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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les troubles des conduites alimentaires et la thérapie stratégique de Palo Alto : une illustration à partir d’un cas de boulimie

Article de Grégory Lambrette, Viviane Ghuys

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 4, décembre 2015, pp. 377-390.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Boulimie, Trouble du comportement alimentaire, Psychothérapie, Approche systémique, Ecole de Palo Alto

Pour de multiples raisons, les troubles des conduites alimentaires représentent l’une des problématiques les plus complexes à traiter en psychothérapie. Cette complexité peut être aujourd’hui réduite et rendre le problème accessible à une solution en abordant ces troubles sous l’angle des tentatives de solution et des logiques de troubles mentaux tels que les formalise l’approche systémique et stratégique de Palo Alto. L’objet du présent article consiste à exposer, au travers d’une illustration d’un cas de boulimie, les dernières évolutions l’Ecole de Palo Alto en rapport avec ce type de trouble.

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La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile

Article de Emmanuel de Becker, Anne François, Philippe Kinoo, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 571-594.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Diagnostic, Devenir, Classification, Évolution

La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile Dans le vaste champ de l’aide et des soins à l’égard de l’enfant et de l’adolescent, les questions liées au diagnostic transcendent souvent les aspects de prises en charge et de liens thérapeutiques ainsi que les multiples échanges entre professionnels concernés. Le diagnostic pédopsychiatrique est un processus dynamique, modifiable et momentané, les organisations pathologiques étant pour la plupart en transformation permanente. De manière spécifique et en fonction du processus développemental, la thématique du diagnostic en pédopsychiatrie renvoie plus à la question du risque évolutif qu’à la question d’un état pathologique en soi. Les aspects de la continuité des troubles mentaux de l’enfance à l’âge adulte représentent en effet un véritable enjeu développemental. Deux points de vue s’opposent dans la littérature. Le premier, en lien avec un prédéterminisme, estime que les trajectoires sont toutes tracées, l’incertitude reposant dans le diagnostic ; concrètement, il s’agit de repérer de manière précoce des individus à risque parce qu’ils sont porteurs d’un trouble qu’il faut traiter. Le second point de vue considère que les trajectoires ne sont pas déterminées mais sont en réécriture permanente ; ici, le risque ne se situe plus au niveau du diagnostic mais du pronostic, dans un souci de prévention et non de prédiction. L’article propose les réflexions de quatre cliniciens psychiatres infanto-juvéniles sur cette thématique, à la lumière de leur pratique et de leurs échanges.

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Le concept du TDAH et la France de 1890 à 1980 : l'instabilité ou le village gaulois d'Astérix ?

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 609-663.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Classification, Psychiatrie infantile, Évolution, HISTOIRE, Hyperactivité, XIXEME-XXEME

Le concept d’« instabilité mentale » développé par des médecins français entre 1887 et 1910 est rarement mentionné, et souvent ignoré. Les textes de cette période montrent que l’« instabilité mentale » correspond au concept actuel de TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité), et a été introduite depuis 1887 sous l’impulsion de Bourneville à l’Hôpital Bicêtre à Paris, à partir de ses observations sur des enfants et des adolescents qui avaient été décrits comme des « anormaux » et placés dans des institutions médicales et éducatives. En complétant les observations de Bourneville au début du 20ème siècle, Paul-Boncour et Philippe ont décrit de manière plus précise l’« instabilité mentale » comme une entité pathologique spécifique comportant des symptômes évoquant la triade classique du TDAH parmi une population d’écoliers « anormaux ». Les différents modèles de l’« instabilité » de Dupré (1913), Heuyer (1914), Wallon (1925) et Abramson (1940) se sont intéressés à l’impact de l’immaturité du développement cérébral lié à des composantes motrices, cognitives et affectives. L’« instabilité » a été, à partir des années 1950, appréhendée par la majorité des psychiatres français en prenant en considération les principes sémiologiques de la métapsychologie freudienne et en s’intéressant aux dimensions de l’inconscient et au sens des conflits psychiques. L’impact du paradigme psychanalytique et l’intégration progressive récente des modèles neurobiologiques a conduit à une approche française originale durant la seconde partie du 20ème siècle tenant compte des facteurs psychiques et affectifs sous-jacents aux symptômes attentionnels et comportementaux.

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La prescription de psychotropes chez l'enfant : obstacles et motivations

Article de Céline Mouloubou, Louis Forgeard, Anne Villand, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 595-608.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychotrope, Enfant, Psychiatrie infantile, Contre-transfert, Représentation sociale, Psychiatre

Cet article a pour objet l’analyse des facteurs spécifiques impliqués dans la prescription des psychotropes pour enfants. Notre travail s’est construit à partir d’une étude qualitative auprès de neuf soignants de trois centres de jour pour enfants. Cette étude porte sur leurs représentations de la prescription du psychotrope aux enfants. Un invariant est ressorti de cette étude : le principe selon lequel la chimiothérapie ne doit être utilisée qu’en dernier recours. Cette idée peut être rattachée à des fantasmes angoissants de maltraitance de l’enfant et de condamnation à un avenir asilaire, qui constituent plutôt un obstacle à la prescription. Pour autant, la violence que renvoie dans certains cas la symptomatologie de l’enfant et le contre-transfert qu’il suscite chez le soignant motivent l’usage de la prescription, bien plus que tout rattachement théorique. La question de la prescription vient donc à la fois révéler la contre-violence du soignant tout en la mettant à distance.

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Les accompagnants face aux troubles psychiques

Article de Anne Rouzé

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, Accompagnement, Schizophrénie, Anxiété, Famille, Soin, Écoute, Formation, PSYCHOSE MANIACODEPRESSIVE, Santé mentale, Aide médico-psychologique, Auxiliaire de vie sociale, UNAFAM (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)

Longtemps reléguées et mal perçues, les personnes souffrant de troubles psychiques sont restées à la charge de leur famille, confinées entre isolement et déni, dans une société qui peinait à déculpabiliser famille et malade. Les institutions proposaient une alternative de prise en charge mais rarement un projet de vie. Heureusement, ce tableau très sombre a bien évolué depuis vingt-cinq ans. Lorsque la stabilisation des malades est possible, leur place dans la société peut être restaurée et leur parcours accompagné.

La construction sociale des maladies et du handicap

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Handicap mental, Handicap psychique, Représentation sociale, Société, HISTOIRE, Stigmatisation

Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre du diable, de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. Au gré des mœurs, des préjugés, des découvertes scientifiques et des enjeux de société, notre perception des troubles mentaux et du handicap se transforme. Toute maladie est donc une construction sociale que l'on peut dater, tout comme le handicap. Certaines maladies font plus peur que d'autres, au point qu'aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer devient un marqueur de craintes collectives, au même titre que le cancer.

L'art-thérapie, une alternative d'accompagnement

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 25-26.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap psychique, Trouble du comportement, Handicap, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Art, Art-thérapie, Créativité, Émotion, Thérapie, Déficience cognitive, Communication non-verbale, Atelier, Estime de soi, Maladie d'Alzheimer, Confiance

L'art-thérapie est une méthode d'accompagnement pour les personnes en difficultés psychologique, physique, sociale ou existentielle, par le biais de leurs productions artistiques. Ainsi, l'art est un mode d'expression mis au service du soin. Cette technique s'appuie sur des outils artistiques faisant appel à la créativité de la personne, lui permettant d'exprimer ses émotions, ses sentiments et son ressenti du moment. Ce qui incombe, c'est l'acte créateur et non pas l'objet artistique créé en lui-même.

Embarras des psychoses dans le champ social et éducatif : entre déni et prise en compte

Article de Annie Birraux, Patrick Alecian, Jean Monod, et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 92, décembre 2015, pp. 11-211.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Psychose infantile, TED, Autisme, Schizophrénie, Hyperactivité, Manie, Infanticide, Symbole, Adolescent, Jeune en difficulté, Exclusion sociale, MECS, Ludothérapie, Thérapie, Psychanalyse, Éducateur de rue, CMP, Estime de soi, Insertion professionnelle, Médicament, Apprentissage, Mesure éducative, MDPH, Identité sexuelle, Maternité, Toxicomanie, Genre, France, Brésil

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Santé mentale et liberté d'aller et venir

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2015, pp. 949-1015.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Liberté, Santé mentale, Personne âgée, Droits de l'homme, Psychiatrie, Droits des usagers, Internement psychiatrique, Injonction thérapeutique, Protection sociale, Québec

Les "Trieux" une unité de soins psychiatriques qui a du chien !

Article de Romain Lecomte, Benoît Folens, Ronald Clavie, Christophe Médartet al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 85, octobre-décembre 2015, pp. 19-23.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Animal, Psychiatrie

Le Centre Neuro-Psychiatrique (CNP) Saint-Martin (à Dave, Namur) a développé depuis 5 ans un projet de médiation animale à destination d’une vingtaine de patients présentant des troubles d’ordre psychotique chroniques non stabilisés. Ce projet a vu le jour au sein de l’unité des « Trieux » pour se développer ensuite au sein des Maisons de soins psychiatriques (MSP). Cet article témoigne de l’originalité de cette expérience de médiation animale.
Le projet de thérapie assistée par l’animal (T.A.A.) « Mistral Gagnant » s’appuie sur la présence de deux chiens, Jethro et Jilian, au sein de l’institution. Les soins prodigués à ces « résidents » particuliers, leur éducation, les randonnées en leur compagnie ou plus simplement les interactions quotidiennes avec eux, ont eu des effets bénéfiques multiples et variés sur les patients. Pour en rendre compte, nous avons rencontré : Benoît Folens, Ronald Clavie, Christophe Médart - l’un des deux initiateurs du projet avec Ludovic Mazzier, éducateur aux « Trieux » - et Bénédicte de Villers qui a mené une enquête ethnographique afin d’observer les interactions entre chiens, patients et équipe soignante.