Article de Claire Gekiere
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 64-67.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dossier administratif, Informatique, Technologie de l'information et de la communication, Santé, Psychiatrie, Secret professionnel, Partage d'informations
Dans les services hospitaliers, écrivons-nous sur nos patients ou les saisissons-nous, via la collecte de leurs « données de santé », dans nos DPI (Dossiers patient informatisés) dont l’usage s’est répandu ? En psychiatrie, cela fabrique-t-il une mise en récit des souffrances humaines ou un empilement de données construisant le profil de troubles psychiatriques ?
L’augmentation concomitante de la recherche de sécurisation des systèmes d’information et de l’élargissement de l’accès aux données sensibles de patients ou d’usagers de structures sociales par des « partenaires » de plus en plus nombreux est-elle ou non un paradoxe ?
En résumé, que fabriquons-nous quand nous écrivons dans nos dossiers et à quoi exposons-nous les personnes dont nous devons prendre soin (au sens large du terme) ?
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