PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Qu’est-ce que l’intelligence ? Est-elle une ou multiple ? Peut-on vraiment la mesurer ? La stimuler ? Ou au contraire l’éteindre ? Pourquoi les enfants précoces fascinent-ils autant ? Comment donner une place réelle à toutes les personnalités, à toutes les aptitudes, sans étouffer les talents atypiques ni céder à la démagogie ? Ces débats reçoivent aujourd’hui des réponses renouvelées sous l’impulsion des sciences cognitives et des études comparatives internationales. On connaît mieux la façon dont se forment et se développent l’intelligence, les circuits cérébraux des processus cognitifs, leurs stimulants et leurs entraves. Ces travaux participent à une redéfinition de l’esprit humain, cristallisent des enjeux de société, impliquent une nouvelle façon de concevoir l’enfant, son développement, son éducation. Ce dossier, composé avec les meilleurs spécialistes actuels, propose un état des lieux des savoirs, des inconnues et des débats actuels, de manière à permettre à chacun de s’en saisir pour en discuter collectivement en connaissance de cause.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 255, mars 2018, pp. 8-11.
Mots clés : Enfance-Famille, Apprentissage, Psychologie du développement, Enfant, Relation adulte-enfant, Acquisition des connaissances, Motricité, Développement cognitif, Adulte, Communication, Acquisition du langage
Le développement de l’enfant durant ses trois premières années implique l’acquisition de nombreuses compétences. Parmi celles-ci, la motricité, la communication et l’autocontrôle sont primordiales. Par son regard attentif, l’adulte accompagne l’enfant dans ses apprentissages en favorisant ses découvertes et en le laissant progresser à son rythme.
Article de Emile Courtois, Catherine Gueguen, Miriam Rasse, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 312, décembre 2017, pp. 11-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Professionnel de l'enfance, Jeune enfant, Émotion, Communication non-verbale, Développement, Cerveau, Souffrance psychique, Empathie, Médiation, Relation adulte-enfant, Pleurs, Son, Attachement, Stress, Apprentissage, Corps, Temps, Éducation, Pikler (Emmi), Loczy
Outil indispensable de communication pour les tout-petits, l'émotion doit être accueillie par les professionnels de la petite enfance. Comment se recentrer autour des émotions de l'enfant ? Quel comportement adopter face à elles ? Les neurosciences affectives nous montrent que la prise en compte des émotions peut avoir un impact sur le développement du cerveau. Pleurs, morsures et autres émois ne sont donc pas à traiter à la légère. L'approche piklérienne ou bien encore les systèmes dits "intégrés" nous offrent quelques réponses afin de prévenir la souffrance psychique du jeune enfant.
Article de Jacqueline Nadel, Etienne Sagnier, Charles Tijus
Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 2, avril-juin 2017, pp. 263-275.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Enfant, Autisme, Apprentissage, Observation, Film, Perception
L’article présente une méthode innovante d’apprentissage par observation destinée aux enfants non verbaux avec trouble du spectre de l’autisme. Elle consiste à filmer l’enfant dans divers contextes de façon à constituer une bibliothèque de mouvements et d’actions décrivant son répertoire moteur. On réalise ensuite des montages vidéo créant des actions fonctionnelles nouvelles pour l’enfant à partir des primitives d’actions de son répertoire moteur. L’enfant visionne ces montages sur tablette. Il se voit alors réalisant des actions qu’il n’a jamais produites mais dont les composantes font partie de son répertoire moteur. Nos observations filmées montrent que les enfants sont très attentifs à se voir faire et sont ensuite capables de reproduire l’action nouvelle en l’ayant juste visionnée : les sensations proprioceptives et somatotopiques de leurs propres primitives d’action peuvent en effet être rappelées.