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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Centres-villes : modèles luttes et pratiques

Article de Sylvie TISSOT

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 195, décembre 2012, pp. 4-11.

Mots clés : Sociologie urbaine, Classe sociale, Rénovation urbaine

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Mobilité sociale et ségrégation à athenes : formes de séparatisme social dans un contexte de mobilité spatiale réduite

Article de Thomas MALOUTAS

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 184, septembre 2010, pp. 2-21.

Mots clés : Urbanisme, Mobilité sociale, Mobilité géographique, Inégalité, ATHENES

La ségrégation est une forme de séparatisme social produite par la discrimination ouverte ou par l'agrégation des choix de localisation résidentielle. Un environnement de haute mobilité sociale et de régulation libérale de l'allocation du logement favorise la ségrégation à travers la mobilité résidentielle induite par la mobilité sociale et le triage spatial qui en résulte. L'exemple d'Athènes montre que, même quand ces conditions ne sont pas réunies, le séparatisme social prend des formes différentes qui peuvent aussi neutraliser les effets bénéfiques escomptés de la mixité sociale : ce n'est pas la distance spatiale qui génère la distance sociale, elle est plutôt un moyen par lequel celle-ci se reproduit. Par ailleurs, les inégalités générées par cette ségrégation ne figurent pas sur l'agenda politique athénien, qui a laissé la structure socio-spatiale traditionnelle de la ville se déliter progressivement avec les choix de localisation résidentielle des couches moyennes et supérieures.

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L'enracinement social de la mortalité routière

Article de Matthieu GROSSETETE

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 184, septembre 2010, pp. 38-57.

Mots clés : Classe sociale, Prévention routière, Mortalité

Aucun chiffre officiel en France n'établit de corrélation entre le fait de mourir sur la route et le milieu social alors que ce lien existe pourtant bel et bien. L'absence remarquable de données sur la profession des tués de la route entretient l'idée, largement reçue, que perdre la vie ou se blesser au volant serait lié au seul hasard des déplacements individuels et que nous serions, à l'exception des jeunes hommes, tous égaux devant la mortalité routière. Pourtant, la mortalité routière ne frappe pas au hasard. Les conducteurs appartenant à la catégorie des ouvriers affichent une surmortalité relativement stable dans le temps pendant que les cadres sont sous-représentés dans les accidents mortels. Tandis que les plus démunis meurent sur les routes dans l'indifférence collective, le fait social n'est pas construit comme un problème public. L'enjeu n'est rendu visible que sous une forme particulière, vidée de son contenu social, au prisme de la seule responsabilité personnelle du conducteur.

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