PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 267-286.
Mots clés : Enfance-Famille, Mutisme, Handicap mental, Jeune en difficulté, Accompagnement, Activité, Groupe, Projet individualisé, Thérapie, Entretien, Famille, Fratrie, Réseau, Approche systémique
Accompagner une jeune qui présente un mutisme sélectif demande beaucoup de temps, de patience et d’engagement de la part des intervenants et nécessite la mise en place d’un projet d’accompagnement autour de quatre axes principaux : une participation de la jeune à des activités de groupe, un accompagnement thérapeutique individuel, des entretiens de famille et/ou de fratrie et une concertation avec le réseau. Ce processus offre des perspectives intéressantes.
Article de Nadine Bosman, Véronique Deblieck, Marc Estenne, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 3-4, décembre 2019, pp. 251-265.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Psychothérapeute, Coopération, Égalité, Différence, Réflexivité
Cet article porte sur notre pratique de la cothérapie avec des couples et des familles dans un centre de consultation privé au cours des douze dernières années. Après un développement sur le concept de réflexivité, nous rapportons comment notre pratique nous a amenés à faire évoluer notre dispositif pour que l’interaction entre cothérapeutes soutienne au mieux la dimension réflexive du travail thérapeutique, puis nous le comparons à ceux qui ont été décrits antérieurement dans la littérature.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 125-145.
Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Couple, Adolescent, Relation enfant-parents, Maintien du lien, Besoin, Qualité, Rôle, Parentalité, Relation familiale
L’objectif de notre étude est d’enrichir la compréhension du concept de coparentalité « satisfaisante » post-rupture conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale ? Nous avons analysé le vécu de cinq jeunes issus de deux couples parentaux hétérosexuels séparés. L’analyse phénoménologique interprétative – IPA (Smith et coll., 2009) nous a permis de dégager deux thèmes principaux qui semblent décrire la manière dont les adolescents vivent la qualité de la relation coparentale de leurs parents après la séparation conjugale : le vécu de la dynamique familiale et la satisfaction de leurs besoins spécifiques.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 89-123.
Mots clés : Travail social : Formation, Approche systémique, Formation, Travail social, Travailleur social, Méthode pédagogique
L’auteur témoigne de son expérience d’enseignement de la systémique. Dans le cadre d’un cours de vingt-quatre heures, il tente de sensibiliser de futurs professionnels psychosociaux à la « pensée systémique ». La pédagogie est résolument centrée sur la « formation » (mobilisation du « vécu » des apprenants) plutôt que sur l’« apprentissage » (mémorisation de concepts). L’auteur explique comment il fait « sentir » le paradigme systémique au départ de quatre principes : 1) Nous n’agissons pas toujours en notre nom propre mais au nom d’un réseau d’appartenance ; 2) Ce que nous appelons un « problème » peut être vu comme une « solution » ; 3) Avant d’engager une aide psychosociale, il y a lieu de questionner le contexte et 4) La collaboration avec la famille ne se décrète pas, elle se construit. Des exemples concrets et des analyses de situation viennent illustrer le propos.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 73-87.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Placement familial, Enfant placé, Relation enfant-parents, Famille naturelle, Approche systémique, Éducateur spécialisé, Parentalité, Compétence sociale, Conflit de loyauté, Relation équipe éducative-famille, Relation enfant-mère, Travail éducatif
À travers cet article, je souhaite partager mes réflexions, à partir de la situation de Léo, sur la façon dont je prends appui sur l’approche contextuelle, dans ma fonction d’éducatrice spécialisée en service de placement familial, dans le cadre de l’accompagnement autour des relations parent-enfant.
Je m’attache à la question du « donner-recevoir », qui permet de faire émerger comme une ressource la capacité de l’enfant à donner et les capacités parentales.
Je m’attache à la question des loyautés, indissociable de la notion de conflit de loyauté dans lequel l’enfant est en prise dans un contexte de placement.
Article de Nicolas Louis Marie Nussbaumer, Marc Grandgirard, Cristina Garcia, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 51-71.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Individu, Thérapie familiale, Approche systémique, Équipe, Psychothérapeute, Formateur, Récit de vie, Théorie, Modèle, Atelier, Expérimentation, Réflexivité, Frank (Ian), Anderson (Tom)
À partir de l’histoire d’une thérapie individuelle devenue progressivement thérapie de famille, ayant impliqué un thérapeute-formateur et une équipe réfléchissante en formation, les quatre thérapeutes qui ont traversé cette aventure thérapeutique évoquent quelques facettes de leur évolution personnelle dans cet atelier qui se veut à son tour expérientiel. Des fragments des évolutions personnelles des quatre jeunes thérapeutes sont racontés à quatre volontaires qui forment l’équipe réfléchissante de l’équipe réfléchissante dans un cercle confidentiel sous la houlette du thérapeute-formateur ; les quatre volontaires sont invités ensuite à échanger leurs propres résonances avec la première équipe réfléchissante. Enfin, dans un troisième temps, le public s’exprime. L’enrichissement de l’atelier par ces divers apports narratifs conduit à une discussion comparative de l’expérience de formation vécue par l’équipe réfléchissante dans cet atelier et dans un autre cadre, celui de l’intervention systémique brève ainsi qu’une comparaison théorique avec le modèle de l’équipe de Ian Frank directement issu de celui de Tom Andersen. La conclusion parlera de sérendipité et d’échange de cadeaux.
La réflexion de notre groupe s’appuie sur un modèle de psychothérapie individuelle d’orientation systémique dite PIOS et propose d’ouvrir ponctuellement le setting « en individuel » à des membres significatifs de l’entourage du patient. Plutôt que de travailler uniquement avec les représentations du patient, nous intégrons la possibilité de travailler avec les forces vives de l’interaction auxquelles les grands courants de la thérapie familiale nous ont sensibilisés.
Les points à aborder dans le dispositif élargi sont soigneusement élaborés auparavant entre thérapeute et patient. Cette rencontre enrichit considérablement la relation thérapeutique. À plusieurs niveaux, de nouvelles perspectives se déploient : une danse différente se met en place entre thérapeute et patient, comme entre ce dernier et ses proches.
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.
En final des 13es Journées consacrées à la rencontre thérapeutique, l’auteur livre ses pensées intimes sur la psychothérapie, inspirées par la phénoménologie et les approches expérientielles de l’existence. Il met toutefois en garde contre une conception de la psychothérapie exagérément égalitaire et antithéorique.