PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 247-248, mai-juin 2020, pp. 9-13.
Mots clés : Administration, Bureaucratie, ARS, Politique sanitaire, Santé publique, Établissement de santé, Hôpital, École, Établissement scolaire
Alors que notre pays tente de sortir de la crise sanitaire avec d'importantes difficultés économiques et sociales à surmonter, l'heure est désormais venue de tirer les premiers enseignements. Car les pandémies peuvent se révéler de précieux révélateurs des dysfonctionnements institutionnels et administratifs.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 121-133.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Technologie numérique, Non-recours, Accès aux droits, Relation travailleur social-usager, Administration, Illectronisme
La dématérialisation des relations administratives peut engendrer du non-recours aux prestations sociales et aux services. Ce risque concerne en premier lieu les populations en manque d’autonomie numérique qui, souvent, sont celles qui ont le plus besoin de recourir à des aides sociales pour s’en sortir au quotidien. Toutefois, le problème n’est pas uniquement celui de l’inclusion sociale d’une population moins autonome. Il n’est pas seulement – ni même principalement si l’on se situe sur le plan de la démocratie – celui de barrières supplémentaires dans l’accès aux droits, mais également – sinon surtout – celui de la suppression d’un vaste espace de relations en face à face, où il est possible d’exprimer et de comprendre les raisons d’un non-recours dans un grand nombre de situations. Le risque du numérique est non seulement de pouvoir engendrer du non-recours mais aussi et surtout d’empêcher de l’entendre et de le prévenir.
Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 141-145.
Mots clés : Sécurité, Terrorisme, Organisation administrative, Administration, Radicalisation, Coopération, Confiance, Service social
Depuis les « moments emblématiques » de janvier et novembre 2015, nous assistons aux remaniements de l’administration sociale. En ces temps de menace terroriste, les questions de sûreté sont devenues un domaine partagé entre les secteurs public et privé. Les professionnels liés à l’administration sociale seront de plus en plus fortement impactés par ces enjeux associés à une stratégie globale de maîtrise des risques. Ils devront en mesurer les limites en termes de coopération avec les services de renseignement et/ou sécuritaires.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série n° 29, mars 2020, pp. 4-94.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration, Réforme
Sur le plan règlementaire, l'année 2019 fut davantage une année de préfiguration qu'une année de grosses réformes. Des groupes de travail, des chantiers de réflexion, beaucoup d'éléments "dans les tuyaux", mais finalement peu de publications au Journal officiel de textes complètement aboutis. On peut noter tout de même une avancée importante avec la création du Cpjeps (Certificat professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) et du Bac Pro "animation - enfance et personnes âgées". L'arrivée de ces deux diplômes généralistes accesibles à de très jeunes gens ne sera pas sans conséquence sur les places respectives des diplômes de l'animation volontaire (Bafa/Bafd) et de l'animation professionnelle. La réforme du Bafa et du Bafd en cours, qui comprend notamment l'abaissement de l'âge d'inscription au Bafd de 21 ans à 18 ans (décret du 5 février 2020), sera à situer dans cette perspective. Mais d'encore plus gros chantiers sont à venir.
En premier lieu, la réforme territoriale de l'Etat verra dès juin 2020 la transformation des DRJSCS, des DDCS et DDCSPP en DRAJES (Délégation régionale académique de la Jeunesse, de l'Engagement et des Sports) et DDAJES (Délégation départementale académique de la Jeunesse, de l'Engagement et des Sports), adossés aux Services locaux de l'Education nationale. Le déploiement du SNU (Service national universel), future huitième catégorie d'ACM qui jusitifie la place centrale du mot "Engagement" dans le nouveau nom de ces délégations, devrait prochainement devenir obligatoire et réellement universel. Cela interroge aussi, à plusieurs titres. Quelle est la valeur d'un engagement lorsqu'il devient obligatoire ? Les jeunes mobilisés au sein du SNU auront-ils encore envie de passer le Bafa pour donner de leur temps auprès des plus jeunes ? Puisse ce guide aider organisateurs, directeurs et animateurs à continuer à transmettre aux plus jeunes, dans la plus grande sécurité physique et affective, la joie de vivre, le goût de l'aventure et l'attention aux autres qui sont la base de leur beau métier.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3142, 17 janvier 2020, pp. 34-35.
Mots clés : Territoire-Logement, Accompagnement de la personne et identité, Exclusion sociale, Pauvreté, Égalité, Accès aux droits, Logement, Prestation sociale, Accès aux soins, Non-recours, Administration
Peut-on sortir de la condition de sans-abri ? C’est la question à laquelle Anne-Sophie Ranaivo, qui consacre ses recherches aux personnes en situation de précarité et de vulnérabilité sociale, tente de répondre dans sa thèse « Sans domicile fixe et droit ».
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3141, 10 janvier 2020, pp. 28-32.
Mots clés : Lien social-Précarité, Femme, Maternité, Nourrisson, SDF, Hébergement, Accès aux droits, Accès aux soins, Administration, Paris
A Paris, deux centres gérés par l’association Aurore accueillent des femmes sans abri à la sortie de la maternité. Censés leur offrir un hébergement pour une durée de trois mois avant de les orienter vers des structures plus pérennes, ces lieux doivent jongler entre des dispositifs de sortie saturés et des situations administratives inextricables.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3138, 13 décembre 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Insertion sociale, Politique sociale, Coopération, Administration
Dossier composé de trois articles :
Plan maladies neurodégénératives : stop ou encore ?
Vers une société inclusive pour les malades Alzheimer
« Nous craignons une nébuleuse du handicap qui englobe Alzheimer »
Article de Mariette Kammerer, Myriam Léon, Nadia Okbani
Paru dans la revue Lien social, n° 1262, 26 novembre au 9 décembre 2019, pp. 18-24.
Mots clés : Travail social : Établissements, CAF, Travailleur social, Administration, Accompagnement social, Relation travailleur social-usager, Bouches du Rhône
Travail social en CAF Un îlot préservé ?
Reportage - CAF virtuelle
Entretien avec Nadia Okbani- Militant ou exécutant
Paru dans la revue Plein droit, n° 123, décembre 2019, pp. 33-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Personne âgée, Vieillissement, Isolement, Café, Socialisation, Solidarité, Logement, Relation, Usager, Administration, Association, Accompagnement social, Paris
En 2003, l’association Ayyem Zamen, qui se mobilise auprès de personnes migrantes vieillissantes en situation de précarité économique ou de fragilité sociale, ouvre le premier Café Social dans un quartier populaire parisien. Moncef Labidi, son fondateur et directeur pendant 16 ans, revient sur la création de ce lieu, sur le lancement des « domiciles partagés » et sur les combats portés par l’association.
Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 12-18.
Mots clés : Travail social : Métiers, Mineur isolé étranger, Droit des étrangers, Travailleur social, Avocat, Éthique, Immigration, Politique, Déontologie, Administration, Police
Cet article tente de décrire les difficultés que rencontrent les travailleurs sociaux dans leur pratique de l’accompagnement des demandeurs d’asile et mineurs isolés étrangers. Il s’agit d’un état des lieux tiré des expériences de l’auteur en tant qu’avocate spécialisée en droit des étrangers.
La mise en œuvre d’une politique de l’État français, toujours plus attentatoire aux droits de ces populations, vient ébranler les convictions des travailleurs sociaux. Ces derniers sont amenés à redessiner les contours de leur pratique et décident avant tout de suivre leur éthique personnelle et professionnelle.