PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cet article repose sur une recherche en psychopathologie clinique étudiant la construction du maternel dans les situations de grande prématurité. Les chercheurs, psychologues cliniciennes référées à la psychanalyse, ont effectué une analyse discursive et thématique d’entretiens de recherche réalisés auprès de cinq femmes vivant en couple ayant accouché de leur premier enfant entre 27 et 29 semaines d’aménorrhées. Les résultats indiquent que certaines mères ont un vécu traumatique de la naissance qui empêche la poursuite des rêveries maternelles et entrave l’investissement libidinal du bébé, fondateur dans le nouage des liens précoces. Malgré l’événement de corps et la vision de l’enfant prématuré, d’autres parviennent à maintenir un regard « auréolé ». La recherche montre aussi comment la création par le discours médical de la catégorie des « prémas » offrirait un cadre symbolique aux parents pour penser ces bébés nés trop tôt et relancerait leur capacité de rêverie.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 260-261, août-septembre 2018, pp. 35-36.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Séparation, Transmission, Rythme, Temps
Le temps de l’accueil du matin et du soir invite les parents et leur enfant à se quitter et à se retrouver. Les professionnels vivent d’un côté la mise en route de la journée, les retrouvailles avec leurs collègues et, de l’autre, la fin d’une journée de travail et d’attention constante pour répondre aux besoins des enfants. Et pourtant, lorsque le parent revient le soir, chargé de ses attentes, il reste encore un moment de transition et de transmission dont les enjeux sont multiples et qui nécessite un cadre précis.
Article de Laurie Parraud, Marie Marion, Françoise Haut
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 318, juin-juillet 2018, pp. 30-32.
Mots clés : Enfance-Famille, Abandon, Accompagnement, Accouchement sous X, Émotion, Attachement, Nourrisson, Puéricultrice, Séparation, Traumatisme, Portage, Carence affective
L’accompagnement des enfants nés sous le secret en service de néonatalogie peut mettre en difficulté les équipes soignantes. En effet, ce contexte particulier de naissance entraîne souvent questionnements et émotions au sein de l’équipe. Comment suppléer au mieux cette perte de repères pour l’enfant sans se substituer à la mère de naissance ? La puéricultrice occupe un rôle central dans le soutien qui va être mis en place afin de répondre aux besoins spécifiques de ces nouveau-nés.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 571, juillet 2018, pp. 11-12.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Émotion, Relation enfant-parents
Quand les parents confient leurs enfants aux bons soins de l'équipe d'un accueil collectif et cela chaque jour, les séparations et l'instant des retrouvailles marquent la petite enfance. Hier comme aujourd'hui, le moment de partir précède toujours celui du retour. Les émotions sont là, diverses, qui ne demandent qu'à éclater. Il est nécessaire de réfléchir à leur accompagnement.
Article de Claire Ménard, Yvon Sérieyx, Carole Bonnet, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 122-123, 2018, 104 p..
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Maintien du lien, Conditions de vie, Accompagnement, Couple, Conseil conjugal, Cohabitation, Père, Famille monoparentale, Médiation familiale, Intérêt de l'enfant, Détenu, Accueil enfant-parents, Garde alternée, Adoption
Dédramatisation des séparations, adaptation du droit aux nouvelles configurations familiales : les séparations pourraient être considérées comme un phénomène banal. Et pourtant, lorsque des parents se séparent, nombreuses sont les difficultés : économiques, sociales, affectives, psychologiques... Ce numéro de Réalités Familiales, préfacé par la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, fait la lumière sur cet événement qui reste toujours une épreuve pour de nombreuses familles.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 127, 2ème trimestre 2018, pp. 7-48.
Mots clés : Enfance-Famille, Précarité, Famille monoparentale, Parentalité, Séparation, Paternité, Crèche, Insertion sociale
Sommaire du dossier :
– Introduction
– Séparations dans les familles monoparentales précaires. Prise en charge des enfants et soutien familial
– Situations monoparentales à la Martinique et idéal sacrificiel du potomitan
– Parcours coordonné et crèche d'insertion. Deux dispositifs transversaux d'insertion des mères de familles monoparentales précaires
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 358, juin 2018, pp. 68-73.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Groupe, Accueil familial, Jeune enfant, Assistant familial, Séparation, Autonomie
Dans le cadre d’un service d’accueil familial, un dispositif de groupe a été mis en place afin d’accompagner les jeunes enfants accueillis et leurs assistants familiaux dans un processus de séparation-individuation. On analyse ici le passage d’un état d’unité duelle à une autonomisation progressive des jeunes enfants placés.
Paru dans la revue Dialogue, n° 219, mars 2018, pp. 139-150.
Mots clés : Enfance-Famille, Alcoolisme, Couple, Isolement, Mort, Séparation
Ce travail interroge la place occupée par l’alcool au sein du couple conjugal. Contrairement aux idées reçues, les auteurs soutiennent que l’alcool ne constitue pas un facilitateur de rupture du lien mais s’envisage plus comme un intercalaire venant prévenir le couple de la fusion. Pour chacun des membres du couple, l’alcool revêt une fonction dans l’économie psychique et c’est souvent à l’occasion de la séparation conjugale que se révèlent les fantasmes nouant les sujets entre eux. Le récit de la cure de Simone vient souligner que de tels couples peuvent s’instituer à partir du défaut d’élaboration de chaque sujet de la « solitude sereine ». Progressivement, le travail thérapeutique aura pour objet de permettre au sujet de découvrir sa « capacité à être seul », créatrice d’un nouveau lien à l’autre.