvient à soulager des maux qui jusqu’alors résistaient aux approches médicales traditionnelles.Et nous sommes capables d’observer la façon dont des milliers de neurones communiquent en temps réel, sans pouvoir expliquer précisément comment cette activité donne lieu à une expérience tout à fait unique du monde qui nous entoure.
Dans ce dossier, nous vous invitons dans le grand labyrinthe psychosomatique : entrez-y par le corps ou l’esprit, mais sachez d’ores et déjà que si certains chemins y sont balisés, d’autres restent obscurs.

Education positive, révolution ou illusion ?

Article de Romina Rinaldi

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 315, juin 2019, pp. 26-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Éducation, Parentalité, Bientraitance, Culpabilité

Bienveillance, empathie, respect de l’enfant… Tels sont les principes prônés par l’éducation positive. Ce modèle s’impose comme le standard à atteindre. Au risque de culpabiliser les parents.

L'attachement, un lien vital

Article de Marc Olano, Héloïse Junier, Romina Rinaldi, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 314, mai 2019, pp. 34-61.

Mots clés : Lien social-Précarité, Attachement, Famille, Affectivité, Biologie, Adolescent, Personne âgée, Animal, Lien social, Amitié

Aimer et être aimé, un besoin fondamental ? C’est ce que prône la théorie de l’attachement, qui hisse les relations humaines au sommet des besoins de l’enfant. Dans son développement, le petit enfant a besoin de se référer à une figure parentale qui représente un havre de paix. En fonction des relations établies avec cette figure de référence, il va construire un modèle d’attachement qui guidera ses interactions avec les autres tout au long de sa vie.
Après avoir longtemps été controversée en France, la théorie de l’attachement témoigne aujourd’hui d’un regain d’intérêt dans nombre de secteurs : neurosciences, protection de l’enfance, soins aux personnes âgées, psychologie de la personnalité, psychologie sociale… Elle semble fédérer un large éventail de théoriciens d’horizons parfois très divers....

La pédagogie n'est pas une science

Article de Philippe Meirieu, Romina Rinaldi, Héloïse Lhérété

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 313, avril 2019, pp. 24-27.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Pédagogie, Meirieu (Philippe)

Pape de la pédagogie, Philippe Meirieu sort les griffes dans son dernier livre. Les « antipédagos » ? Passéistes et élitistes ! Les « hyperpédagos » ? Incompétents et sectaires ! Les aficionados des neurosciences ? Scientistes ! Mais alors, à qui se référer pour éduquer les enfants ?

Notre cerveau en 12 questions

Article de Jean François Dortier, Romina Rinaldi, Jean François Bouvet, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 310, janvier 2019, pp. 30-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cerveau, Science, Neurologie, Évolution, Apprentissage, Intelligence, Conscience, Rêve, Vieillissement

Les neurosciences ont le vent en poupe. Chaque semaine, on annonce une découverte concernant les mécanismes de l’apprentissage, la neurobiologie du bonheur ou les noyaux cérébraux responsables de la violence. La neuroéducation entend supplanter les sciences de l’éducation ; le neuromarketing prétend lire dans le cerveau des consommateurs, les neurosciences sociales s’inventent comme superscience de la société… Pourtant, derrière les effets d’annonce, notre cerveau garde sa part de mystère. Sa complexité est affolante : 100 milliards de neurones, chacun doté d’environ 10 000 connexions, soit une capacité d’un billion de connexions ! Les chercheurs débattent encore de la façon dont il se câble, s’adapte, pense, rêve ou vieillit. Leur Graal ? La découverte d’un éventuel « code neural » dont le déchiffrage pourrait éclairer le fonctionnement général de nos neurones, tout comme le code génétique éclaire le celui de nos cellules. D’hypothèses en expériences, nous commençons à avoir des pièces du puzzle. Que nous apprennent-elles au juste ? Les sciences du cerveau bouleversent-elles la pensée ? Et quelle place leur accorder dans la compréhension, nécessairement pluridisciplinaire, de l’humain et des sociétés ?