Les changements au sein des organisations qui gèrent les accueils collectifs de mineurs sont généralement assez fréquents. une des conséquences visibles est que des animateurs changent régulièrement de groupes d'enfants, ce qui les empêche parfois de développer une pratique stable et de ressentir du plaisir au niveau professionnel.

Voici un sujet délicat s'il en est. A la grâce de recherches qui commencent à faire date, la reconnaissance de ce fléau relationnel permet à de nombreuses personnes de nommer ce qu'elles vivent et de repérer des voies de sortie. Pour autant, il s'agit aussi de pouvoir discerner ce qui est harcèlement et ce qui n'en est pas.

Etre animateur c'est être du côté du mouvement, de la rencontre, de l'écoute, du partage... peut-être aussi, de l'espoir. On peut exprimer tout cela en cherchant à rester "positif", quoi qu'il arrive. Mais peut-on, doit-on toujours rester positif ?

L'animation est un métier qui se pratique au sein du collectif, ce qui nécessite d'avoir des repères communs. Pour autant, ce collectif peut abriter des personnes très différentes. Comment faire pour travailler avec quelqu'un de différent ?

Il arrive fréquemment qu'une tension durable opposant une ou plusieurs personnes aboutisse à cette conclusion : entre untel et untel, c'est terminé. On ne pourra plus jamais travailler ensemble. Nous nous posons donc cette question : dans les relations conflictuelles, existe-t-il un point de non-retour ?