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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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(Re) trouver du plaisir au travail : mission possible

Article de Laëtitia Delhon

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 99, février 2019, pp. 15-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Plaisir, Travail social, Qualité, Bientraitance

Ecrire dans le social

Article de Joseph Rouzel, Véronique Bodin, Cristos Stamatopoulos

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 100, pp. 5-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Écrit professionnel, Éducation spécialisée, Évaluation, Subjectivité, Atelier d'écriture

La thématique de ce centième numéro s’est imposée comme une évidence : l’écrit dans le social. Un titre qui réunit deux terrains d’action qui, chaque trimestre, mobilisent nos énergies, suscitent notre curiosité, confirment nos convictions à être, à exister comme revue, espace démocratique d’information et d’expression à usage des acteurs du Social à entendre au sens large.

L’Observatoire, qui, année après année, numéro après numéro, thématique après thématique, scrute le Social à travers les écrits des acteurs de terrain, souhaitait ici les convier à "réfl’écrire" à leurs écrits du quotidien.
- Quels sont ces écrits professionnels ?
- Pourquoi les travailleurs sociaux écrivent-ils ?
- Est-ce une obligation, une corvée administrative, un outil au cœur de leur pratique ?
- Quels sont les enjeux de l’écrit ?
- Avérés, sous-jacents, sous-estimés, sont-ils tous bien cernés ?
- Et, enfin, cet exercice de la mise en mots ne mérite-t-il pas davantage d’attention, de prise en main, de prise en conscience ?

De ce dossier, il ressort que les écrits professionnels représentent une dimension incontournable du travail social. Ce sont des enquêtes, des rapports, des compte-rendus d’entretien, des anamnèses, des notes de suivi, des cahiers de communication, des journaux de bord informatisés, des projets individualisés, des PV de réunion, des projets d’institution, des écrits collectifs, des argumentaires dans des dossiers de demande de subsides, des rapports d’activités quand il faut les justifier, et encore des courriers, des courriels, en interne, vers l’externe, à destination des bénéficiaires, ou encore de leur famille, ...

Toutefois, à y regarder de plus près, ces écrits, qui semblent tant aller de soi, posent parfois question. Pointons sans être exhaustifs : une certaine difficulté à écrire quand le pour qui et le pour quoi ne sont pas suffisamment clairs, quand le temps manque car écrire nécessite un temps long, une mise en pensée avant une mise en mots, et que ce temps n’est pas toujours prévu, reconnu ; un certain malaise parce qu’écrire, c’est s’exposer, exposer ses compétences, ses failles, mais aussi s’engager, prendre des responsabilités ; la peur de trop écrire et de ne pas être lu jusqu’au bout ; la peur de ne pas assez dire, de ne pas suffisamment bien traduire l’urgence, la gravité, la complexité de la situation ; la nécessité de peser ses mots ; la frustration à devoir rendre des comptes plutôt que rendre compte, à devoir cocher des cases plutôt qu’écrire ; la question de la place de la subjectivité, des émotions, des ressentis ; enfin, celle de la place de l’usager, de son rapport à l’écrit, de l’accès et de la place qui lui sont donnés, ...

On le voit, la thématique peut être largement explorée, interrogée. Et ce dossier ne suffira pas à épuiser le sujet, d’où l’idée de prolonger la réflexion lors d’une matinée début 2020. On vous tient au courant !

Accueillir et former des publics fragilisés

Article de David Ryboloviecz, François Simon

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 573, janvier 2019, pp. 24-54.

Mots clés : Travail social : Métiers, Écoute, Lieu de vie, RSA, Artiste, Technologie numérique

p. 25 : Le social dans tous ses états
p. 26 : Focus sur un lieu d'accueil et d'écoute
p. 29 : Un exercice d'équilibriste
p. 35 : Projet Tamo
p. 44 : Construire des interstices fructueux
p. 48 : Pour une approche plus sociale du numérique
p. 50 : ACDC une partition pour réussir

De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

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AESH au service d'une école inclusive et bienveillante : quelles compétences éthiques ?

Article de Ulla Maguet, Nathalie Panissal

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 49-59.

Mots clés : Travail social : Métiers, AESH, Professionnalisation, Établissement scolaire, Éthique, Valeur, Intégration scolaire, Inclusion

Cet article s’intéresse à la professionnalisation des AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) dans le cadre de l’inclusion d’élève dans des établissements scolaires ordinaires. Ces agents tendent peu à peu à être reconnus comme de véritables professionnels par les textes officiels et la création de diplômes. Nous explorons un élément de leur professionnalisation à travers leur éthique professionnelle. Des entretiens semi-dirigés font ressortir les soucis ou tensions éthiques qu’ils expriment lors de la prise en charge de dilemmes professionnels qu’ils rencontrent. Cette première approche exploratoire montre que les tensions vécues renvoient à des conflits intérieurs qu’ils éprouvent lors de la rencontre des cas particuliers en situation. Ils agissent selon leurs valeurs personnelles et selon la représentation qu’ils ont de leur mission inclusive.

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L'éducation inclusive dès la petite enfance : une recherche collaborative avec des éducateurs de jeunes enfants

Article de Marie Andrys

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 75-84.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation, Jeune enfant, Parents, Éducateur de jeunes enfants, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Inclusion

L’inclusion, présentée comme un nouveau paradigme, est définie dans le secteur de la petite enfance comme une éducation qui s’adresse à tous. Les éducateurs de jeunes enfants, au cœur de l’éducation inclusive, mettent en œuvre une mètis professionnelle pour résoudre les conflits éthiques auxquels ils font face au quotidien. Une enquête collaborative autour de l’observation-projet propose d’étudier de plus près les questions que se posent les éducateurs de jeunes enfants au sein d’un Relais d’ Assistants Maternels, d’une ludothèque et d’une crèche à Visée d’Insertion Professionnelle.

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Le statut social des intervenants associatifs

Article de Xavier Aumeran

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3090, 28 décembre 2018, pp. 36-42.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Statut social, Bénévolat, Salarié, Direction, Droit du travail

La structure associative implique souvent la présence de bénévoles. Mais elle peut également faire appel à des salariés et à des prestataires. Il est alors important d’identifier le statut et le régime social des rémunérations de chacun de ces intervenants.

Suppression du travail de nuit des éducateurs : à quel prix ?

Article de Julie Berthy

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3089, 21 décembre 2018, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur spécialisé, Travail de nuit, Licenciement, Enfance en danger, Lien social, Travailleur social, Accompagnement social, Confiance

Le collectif des éducateurs des foyers départementaux de Paris réagit à la suppression de leur travail de nuit. Il entend défendre la reconnaissance de leur travail, l’accompagnement éducatif des enfants et le maintien de leur pouvoir d’achat.

Repenser la formation des travailleurs sociaux

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3088, 14 décembre 2018, p. 21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur isolé étranger, Travail social, Formation professionnelle continue, Éducateur spécialisé, Évolution, Changement social

Quel positionnement adopter face au fichier national biométrique ? Faut-il respecter le choix d’orientation d’un jeune mineur isolé quand le secteur choisi est bouché ? Les interrogations sont nombreuses pour les travailleurs sociaux qui interviennent auprès des mineurs non accompagnés et qui étaient réunis à l’occasion de la journée de rencontres organisée par l’Association nationale des cadres du social (Andesi), vendredi 7 décembre.

Reconfiguration des métiers en vis-à-vis de la philosophie du rétablissement

Article de Christian Laval, Jean Mantovani, Delphine Moreau, et al.

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 211-219.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Autonomie, SDF, Logement

Cet article s’intéresse à la manière dont les pratiques professionnelles se sont reconfigurées dans la période expérimentale du « Un chez-soi d’abord » (2011-2015), selon une visée qui conjuguait Housing First et Rétablissement. Comment et dans quelle mesure les équipes d’intervention ont-elles mobilisé des valeurs professionnelles en rapport avec la philosophie du rétablissement tout en inventant de nouvelles règles de métier ? Les nouveaux cadrages politiques et opérationnels de l’intervention, dans les différents temps du programme (début, en routine et fin d’expérimentation), ont mis en exergue les savoirs acquis par expérience et la volonté d’autonomie des acteurs, qu’ils soient locataires, pairs-aidants ou professionnels. Dans ce contexte, les équipes « orientées rétablissement » ont cherché à faire valoir leurs propres critères d’autonomie, en décalage avec ceux produits par les politiques publiques usuelles alors que leur intervention dépendait des partenariats et du cadre institutionnel régissant leur gouvernance.