PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 9/2605, Semaine du 7 au 13 mars 2022, pp. 40-41.
Mots clés : Chômage, Chômeur, Formation professionnelle, Compte personnel de formation, Insertion professionnelle, Collectivité territoriale, Région, Hauts de France
Les Hauts-de-France connaissent un taux de chômage de 9,4 % au premier trimestre et de nombreux jeunes sortent de formation initiale sans qualification. La région a décidé, début 2021, de favoriser l'accès des demandeurs d'emploi de son territoire aux formations qualifiantes. Le compte personnel de formation des demandeurs d'emploi est abondé pour ceux qui demandent une formation hors catalogue du territoire.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3297, 3 mars 2022, pp. 30-31.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail, ESAT, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, Inclusion, Scolarité, Insertion professionnelle, Logement, Dynamique de groupe, Accompagnement, Droit, Travailleur handicapé, Développement, Activité, Milieu ordinaire
Présenté comme novateur par les pouvoirs publics, le plan de transformation à l’œuvre dans les Esat inquiète le fondateur d’Andicat, Gérard Zribi. Malgré quelques éléments positifs, il déplore sa tendance bureaucratique, sa faiblesse juridique et son caractère flou.
Depuis une quinzaine d’années, l’accompagnement semble être la manière la plus acceptable d’aider ceux qui sont privés d’emploi. Cet article vise à montrer comment a été produite cette évidence partagée, et ce en quoi elle consiste exactement : l’usage d’un même vocabulaire ? Un ensemble de normes et de pratiques ? Un même cadre de pensée ? Il s’agit ici de poser le problème en termes de formation de sens commun, plutôt que de circulation ou d’homogénéisation. À travers ce déplacement théorique, il apparait que l’accompagnement n’est pas qu’un lexique qui aurait circulé d’un univers à l’autre, mais un langage produit collectivement par un ensemble d’acteurs très divers. Ce langage n’a pas été imposé par un groupe ou une institution en particulier ; il n’a pas non plus été adopté parce que l’accompagnement serait particulièrement efficace. Il a résulté d’une convergence d’intérêts et d’appropriations autour d’une nouvelle conception, anti-assistancielle, de l’aide à autrui.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 131-138.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement social, Insertion professionnelle, Relation d'aide, RSA, Politique sociale, Relation travailleur social-usager, Confiance, Réfèrent
L’implication des politiques publiques dans le travail social en a modifié la sémantique, les attendus et les pratiques. La mise en œuvre du revenu de solidarité active a renforcé la place de la commande politique, ramenant la notion de contrepartie à une somme d’injonctions faites aux allocataires et aux professionnels.
Face à la perte de sens que peuvent générer l’écart entre le prescrit et le réel et le dévoiement des valeurs qu’il porte, les professionnels s’attachent à établir une relation de confiance et de qualité avec les allocataires.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 584, janvier-mars 2022, p. 11.
Mots clés : Implication personnelle, Citoyenneté, Bénévolat, Service civique volontaire, Solidarité, Formation, Emploi, Insertion professionnelle, Europe
Les ateliers d'écriture ont le vent en poupe mais empruntent souvent des sentes souvent convenues, convenant surtout à des personnes à l'aise avec les mots, ou alors à des publics en grande difficulté, ce qui en fait une activité discriminante. L'écrit est un enjeu universel qui concerne chaque personne, quel que soit son parcours, quelle que soit sa maîtrise de la langue. Il est nécessaire de choisir une démarche qui n'exclut pas et bien au contraire, qui offre un processus facilitant la découverte active d'un domaine dans lequel il n'est pas simple d'être invité.e.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3243, 21 janvier 2022, pp. 16-20.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Prestation de compensation du handicap, MDPH, Handicap, Aide financière, Citoyenneté, Intégration, Parentalité, Financement, Logement, Scolarisation, Insertion professionnelle, Accessibilité, Animal
La loi de 2005 a acté l’obligation de solidarité de la société à l’égard des personnes handicapées. Dans la foulée, la prestation de compensation du handicap (PCH) a été créée. Afin de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires, celle-ci a évolué et en 2021, une PCH « parentalité » a vu le jour.
Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 7-20.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enquête, Récit de vie, Diplôme, Québec
La jeunesse pose problème quand il s’agit de l’envisager sous l’angle sociologique afin de savoir comment les jeunes s’insèrent dans la société ou, plus exactement, dans la vie sociale. En effet, la jeunesse correspond à une courte période de l’existence, sujette aux aléas de l’entrée dans la vie adulte. Comment peut-on, dans ces conditions, saisir la vie d’une personne pour qui l’intégration à la société est en voie de se faire ?
Les problèmes, on le devine, sont d’ordre à la fois théorique et méthodologique. Le présent article cherche à les cerner à la lumière de deux enquêtes conduites à dix ans d’intervalle auprès d’une même cohorte de jeunes, en vue d’appréhender concrètement leur insertion sociale et professionnelle au terme de leurs études universitaires. Un retour sur cette expérience qui remonte à plusieurs années met ici au jour la pertinence que peut revêtir une étude longitudinale auprès des jeunes, dont le récit de vie paraît constituer la méthode idéale malgré les difficultés qu’elle ne manque pas de soulever d’entrée de jeu.