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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 281

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L’éthique de la protection de l’enfance

Article de Fabrice Gzil

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 15-24.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Éthique, Vulnérabilité, Philosophie, Valeur sociale, Identité

On peut entendre l’expression « éthique de la protection de l’enfance » en deux sens : comme l’ensemble des règles et des principes éthiques auxquels la protection de l’enfance devrait se conformer, ou comme les raisons d’ordre éthique qui rendent la protection de l’enfance légitime ou nécessaire. Cet article choisit la seconde option et s’interroge sur le sens et la valeur de la protection de l’enfance, plus spécifiquement sur le sens du mot protéger en protection de l’enfance, et sur la façon dont il faut comprendre la vulnérabilité qui en est la raison d’être. Nous suggérons que la protection de l’enfance – en tant que protection d’être vivants, humains, en développement et en devenir – vise à préserver une intégrité et une identité, mais doit moins être comprise comme la conservation d’une « mêmeté », que comme le développement d’une « ipséité », à la fois physique, psychique et sociale.

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La conférence familiale : une autre éthique de l’intervention ?

Article de Marie Pierre Auger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 237-251.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Pratique professionnelle, Travail éducatif, Famille, Réunion, Décision, Échec, Souffrance, Éthique, Intervention sociale

Les conférences familiales se sont construites il y a trente ans en Nouvelle-Zélande où les Maoris, peuple autochtone, revendiquaient le droit à agir de façon autonome des institutions qui les accompagnaient dans le respect des pratiques sociales communautaires. Cet outil, aujourd’hui innovant en protection de l’enfance en France, vise à confier à une famille et son réseau les décisions pouvant réduire le danger vécu par l’enfant.
Dans le cadre d’une recherche doctorale réalisée au sein du Centre de recherche en éducation familiale de l’université Paris Nanterre, un recueil de données mené auprès de professionnels de la protection de l’enfance formés aux conférences familiales met en lumière que leur émergence vient répondre à un sentiment d’échec de leur mission. Celui-ci engendre une souffrance éthique définie par M. Jean-Philippe comme « un malaise des salariés pour qui les contraintes imposées par le système sont contradictoires avec leur mission ».

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Comment dire et penser l’engagement dans le travail social ? Raboter les langues de bois

Article de Jonathan Louli

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 67-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Langage, Éthique, Implication personnelle, Militantisme, Interprétation, Représentation sociale, Politique

Contre les langues de bois technocratiques et marchandes, les travailleurs et travailleuses sociaux « engagés » revendiquent souvent une démarche éthique, un projet politique… Mais ces manières de dire et penser les engagements sont-ils bien des fins en elles-mêmes ? Ne relèvent-elles pas elles aussi d’une forme d’idéalisme, ou de… langue de bois ?

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Le social pour panser les maux, des mots pour penser le social. Entre glissements sémantiques et glissements idéologiques

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. I-XII.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social, Projet, Éthique, Contrôle, Reconnaissance, Langue, Évolution, Sémantique, Institution

Les glissements sémantiques qui traversent le secteur social sont nombreux. Ils sont à la fois reflets et vecteurs de bouleversements idéologiques profonds, et viennent remettre en cause l'essence profondément humaniste des professions. Ainsi en est-il de la montée en puissance des logiques de « projet », de « contrôle », et de « contrat », à laquelle viennent s'ajouter les injonctions à la « distance à l'usager ». Toutefois, loin de s'y résigner, nombre de travailleurs sociaux répondent au dévoiement des mots par l'utilisation d'un vocabulaire « de résistance ». « Éthique », « autonomie professionnelle », « reconnaissance » et « relation » apparaissent comme de possibles réponses ; sans doute les plus belles armes pour préserver le sens des pratiques des travailleurs sociaux...

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Le travail social et l'expertise des "savoirs ordinaires"

Article de Dominique Denimal

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 136-139.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation travailleur social-usager, Pouvoir, Assistance, Philosophie, Sémantique, Éthique, Politique sociale, Savoir, Expertise, Foucault (Michel)

Thierry Gutknecht, dans son livre "Actualité de Foucault. Une problématisation du travail social", propose une analyse du travail social à partir des principaux concepts de Michel Foucault. Il montre que la philosophie foucaldienne révèle le risque historique et politique d'un système de domination des professionnels sur les personnes accompagnées par les services sociaux.

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Psychanalyse, clinique et travail social à l'université

Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil

Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.

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Comprendre les tensions vécues par les parents d'accueil : l'apport de l'éthique critique

Article de Marie Pierre Joly, Marie Andrée Poirier, Annie Pullen Sansfaçon

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 29-36.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accueil familial, Protection de l'enfance, Éthique, Législation, Professionnalisation, Relation équipe éducative-famille, Affectivité, Parentalité, Valeur sociale, Comportement, Québec

Au Québec, les conditions d'exercice du rôle de parent d'accueil (c'est ainsi que sont désignés les assistants familiaux) en protection de la jeunesse ont connu d'importants changements avec l'adoption, en 2009, de la loi sur la représentation des ressources (LRR ; Gouvernement du Québec, 2009). Ces changements s'inscrivent dans un mouvement vers une plus grande professionnalisation de l'accueil familial qui s'observe dans plusieurs pays.

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L’accompagnement des personnes sans-abri au prisme d’une éthique partagée

Article de Catherine Dekeuwer, Yoann Jeanselme, Tiphaine Lacaze

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 171-182.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Exclusion sociale, Accompagnement social, Insertion sociale, Éthique, Consentement, Contrainte, Étude de cas, Samu social

Les situations rencontrées par les professionnels sur le terrain du sans-abrisme sont d’une complexité majeure : difficulté de penser une inclusion dans un système en crise économique et sociale, normalisation du travail social d’aller vers, exercice des droits de l’usager en contexte contraint… Comment, au-delà des dilemmes et impasses qui se posent aux professionnels et aux personnes accompagnées, amener une ressource de pensée adaptée à la singularité de chaque situation et laissant vivace le désir d’agir avec l’autre et pour l’autre ? Cet article, au travers d’une étude de cas qui met en jeu les notions juridiques de consentement et de contrainte de la personne, met en avant les apports d’une réflexion éthique collégiale.

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L’accompagnement social face à l’incertitude et à la défiance : les effets induits de la Covid‑19

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 153-170.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Accompagnement social, Épidémie, Contrainte, Consentement

La crise sanitaire provoquée par la Covid-19 modifie en profondeur les conditions de la vie en société en raison d’exceptionnelles restrictions des libertés. Le principe de distanciation, notamment, accentue les difficultés à trouver un équilibre entre les nouvelles contraintes et le consentement des personnes. Il donne une actualité particulière aux dilemmes éthiques qui ont marqué toute l’histoire du travail social et auxquels s’ajoutent deux préoccupations : la confrontation accrue à l’incertitude et le renforcement de la défiance des personnes accompagnées vis-à-vis des conditions dans lesquelles elles sont censées être aidées. Cela conduit à repenser les modalités de l’accompagnement social.

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Quels repères éthiques pour penser le consentement en institution ?

Article de Lucas Bemben

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)

Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.

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