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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Errances en non-lieux et non-lieux de l’errance

Article de Catherine Alcouloumbré

Paru dans la revue Empan, n° 101, mars 2016, pp. 112-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale-Souffrance psychique, Errance, Rupture, Psychanalyse, Temps, Corps, Précarité

Psychiatrie hors les murs auprès des plus démunis et création d’un centre indépendant, le capsy, lieu clinique d’écoute et d’accompagnement psychanalytique auprès de jeunes adultes en grande précarité, errances, ruptures, non-droit, non-lieux. Comment « adapter notre technique à ces conditions nouvelles » (Freud) ?
Une approche à travers mécanismes de défense et modalités de négation, clinique du déplacement, effets de distorsions du temps et de l’espace, dimension négative, corps déshabités, états de pseudo-psychose, clivages extrêmes du moi et les modes de subjectivation qui en sont produits.

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De la médiation groupale conte à l’émergence du sujet

Article de Gaëlle Légo

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 73-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Thérapie de groupe, Transfert, Conte, Espace transitionnel, Psychose, Dynamique de groupe, Subjectivité, Rêve, Automutilation, Lien social

Dans le traitement de pathologies graves, les groupes thérapeutiques nous autorisent le maniement d’un transfert tant horizontal que vertical. Ce chassé-croisé d’interactions nous permet d’obtenir une fragmentation, non négligeable, des effets transférentiels. Les contes œuvrent comme « enveloppe sécurisante » pour accueillir les affects régressifs, les motions pulsionnelles archaïques. Structurés à partir de la loi de la parole et de la transmission des interdits fondamentaux, ils sont le véhicule d’une codification et d’une organisation de l’expérience sociale et psychique.
Nous verrons, avec Constantin, comment nos interventions consistent d’abord à faire barrage avec la jouissance envahissante d’un réel hallucinatoire. Ensuite, « savoir ne pas savoir » à la place du sujet va lui autoriser une invention singulière. C’est par la dynamique groupale que ce sujet « persécuté » a pu obtenir une relative stabilisation : de la déviation de la pulsion de mort à l’émergence d’une subjectivité.

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