PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Le centre Kâlî accueille en journée des adolescents qui présentent des troubles psychiques. En les privant de contacts avec leurs pairs, de projets, d'opportunités d'autonomisation et d'expérimentation en dehors de la sphère familiale, mais aussi pendant un temps d'accompagnement thérapeutique en présentiel, la crise sanitaire a accentué leurs fragilités.
Article de Anne Sophie Vleeschauwer, Noémie Castro
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 21-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Épidémie, Crise, Souffrance psychique, Anxiété, Isolement, Jeune
Le projet Mosaïque est une initiative d'accompagnement psychologique pour les jeunes en difficulté entre 13 et 30 ans, caractérisé par sa rapidité d'accueil et sa gratuité. Il est le fruit du partenariat entre les services de santé mentale (SSM) Le Grès et le SAS.
Article de Frédérique Van Leuven, Sylvie Gérard, Nele Van Den Cruyse, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 17-20.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Épidémie, Crise, Risque, Population
Le conseil supérieur de la santé (CSS) formule des avis scientifiques afin de guider les décideurs politiques et les professionnels dans les multiples domaines de la santé, ces recommandations s'effectuent à partir de groupes de travail constitués d'un réseau d’experts indépendants et de collaborateurs internes. Le groupe "conséquences psycho-sociales du Covid" s'est créé début de la pandémie.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 11-16.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Épidémie, Crise, Hôpital psychiatrique, Observation, Hôpital de jour
A travers les expériences d'un service fermé de mises en observation et d'un hôpital de jour, au sein d'un centre psychiatrique Saint-Bernard, cet article illustre comment la crise sanitaire a pu impacter et impacte encore les acteurs du secteur de la santé mentale et leurs patients.
Article de Jean Luc Brière, Jean Paul Arveiller, Nicolas Franck, et al.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier 2021, pp. 1-91.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Crise, Santé mentale, Étudiant, Habitat, Intégration, Témoignage, Expérience, Droits des usagers, Capacité d'adaptation, Épidémie
Ce numéro devrait aider à tirer des enseignements de la crise Covid pour la santé mentale.
Les inégalités d’accès aux soins et aux accompagnements, liées à l’hétérogénéité des moyens et des pratiques, ont une nouvelle fois été mises en lumière. Mais surtout, des établissements et services ont démontré leur capacité d’adaptation et de remise en question des cadres et organisations préétablis. Des initiatives allant dans le sens d’une mobilité, réactivité et individualisation plus grandes des réponses, ont été développées. La situation de crise a pu, ici ou là susciter une dynamique et une créativité qui ont bousculé la chronicisation dans laquelle a tendance à s’installer inévitablement toute institution. On peut même aller jusqu’à penser que, dans certains cas des équipes ont redécouvert une certaine militance, base de nombreuses évolutions récentes dans nos domaines. Il s’agit désormais de mettre en valeur et de conforter ces découvertes.
Les adolescents en souffrance psychique nous mettent au travail et nous obligent à décloisonner nos institutions. Le partenariat entre les services de pédiatrie et les centres médico-psychologiques (cmp) devient une réalité nécessaire pour le bien-être de nos patients. Il s’agit de réunir deux fonctionnements et deux temporalités. C’est une rencontre unique entre deux cultures différentes, qui se complètent et se nourrissent l’une l’autre.
Nous évoquerons les liens qui unissent la pédiatrie et les cmp à travers une unité de médecine de l’adolescent : l’Unité d’accueil et de crise de l’adolescent de l’hôpital de Neuilly-sur-Seine.
Le « centre médico-psychologique » (cmp) a une histoire. De nombreuses histoires individuelles racontant la vie de plusieurs générations d’équipes de secteur, mais également une histoire propre. Anciennement nommé dispensaire d’hygiène mentale, la circulaire du 16 mars 1972, acte de naissance de la psychiatrie infanto-juvénile de secteur, le définit comme « l’élément de base du dispositif de secteur », « un centre de diagnostic et de traitement ambulatoire pour enfants ». La période de sa naissance est aussi celle de la refondation de l’institution hospitalière, des controverses liées à la loi sur le handicap et d’un mouvement psychiatrique en plein essor.
À l’heure où certains cmp sont fermés, regroupés, fusionnés ou menacés, retracer l’histoire des centres médico-psychologiques, le contexte historique et sociologique, à travers la consultation des archives de différents ministères, prend tout son sens.
Article de Camille Monduit de Caussade, Ludovic Cacheux, Louise Emilie Dumas, Anaelle Kleinet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 6-141.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Santé mentale, Psychiatrie infantile, Traitement statistique, Enquête, Professions statuts et catégories professionnelles, Usager
Les centres médico-psychologiques (CMP), pivot des dispositifs des secteurs de pédopsychiatrie publique en France, sont aujourd’hui très critiqués. Listes d’attente, attachement à un modèle dit dépassé, quels changements sont attendus ? Son modèle actuel semble pourtant répondre en grande partie aux recommandations des nouvelles politiques de santé mentale : d’accès gratuit, réparti uniformément sur le territoire, offrant des soins de proximité incluant « l’aller vers », généraliste, c’est-à-dire accueillant toute demande de soins psychiques de 0 à 18 ans, attaché à la continuité des parcours, ouvert aux familles et aux partenariats. Pour autant, rester sourd aux critiques risque d’aggraver sa fragilité, et la vitalité d’une institution se mesure à l’aune de sa dynamique évolutive. Innover en termes d’accueil, inventer, créer, s’enrichir de nouvelles pratiques, sera au cœur de ce numéro, qui ne manquera pas d’aborder également la question des moyens.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 179, décembre 2020, 28-30.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Technologie numérique, Réduction des risques, Épidémie, Logiciel, Psychiatrie, Stress, Secret médical, Empowerment
Mon Sherpa, Petit Bambou, Aphysia, de nombreux programmes d’accompagnement en santé mentale ont vu le jour sur le marché des applications depuis plusieurs années. Dans cette offre florissante, les professionnels de la psychiatrie française tentent de se positionner entre bénéfices d'un accompagnement augmenté, soucis éthiques, recherche et business.
En crise, l’hôpital psychiatrique va devoir continuer à se serrer la ceinture et apprendre à sortir de ses murs. Après avoir fermé des lits sans déployer une réelle offre alternative, l’État compte sur les professionnels et les personnes concernées pour réfléchir à des parcours de soins porteurs d’espoir, de pouvoir d’agir et d’un moindre recours aux hospitalisations.