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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 81 à 90 sur un total de 240

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De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

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Recherche Action Collaborative en travail social : les enjeux épistémologiques et méthodologiques d'un bricolage scientifique

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 37-50.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Travail social, Innovation sociale, Savoir, Compétence professionnelle, Travailleur social, Recherche, Méthodologie, Épistémologie

Le développement de Recherche Action Collaborative dans le travail social est le véhicule inédit d’une forme de scientifisation de ce champ professionnel, qui développe une compétence scientifique des travailleurs sociaux au service de l’efficacité des dispositifs d’intervention sociale. Les enjeux sont alors aussi bien épistémologiques que méthodologiques. À travers une expérience de plusieurs RAC, l’auteur de cet article décline les enjeux structurants de cette démarche de recherche qui articule les savoirs universitaires, professionnels et d’usage de tous les acteurs du travail social.

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L'histoire de vie, une recherche-action existentielle ? Quelques petites choses que je sais d'elles

Article de Corinne Chaput Le Bars

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 51-60.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Récit de vie, Recherche-action, Analyse comparative, Méthodologie, Participation

La méthodologie de l’histoire de vie a par essence des effets sur les acteurs qu’elle mobilise, et en particulier sur celles et ceux qui acceptent de confier leur récit aux chercheurs et que l’on appelle les narrataires. Une petite comparaison avec la recherche-action existentielle, telle que l’a théorisée René Barbier, depuis le niveau des objets à étudier jusqu’au degré de participation des acteurs, en passant par les effets de transformation sur eux et le monde, permet de l’inscrire pleinement dans la catégorie des recherches participatives. Depuis la préparation de cet article, René Barbier est décédé, le 18 septembre 2017, et nous voudrions ici lui rendre hommage.

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Production des connaissances sur les processus participatifs comme finalité de la recherche

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 61-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Protection de l'enfance, AEMO, Information, Écrit professionnel, Méthodologie

La recherche présentée dans cet article a été conduite pendant plus de trois années dans le champ de la protection de l’ enfance en France, avec les professionnels exerçant les mesures d’ assistance éducative sous le mandat judiciaire (Action éducative en milieu ouvert – AEMO) et avec les représentants d’ ATD Quart Monde. En se basant sur cet exemple, cet article contribue à la réflexion sur les finalités des recherches participatives qui, en l’ occurrence, constituent la production de connaissances sur les processus de recherche engagés. Les processus de recherche influencent la légitimité et l’ appropriation possible des savoirs produits par tous les participants. Cela implique de mettre en discussion les questions cliniques liées à la pratique professionnelle et la pratique de la recherche, ainsi que les questions éthiques liés à l’ asymétrie des places et au pouvoir de et sur la recherche. La posture du chercheur dans ce contexte est loin d’ être neutre. Le chercheur apparaît comme l’ acteur d’ interface qui à la fois organise le processus et participe pleinement à ce processus, dans une articulation des savoirs qui, ensemble, alimentent la totalité de connaissances produites par la recherche participative.

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La lutte contre les discriminations en France : construction et usages d'un espace public

Article de Ewa Bogalska Martin, Aline Prévert

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 101-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Politique, Approche historique, Droit, État, Vie politique, Analyse comparative, Modèle, Expérience, Victime, Reconnaissance

Après avoir longtemps constitué un « impensé » politique, la lutte contre les discriminations (LCD) constitue depuis les années 1990 un espace public, avec un dispositif d’ actions et un réseau d’ acteurs. Ce long chemin de traverse suivi par l’ évolution actuelle de sa prise en charge politique toujours inachevée est révélateur de la complexité de cet objet et de la difficulté de son traitement. Le texte présente les principaux résultats d’ une étude conduite en partenariat avec les grandes institutions de LCD, qui permettent de mieux comprendre la nature des relations qui se tissent entre l’ État, les acteurs impliqués sur ce champ et les « citoyens-victimes » qui cherchent à valider les normes juridiques et sociales prohibant la discrimination.

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L'islam dans une France et une Europe laïques : comment déjouer les pièges de l'extrémisme prétendu musulman ?

Article de Maurice Blanc

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 179-200.

Mots clés : Intégrisme, Radicalisation, Religion, Immigration, Intégration, Laïcité, Islam, Violence, France, Europe

Ce texte analyse la place de l’islam en France et en Europe. Il distingue ses formes pacifiques et ses tendances extrémistes et meurtrières. Il soutient que l’islam devrait avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs que les religions chrétiennes, en France et dans l’Union européenne (UE). Il considère que les explications de l’extrémisme islamiste par les conditions socio-économiques locales, par les séquelles de la colonisation, ou par l’islam, sont complémentaires et ne s’excluent pas mutuellement. L’extrémisme islamiste est à la fois exogène et endogène à la France et à l’UE. Il y a beaucoup à faire en matière de dés-endoctrinement et le système carcéral est inadapté, particulièrement en France. La collaboration de tous les échelons de l’État avec la société civile est requise, dans une démocratie participative repensée et élargie.

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"C'est la culture, idiot !". Les cultures empêchent d'échapper à leur emprise

Article de Tom Storrie

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 161-177.

Mots clés : Protestantisme, Approche historique, Société, Religion, Citoyenneté, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

Cette contribution affirme la primauté du séculier, ou de la laïcité, sur la théocratie. Elle attire l’attention sur le pouvoir énorme exercé par les cultures sur les communautés, pour maintenir le « sens commun » sous la coupe de leurs hégémonies. Dans le Royaume-Uni, la difficulté à surmonter cette inertie culturelle est démontrée par le développement aveugle et lent résultant de la Réforme protestante. Ce mouvement était au début une « théologie de la libération », déclenchée par Martin Luther qui – comme premier « lanceur d’alerte » global – a défié la corruption de l’Église catholique. Seule corporation multinationale existant à cette époque, elle exerçait un monopole de contrôle à travers l’Europe, pénétrant profondément et avec malveillance dans la vie quotidienne. La conclusion pose la question : l’islam est-il sur le point de s’engager dans une « théologie de la libération » qui lui soit propre ?

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A partir de Kamel Daoud : essentialisme et universalisme contre désir de citoyenneté figée

Article de Chérifa Bouatta

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 151-160.

Mots clés : Religion, Islam, Tabou, Valeur, Courant de pensée

Kamel Daoud est un chroniqueur algérien qui soulève les questions les plus épineuses et les plus sensibles, voire les tabous, de la société algérienne. Il s’autorise à critiquer le religieux, à s’exprimer sur la sexualité et l’hypocrisie qui l’entoure, ainsi que sur les frustrations qui en découlent. Il a écrit une chronique (Le Monde, 31 janvier 2016) sur ce qu’on a appelé « les événements de Cologne » où il dénonce les comportements des migrants soupçonnés d’être les auteurs des agressions sexuelles contre des femmes occidentales. Il a été vilipendé, accusé d’essentialisme par des intellectuels occidentaux bien-pensants et voué aux gémonies par des intellectuels algériens, l’accusant de trahison. Ce texte discute les thèses développées par Kamel Daoud et celles des tenants de la morale dominante, tout en contextualisant leurs propos et en ouvrant des pistes de réflexion sur l’essentialisme et l’universalisme (ou l’universalisable).

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L'ambiguïté langagière du terme citoyenneté dans sa relation à la religion dans le monde arabe et musulman

Article de Bilal Shafei

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 47, 2018, pp. 139-150.

Mots clés : Religion, Islam, Citoyenneté, Vocabulaire, Concept

Nous expliquons l’ambiguïté langagière engendrée par l’utilisation abusive des termes citoyenneté, laïcité, droits de l’homme et démocratie, et comment les différentes classes politiques, religieuses, intellectuelles et étatiques s’en servent pour leurs propres intérêts dans le monde arabe et musulman. Nous proposons des termes qui dépassent la problématique actuelle produite par cette utilisation et mettent en valeur l’objectif principal de la citoyenneté qui est l’égalité et l’équité pour tous devant la loi.

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