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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Jeunes : des jeux pour prévenir les risques

Article de Marie Nahmias

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3182, 30 octobre 2020, p. 14.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Travailleur social, Accompagnement, Pratique professionnelle, Association, Formateur, Approche globale, Prévention, Jeune, Communication verbale, Parents

S’ils passent une grande partie de leur temps connectés, les « digital natives » n’en restent pas moins vulnérables face aux outils numériques. Souvent moins agiles qu’eux, les travailleurs sociaux peinent à les accompagner dans leurs pratiques. Certaines associations et formateurs indépendants parviennent toutefois à développer de nouvelles approches.

« Le temps du social n’est pas celui du clic »

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3182, 30 octobre 2020, pp. 8-9.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technologie numérique, Accompagnement, Usager, Information, Travailleur social, Formation, Réseau social, Risque, Adaptation, Pratique professionnelle

La transition numérique transforme les pratiques et invite les travailleurs sociaux à acquérir de nouvelles compétences. La dématérialisation impacte également les personnes accompagnées et oblige les professionnels à en mesurer les avantages autant que les risques.

Violences conjugales : entre protection et impuissance

Article de Doriane Lemarchand

Paru dans la revue Lien social, n° 1280, 29 septembre au 12 octobre 2020, pp. 16-17.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Accompagnement, Pratique professionnelle, Mère, Hôpital

La consultation de santé au travail : un espace transitionnel au sein de l'institution aux prises avec les injonctions du nouveau management public

Article de Myriam Froment, Frédéric Garcia, Célye Ferret Bosch

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 265-278.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Bien-être, Collectivité territoriale, Conditions de travail, Environnement socioprofessionnel, Étude de cas, Expérience, Fonction publique, Institution, Organisation, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Risques psychosociaux, Santé, Souffrance psychique, Vie institutionnelle

Notre société fait face à des mouvements contradictoires : les institutions sont plébiscitées et rejetées, entre attente abyssale d’aide, nécessaire affiliation pour les solliciter et défiance. Après avoir mentionné certains fondements théoriques des dispositifs d’accompagnement, l’objectif des auteurs est d’éclaircir le positionnement de la consultation de santé au travail au sein de l’institution en tant que gage de neutralité, de sérieux et d’authenticité. Les psychologues sont intriqués dans des mouvements paradoxaux dont ils tentent de se dégager afin de gagner en neutralité tout en s’affiliant à la fois à l’institution et aux bénéficiaires de leurs dispositifs. La consultation en santé au travail doit garantir la sécurité psychique des personnels. Quelles sont les collusions ou antagonismes auxquels font face les psychologues ? Quelle préemption est à l’œuvre entre les valeurs de l’institution, du service public, du psychologue et les attentes des agents ?

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Surveiller, veiller, accompagner : rupture ou continuité ?

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 10-11.

Mots clés : Travail social : Métiers, Surveillant de nuit, Nuit, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Conditions de travail, Pratique professionnelle, Profession

Le terme accompagnement fait désormais partie intégrante du langage des aidants professionnels au point d'être quelque peu galvaudé. Pourtant, l'esprit de l'accompagnement est de cheminer auprès de la personne vulnérable afin d'être au plus près de ses besoins et de ses attentes. D'abord pensé pour la journée, il s'est très lentement étendu à la nuit au point de faire émerger en 2002 un nouveau métier : surveillant de nuit qualifié (SNQ). Reste que l'accompagnement de nuit doit assurer une reconnaissance de la personne dans ses particularités et sa globalité.

La nuit en établissement

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Établissement pour personnes âgées, Établissement pour personne handicapée, Travail de nuit, Surveillant de nuit, Accompagnement, Usager, Trouble du sommeil, Trouble du comportement, Pratique professionnelle, Activité, Rythme, Santé, Maladie, Conditions de travail, EHPAD, Assistant de soins en gérontologie, Nuit

Niveau de responsabilité élevé, autonomie, rigueur : les qualités du travail de nuit requièrent inévitablement de l'expérience pour les professionnels qui accompagnent, en effectif réduit, des personnes âgées ou en situation de handicap. Intervenant sans la présence de leur hiérarchie et sans le soutien des équipes pluridisciplinaires, les travailleurs de nuit dits "veilleurs" ont longtemps été mal considérés... et cantonnés aux rondes et autres surveillances d'usagers alités ou endormis. Mais force est de constater que, la nuit, dans les les institutions, le silence et le sommeil ne règnent pas sans partage. Il y a les insomnies, les déambulations, les angoisses, les troubles du comportement, les fins de vie et autres urgences médicales à gérer : autant d'imprévus qui demandent réactivité et maîtrise de soi. Au fil des années, l'accompagnement de nuit a évolué. Les pratiques professionnelles ont changé, comme c'est aussi le cas pour les interventions en journée. Dans de nombreux établissements, les résidents ne sont plus couchés avant le départ des équipes de jour. Des activités en groupe ou individuelles sont proposées au cœur des soirées et même au milieu de la nuit, avec toutefois toujours le même objectif : accompagner les usagers vers l'endormissement. La collectivité veille de plus en plus sur le rythme des usagers et la qualité de leur sommeil, mais également sur la santé des professionnels. Et pour cause, les différents rapports ont mis en évidence les effets néfastes sur la santé du travail de nuit. Problèmes de sommeil, troubles métaboliques, prises de poids, diabète, cancers, maladies coronariennes... Cette liste non exhaustive interroge. Les rapports nationaux et d'expertise ne peuvent donc plus être ignorés. C'est pour cette raison que, sur le terrain, de nouvelles organisations voient le jour. Si la continuité de service est toujours recherchée, l'amélioration des conditions de travail pour les équipes de nuit, tout comme le respect du rythme des résidents, fait désormais partie des priorités de l'accompagnement nocturne en établissement.

Aller bien pour mieux apprendre : accompagner le changement

Article de Marie Dominique Durand

Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 6-20.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation à la santé, Bien-être, Accompagnement, Changement, Réussite scolaire, Santé, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Pédagogie, Réfèrent, Établissement scolaire

Mon objet d’étude s’appuie sur le dispositif académique « Aller bien pour Mieux Apprendre » (ABMA). La démarche ABMA consiste à mettre en œuvre une dynamique au niveau de l’ensemble des établissements scolaires, afin d’améliorer le climat scolaire et favoriser la réussite de tous. Les différentes modalités d’accompagnement permettent aux établissements de s’approprier la démarche et consistent à amener les établissements scolaires à prendre en compte la santé et le bien-être des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative. Cette recherche met en évidence le nécessaire renouvellement des pratiques au sein des établissements, afin de prendre en compte le « mieux-être » et le « mieux-vivre ensemble » de l’ensemble de la communauté éducative favorisant la réussite de tous. Cette recherche me permet d’affirmer l’importance d’un accompagnement effectué par des référents départementaux (professionnels de l’Éducation nationale) au sein des établissements pour permettre la mise en œuvre de la démarche ABMA et pour initier et favoriser le changement. Il en résulte que les modalités d’accompagnement s’adaptent aux établissements et sont en lien avec les compétences propres développées par les référents départementaux.

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L’approche systémique pour lutter contre l’échec scolaire

Article de Aurélie Gastineau

Paru dans la revue Forum, n° 161, septembre 2020, pp. 33-40.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Approche systémique, Échec scolaire, Service social, Entretien, Assistant de service social, Établissement scolaire, Famille, Pratique professionnelle, Accompagnement, Décrochage scolaire, Relation famille-institution, Innovation, Créativité

La lutte contre l'échec scolaire est l'une des principales missions de l'assistant social scolaire. Pour y répondre au mieux, il est essentiel d'aller au-delà de « l'élève problème » et de comprendre comment cet échec est vécu au sein de sa famille. La systémie est une approche permettant d'innover dans les pratiques, de faire « le pas de côté » nécessaire pour accompagner plus globalement l'inadaptation scolaire de certains jeunes.

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Préserver les capacités restantes

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 38, juillet-septembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Adaptation, Pratique professionnelle, Auxiliaire de vie sociale, Projet individualisé, Observation, EHPAD, Stimulation, Autonomie

Les déficits, les pertes et les incapacités sont toujours répertoriés et connus des équipes à l'ère de la prise en charge de la dépendance. Or, depuis quelques années, certains professionnels ont décidé de changer de regard sur les personnes fragilisées par la maladie d'Alzheimer. Et pourquoi ne pas, au contraire, mettre en avant les capacités préservées ? Car malgré les atteintes cognitives, les personnes sont encore capables de réaliser des actes de la vie quotidienne. Encore faut-il que les professionnels procèdent à une évaluation efficace des capacités restantes et soient en possession des bonnes clefs. Et c'est là que le bât blesse. Les grilles habituellement utilisées comme AGGIR, pour ne citer qu'elle, révèlent justement les incapacités. Dépendance versus autonomie ? Pour sortir de ce cercle vicieux, les soignants doivent se tourner vers d'autres outils pour ensuite adopter la bonne attitude. C'est en observant qu'ils peuvent mieux connaître la personne et savoir exactement ce dont elle est encore capable de faire. C'est en détectant les capacités préservées que l'accompagnement peut s'adapter. Il ne s'agira alors plus de prendre en charge mais de guider. C'est un réel changement de pratique et de culture professionnelle que de plus en plus de professionnels adoptent. Certains depuis longtemps, que ce soit les disciples de l'Humanitude, de la méthode Montessori adaptée aux personnes âgées ou encore Carpe Diem et Ama Diem. Cette révolution des pratiques ne se décrète toutefois pas. Les professionnels de terrain doivent être accompagnés, sensibilisés et dotés d'outils pragmatiques. En établissement mais aussi à domicile. C'est d'ailleurs un autre défi pour les auxiliaires de vie sociale qui doivent promouvoir l'autonomie des personnes aidées. Ce n'est pas qu'une question de temps ou de moyens financiers mais bien de regard et d'accompagnement différenciés.

Inventeurs au quotidien

Article de Yannick Martin, Christian Borie, Héloïse Trinot, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1276-1277, 30 juin au 31 août 2020, pp. 5-43.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur spécialisé, Pratique professionnelle, Lieu de vie, CHRS, Soins esthétiques, Ferme pédagogique, Travailleur handicapé, Milieu ordinaire, Innovation sociale, Observation participante, Vie quotidienne, Télétravail, Accompagnement, Téléphone, Relation éducative, Témoignage

Innover ! L’injonction est partout, dans les discours politiques, les appels à projets, les plans gouvernementaux ; l’économie sociale et solidaire en a fait son totem. Quelle signification se cache derrière ce mot-valise devenu élément de langage ? Qu’est-ce qu’innover pour les travailleurs sociaux alors que l’inventivité fait partie, depuis toujours, de leur ADN ? Entre injonction à l’innovation et invention au quotidien, ils racontent leurs pratiques. Comment, dans un entretien, une démarche, une visite à domicile, une activité éducative, ils ont profité d’un interstice pour inventer ? Comment ce terme d’invention résonne pour eux ?

L’imagination au pouvoir
- Éducateur, inventeur spécialisé par Yannick Martin
- Entre institution et création, les lieux de vie par Christian Borie
- De mèche avec les résidents par Héloïse Trinot
- Une journée à la ferme par Zorah Viola
- Maître-mot : bricoler par Nathalie C.
- Rituels par Nathalie Garrigou

Innovation, injonction ou impulsion
- Casser le « moule à gestes » par Stan Estival
- Coconstruire les interventions de demain par Germain Delalande
- Arrêtons d’innover, faisons du social ! par Marine Bruneau
- Nomade en transhumance par Jonathan Louli
- Cycle de vie d’une invention par Marie-Pierre Auger

L’inventivité confinée
- Réinventer le quotidien par Natacha Aubry et Thierry Trontin
- Au bout du téléphone par Nicolas Auvray
- Clinique du confinement par Charline Chardavoine
- Visio ou pas visio ? par Delphine Moras
- Fabriquer son métier par Lauren Dompnier
- Huis clos révélateur par Bonnie Rataud