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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sociogenèse et défis du travail social hospitalier

Article de Jean François Gaspar

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 34-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social : Formation, Travail social, Travailleur social, Hôpital, Médecine, Professionnalisation, Reconnaissance, Identité professionnelle

Qu’en est-il aujourd’hui du travail social en milieu hospitalier ? Quelles sont ses spécificités ? Pour aborder ces questions, il importe d’abord de montrer ce que ces spécificités doivent à celles qui se posent plus globalement dans et pour l’univers du travail social. Une des sources les plus prégnantes dans la professionnalisation et la reconnaissance du travail social est sans nul doute celle de la médecine. À cette domination par le champ médical s’en ajoutent d’autres, issues des champs économique, politique et juridique. Comment dès lors donner de la consistance à ce « groupe professionnel » au sein de cet univers tellement dépendant ? C’est aujourd’hui un défi essentiel pour le travail social hospitalier.

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Les temps retrouvés de l’insertion

Article de Pauline Blum, Samuel Neuberg

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 226-227, mars 2019, pp. 104-119.

Mots clés : Travail social : Métiers, Insertion sociale, Temps, Dispositif d'insertion, RSA, Handicap psychique, Travailleur social, Chômeur

La déconstruction progressive de « l’État social » à partir de la fin des années 1970 a bouleversé le type d’emprise temporelle que les dispositifs de prise en charge des populations éloignées durablement des études et de l’emploi exercent sur leurs bénéficiaires. Dans un contexte de réduction des dépenses sociales et de santé, les prises en charge au terme indéfini sont critiquées par les acteurs de terrain, qu’ils soient chargés de l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du Revenu de solidarité active ou de l’accompagnement des personnes handicapées psychiques. Les premiers pointent du doigt les « effets pervers » de l’« assistanat » et de l’« aide ». Les seconds critiquent le placement à long terme en institution, qui est désormais limité aux cas considérés comme les plus lourds. Il ressort toutefois, à la lumière de plusieurs enquêtes ethnographiques portant sur la prise en charge des chômeurs de longue durée et des personnes handicapées psychiques, que le contrôle du temps des populations déviantes n’en revêt pas moins une importance décisive. C’est à cette nouvelle emprise temporelle des dispositifs de prise en charge et aux nouveaux usages du temps dans l’accompagnement des populations éloignées durablement des études et de l’emploi que cet article se consacre.

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L'éducation inclusive dès la petite enfance : une recherche collaborative avec des éducateurs de jeunes enfants

Article de Marie Andrys

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 75-84.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation, Jeune enfant, Parents, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Inclusion

L’inclusion, présentée comme un nouveau paradigme, est définie dans le secteur de la petite enfance comme une éducation qui s’adresse à tous. Les éducateurs de jeunes enfants, au cœur de l’éducation inclusive, mettent en œuvre une mètis professionnelle pour résoudre les conflits éthiques auxquels ils font face au quotidien. Une enquête collaborative autour de l’observation-projet propose d’étudier de plus près les questions que se posent les éducateurs de jeunes enfants au sein d’un Relais d’ Assistants Maternels, d’une ludothèque et d’une crèche à Visée d’Insertion Professionnelle.

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AESH au service d'une école inclusive et bienveillante : quelles compétences éthiques ?

Article de Ulla Maguet, Nathalie Panissal

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 49-59.

Mots clés : Travail social : Métiers, AESH, Professionnalisation, Établissement scolaire, Éthique, Valeur, Intégration scolaire, Inclusion

Cet article s’intéresse à la professionnalisation des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) dans le cadre de l’inclusion d’élève dans des établissements scolaires ordinaires. Ces agents tendent peu à peu à être reconnus comme de véritables professionnels par les textes officiels et la création de diplômes. Nous explorons un élément de leur professionnalisation à travers leur éthique professionnelle. Des entretiens semi-dirigés font ressortir les soucis ou tensions éthiques qu’ils expriment lors de la prise en charge de dilemmes professionnels qu’ils rencontrent. Cette première approche exploratoire montre que les tensions vécues renvoient à des conflits intérieurs qu’ils éprouvent lors de la rencontre des cas particuliers en situation. Ils agissent selon leurs valeurs personnelles et selon la représentation qu’ils ont de leur mission inclusive.

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De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

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Des intervenants sociaux en milieu rural au cœur des espaces de vie et au contact de leurs habitants

Article de Patrick Dubéchot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 113-131.

Mots clés : Travail social : Métiers, Milieu rural, Intervention sociale, DSL, Précarité, Jeune, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Partenariat, Relation travailleur social-usager, Loir et Cher

« Existe-t-il des spécificités de l’intervention sociale en milieu rural ? » Pour tenter de répondre à cette question, une démarche empirique a été choisie : des entretiens ont été réalisés avec des professionnels de l’intervention sociale en milieu rural. Quelques données de cadrage dégagent le profil de la population rurale du Loir-et-Cher : faible niveau de formation de la population rurale, absence d’emploi, mobilité restreinte, voire volonté de rester dans son environnement immédiat, précarité et pauvreté. À travers la parole et l’expérience des enquêtés, ce qui semble spécifique dans leur approche concerne à la fois une conception du métier, une posture professionnelle, une proximité physique dans l’accompagnement des personnes. Ce sont des professionnels du « front office » c’est-à-dire en contact direct avec les personnes et la population.

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La laïcité dans le quotidien des militants et des professionnels

Article de Maryvonne Lyazid

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 125-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement social, Croyance, Pratique religieuse, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Laïcité, Relation éducative, Outil, CNLRQ (Comité national de liaison des régies de quartier), FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers d'assistance privés à but non lucratif), CGET (Commissariat général à l'égalité des territoires), Strasbourg

Depuis le début des années 2000, on a pu assister à la montée en puissance de l’interrogation du secteur social, sanitaire et médico-social concernant les manifestations du fait religieux dans le cadre de l’accompagnement de personnes et dans l’organisation du travail, et les confusions qui pouvaient en résulter concernant les principes de la laïcité. L’auteur a accompagné un certain nombre des grands acteurs de ces secteurs qui ont mené un travail d’approfondissement. Cet article détaille les cinq convergences sur lesquelles débouchent ces cheminements : la nécessaire volonté politique des dirigeants, l’obligation de passer par le relevé des problématiques rencontrées, la nécessaire réappropriation par tous les acteurs des fondamentaux historiques et juridiques de la laïcité, l’élaboration en commun des outils et l’appui à trouver auprès des sites officiels, en particulier au travers des guides produits, les travaux des fédérations, une bibliographie indicative.

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Travail social et religion, le fait laïque en institution

Article de Nacime Chellig

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 111-124.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale et médicosociale, Évolution, Usager, Accompagnement social, Relation éducative, Croyance, Pratique religieuse, Pratique professionnelle, Laïcité, Altérité

L’article brosse d’abord un tableau de l’action sociale à travers la diversité que peut présenter l’usager dans le cadre des dispositifs d’accompagnement social. Percevoir les transformations qui se présentent et qui questionnent dans la relation éducative développe des interactions dans un contexte de tension où les composantes identitaires sont parfois opposées aux principes républicains. Avec l’évolution du travail social se jouent les enjeux de l’accompagnement éducatif en France, notamment en partant de l’idée amplement répandue dans notre société française que la laïcité telle qu’elle est perçue au xxie siècle se veut avant tout une valeur plus qu’un principe. Cet article tend à mettre en évidence les contradictions et paradoxes des personnes occupant parfois une fonction de guidance pour les usagers en situation de fragilité. Cette mise en avant par l’appropriation de schémas identitaires contemporains chez le travailleur social, afin de faire face à la diversité culturo-religieuse de l’usager, démontre parfois à quel point notre société hypersécularisée peut fragiliser la relation éducative.

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Entre dogme et principe : la laïcité mise en acte

Article de Faïza Guélamine

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 97-110.

Mots clés : Travail social : Métiers, Laïcité, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Intervention sociale, Pratique religieuse

Depuis quelques années, les travailleurs sociaux sont exposés à la manifestation de faits religieux. Dans ce contexte, les intervenants se mobilisent autour du principe de laïcité. Selon la traduction qui en est faite, la mise en acte de ce principe aboutit à des orientations distinctes dans les positionnements professionnels et l’accompagnement socio-éducatif proposé aux personnes accompagnées. Considérée comme un dogme occultant tout débat, comme une norme « qui s’impose à tous », ou comme un cadre de travail ouvrant sur des perspectives d’intervention, la laïcité fait l’objet d’usages différenciés. Ainsi, si les organisations du secteur cherchent de plus en plus souvent à expliciter le sens de ce principe, les travailleurs sociaux confrontés aux faits religieux, quant à eux, réagissent en fonction du rapport qu’ils entretiennent avec les questions religieuses et la manière dont elles sont abordées en France. Dans cette perspective, élucider ce que recouvre l’application du principe de laïcité peut contribuer à conforter, à nuancer ou à mettre à mal un ensemble de conceptions rattachées à ce principe.

La perspective du care ou la politique des autres

Article de Pascale Molinier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 1 & 2, juin 2018, pp. 8-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Care, Travail social, Travail des femmes, Féminisme, Éthique, Valeur sociale

Cet article situe la perspective du care, et plus particulièrement celle de « l’école française du care » telle qu’elle s’est développée depuis 2005, dans le champ plus large des théories féministes. Il discute de la place marginale que celles-ci ont longtemps accordée aux affects et aux activités féminisées de l’espace privé. L’autrice revient sur la difficulté de traduire le mot anglais et souligne l’importance d’une « perspective » orientée vers une nouvelle figure du prolétariat : les travailleuses du care – souvent femmes et migrantes. Elle développe ensuite les articulations entre travail et éthique, pour conclure sur ce qui n’est pas le care, à propos de certaines techniques de vente. L’article en son entier insiste sur la dimension critique et politique du care.

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