Article de Michel Defrance, Ludwig Maquet
Paru dans la revue Lien social, n° 1323, 20 septembre au 3 octobre 2022, pp. 14-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Empowerment, Accompagnement social
Un mantra voudrait que la personne en difficulté serait la mieux placée pour trouver les solutions lui convenant. La légitime préoccupation à promouvoir le pouvoir d’agir ne provoque-t-elle pas là un effet particulièrement pervers : l’invalidation de toute légitimité à l’accompagnement ?
Article de Bertrand Dubreuil, Michel Defrance, Colette Mauri, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 556-557, septembre-octobre 2022, pp. 9-163.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Autonomie, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Besoin, Pair aidant, Inclusion, Motivation, Environnement social, Personne handicapée, Personne âgée, Établissement social et médicosocial, Bientraitance, Parole, Rôle, Évaluation, Audit
De tout temps, la notion de besoins a été centrale dans les ESSMS… et de tout temps elle a fait l’objet de définitions et usages différents, voire divergents. L’évaluation des besoins est passée d’une expertise affichée des professionnels à l’expertise supposée des personnes accompagnées. D’aucuns proposent de définir les besoins à partir de l’adéquation entre les compétences de la personne et les attentes de l’environnement : qui détermine ce degré d’adéquation et comment le déterminer ? Pour y parvenir, il est fortement recommandé d’avoir recours à des outils et des grilles validés. Or, en France, l’évaluation des besoins est restée le parent pauvre, au profit d’évaluations de conformité, à partir de démarches dites de qualité, déclinées par les Autorités.
Article de Didier Dubasque, Michel Defrance
Paru dans la revue Lien social, n° 1273, 12 au 25 mai 2020, pp. 14-15.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, Distance, Relation travailleur social-usager, Empathie, Engagement
On nous a appris en formation qu'il fallait toujours adopter la "bonne distance" à l'égard de l'usager. Ne faut-il pas, au contraire, établir la "bonne proximité". Loin d'être un débat théorique, c'est là une question pratique se posant dans le quotidien.
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Article de Michel Defrance
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 526-527, mars-avril 2020, pp. 83-106.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune en difficulté, Travail éducatif, Accompagnement, Coopération, Partenariat, Trouble du comportement, Incasable, ITEP, Adaptation, Équipe pluridisciplinaire
Pour les jeunes en situation critique, en très grande difficulté, souvent violents, qui cumulent troubles psychiques, handicaps, délinquance, prostitution, toxicomanie... auxquels se joignent les mineurs non accompagnés, réfugiés ayant connu les zones de guerre et de misère, il faut sortir des demi-mesures et des logiques d'appareils ! (...) il ne s'agit plus de trouver une solution qui sera mise en échec à son tour, mais de tenter d'en articuler plusieurs...