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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les promesses tenues du village Alzheimer

Article de Maxime Ricard, Christian Bellavia

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3212, 4 juin 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accueil, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Activité, Vie quotidienne, Soin, Changement, Équipe soignante, Perception, Rythme, Adaptation, Regard, Participation, Dax

A Dax, il y a tout juste un an, une structure d’accueil pour personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer a ouvert ses portes. Unique en France, ce « village » a pour ambition de maintenir les activités de la vie quotidienne et d’être totalement ouvert sur l’extérieur.

Prévalence des directives anticipées et impact sur le déroulement de la réanimation d'arrêts cardiaques en Ehpad

Article de Jean Marc Agostinucci, Angélie Gentilhomme, Frédéric Lapostolle

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 28-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Décision, EHPAD, Empowerment, Étude de cas, Fin de vie, Hospitalisation, Maladie cardiovasculaire, Méthode, Participation, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Santé, Soin, Statistiques, Urgence médicale, Vieillissement

Les directives anticipées sont d’une grande valeur chez les patients vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Leur prévalence en cas d’arrêt cardiaque a été étudiée. Il est apparu que cette question n’est pas systématiquement abordée. Cela a pour conséquence le recours inopportun à des manœuvres de réanimation qui pourraient être évitées. Une réflexion de fond serait nécessaire sur ce sujet.

Liberté en secteur protégé et Covid-19

Article de Sandrine Vasquez Riart

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 149, mai-juin 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, EHPAD, Émotion, Épidémie, Étude de cas, Gériatrie, Isolement, Liberté, Personne âgée, Psychiatrie, Psychopathologie, Sécurité, Soin, Souffrance psychique, Stress, Vieillissement

Il est difficile au quotidien de concilier la sécurité et la liberté – notamment d’aller et venir – des résidents en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et, de façon plus spécifique, en secteur protégé. Avec l’épidémie de la Covid-19, chacun a pu éprouver les effets du manque de liberté. Cela a pu faire écho à ce que les résidents peuvent vivre au quotidien dans les institutions, où leur liberté est souvent malmenée. Si les effets du confinement commencent à être étudiés dans la population générale, que penser de son retentissement sur des résidents déjà fragilisés par la maladie ? . Comment l’ont-ils vécu ? . La privation de liberté agit sur nos émotions, sur notre psychisme, de différentes manières. Il faudra certainement tirer des enseignements de cette période, notamment concernant l’importance de se sentir libre même en institution.

Les interventions psychosociales : un autre accompagnement possible

Article de Alexandra Marquet, Kevin Charras, Laurence Hardy, Hervé Platelet al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 5, mai 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Médecine alternative, Lien social, Animation socioculturelle, Traitement médical, Qualité de la vie, Vie quotidienne, Soin, Bien-être, Aménagement de l'espace, Adaptation, Trouble du comportement, EHPAD, Repas, Plaisir, Musicothérapie, Mémoire, Émotion, Psychosociologie, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Psychothérapie, Souffrance psychique, Snoezelen (Méthode)

MEDECINES ALTERNATIVES, interventions non médicamenteuses ou interventions psychosociales ? Le débat lexical perdure, signe du chemin à parcourir pour que médecins, psychologues, soignants, thérapeutes, intervenants, financeurs parlent le même langage ; celui de l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et privées de traitements curatifs. Alors que leur dénomination suscite parfois le débat en France, les interventions psychosociales et environnementales (IPSE) sont reconnues au niveau international, et se sont progressivement développées. Derrière ces mots se cachent, selon l’association américaine de psychiatrie, des objectifs précis autour de l’amélioration de la qualité de vie, du fonctionnement psychologique et social des personnes aidées, le tout en s’appuyant sur leurs capacités restantes et leur pouvoir d’agir. En d'autres termes, un avenir possible et de l'espoir malgré la progression des lésions cérébrales. Pas à pas, les soignants ont changé leurs pratiques. Pendant longtemps, face aux symptômes liés à la démence, la seule réponse de soin passait systématiquement par les médicaments. C’est parfois encore le cas. Or, une autre philosophie se dessine avec une volonté d’accompagner et non de guérir. Cette approche aborde les maladies neurodégénératives sous un autre angle. Décider, choisir, s’exprimer sont encore possibles, même à un stade sévère, à condition que l’entourage, familial et professionnel, soit à l’écoute des besoins et que l’environnement architectural soit un support incontournable de l’accompagnement.
UNE OFFRE DIVERSIFIEE… En 2008, la Haute Autorité de santé consacrait une première série de recommandations pour l’utilisation des interventions psychosociales. Treize ans après, les expérimentations et évaluations en France et à l’étranger n’ont eu de cesse de se développer : art-thérapie, repas thérapeutiques, réminiscence, Snoezelen… Sur le terrain, rien ne doit être laissé au hasard : soignants et intervenants formés, indications de traitement, profils des bénéficiaires, constitution des groupes, observation, adaptation et évaluation. L’accompagnement personnalisé reste une condition sine qua non de leur réussite, que ce soit en institution ou à domicile.
UN FINANCEMENT A INVENTER. Comment les interventions psychosociales peuvent-elles se généraliser et s’affranchir des disparités territoriales pour se démocratiser ? Un nouveau modèle économique devra s’imposer pour favoriser leur déploiement, que ce soit en milieu urbain ou rural. Des réponses réglementaires doivent être apportées pour une prescription facilitée et un remboursement assuré. En 2018, suite à sa décision de dérembourser les médicaments "anti-Alzheimer", Agnès Buzyn avait promis qu’aucune économie ne serait réalisée "sur le dos des malades". Qu’en est-il ? Quel fléchage pour ces millions ? A travers ces interventions, un nouveau modèle doit se généraliser pour que les personnes malades et leurs aidants retrouvent leur statut dans la société. Et que les soignants soient réhabilités dans leur rôle d’accompagnants.

L'infection à Covid-19 est aussi une maladie psychogériatrique

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 37-39.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Anxiété, Contamination, Épidémie, Équipe soignante, Étude de cas, Isolement, Maladie infectieuse, Personne âgée, Psychiatrie, Psychopathologie, Risque, Soin, Souffrance psychique, Stress, Vulnérabilité, Vieillissement

Les formes graves de la maladie infectieuse à Covid-19 concernent souvent les personnes âgées fragiles. Elles peuvent induire des manifestations psychiatriques inaugurales ou aggravantes de pathologies psychiatriques sous-jacentes. Certains de ces troubles neuropsychiques persistent après l’épisode aigu et nécessitent une prise en charge spécifique. Médecins et soignants concernés par le soin des malades infectés sont eux-mêmes exposés à des difficultés psychologiques, voire psychiatriques, et sont en recherche d’une aide collaboratrice complétant les actions des secteurs de soins somatiques.

Living lab et technologies pour les personnes âgées

Article de Maribel Pino, Souad Damnée, Hermine Lenoir, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 26-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Déficience cognitive, Développement, Étude de cas, Évaluation, Hôpital, Indicateur, Innovation, Méthodologie, Personne âgée, Recherche, Soin, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Vieillissement

Le living lab est une approche qui encourage la conception et le développement de solutions technologiques innovantes dans un processus de coconstruction impliquant les utilisateurs et les autres acteurs clés. Sa méthodologie développe les technologies du Broca living lab, dédié aux soins des personnes âgées ayant des troubles cognitifs et de leurs aidants.

Vers une meilleure acceptation des gérontechnologies

Article de Anaïs Cloppet Fontaine, Adrien Besseiche, Anne Bérénice Simzac, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 148, mars-avril 2021, pp. 10-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aide technique, Analyse comparative, Coopération, Coordination, Développement, Épidémie, Évaluation, Gérontologie, Innovation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Robot, Soin, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Vieillissement, Danemark, Japon

Les gérontechnologies sont amenées à occuper une place croissante auprès des personnes âgées, de leurs proches et des professionnels qui les accompagnent. Cependant, ce déploiement suscite un grand nombre d’interrogations, craintes et réticences – ou “technoscepticisme” – y compris dans les secteurs sanitaire et médico-social. Des leviers pourraient favoriser une implémentation réussie de ces technologies.

“On mécanise les humains et on humanise les robots”

Article de Brigitte Bègue, Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3198, 26 février 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Robot, Technologie, Consentement, Aliénation, Communication, Éthique, Soin

Quelques robots commencent à faire leur apparition dans les établissements pour personnes âgées dépendantes. Pour Jérôme Pellissier, ils peuvent libérer autant qu’aliéner et posent la question du consentement.

Liberté et contrainte du patient qui déambule

Article de Coralie Carthalade

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 147, janvier-février 2021, pp. 40-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Contention, Déficience cognitive, Éthique, Gériatrie, Hospitalisation, Infirmier, Liberté, Méthodologie, Perception, Personne âgée, Pluridisciplinarité, Prise en charge, Recherche, Risque, Sécurité, Soin, Trouble du comportement, Vieillissement

Le recours à la contention physique comme chimique relève d’une prescription médicale. Il s’agit d’une décision médicale, le plus souvent heureusement prise en équipe. Des responsabilités sont en cause lorsqu’elle est mise en place. Il est nécessaire de les connaître, comme il est indispensable d’avoir connaissance des alternatives. Une étude de la perception soignante de la contention de patients hospitalisés atteints de troubles neurocognitifs et présentant une déambulation excessive a été menée. Ainsi, une démarche éthique permettrait d’adopter une approche plus juste tenant compte des notions de liberté individuelle et collective, de sécurité et de risque.

Une dyspnée fébrile chez un patient âgé

Article de Quentin Rade, Isabelle Gueit, Pierre Louis Hermet

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 147, janvier-février 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Diagnostic, Étude de cas, Gériatrie, Maladie infectieuse, Personne âgée, Prise en charge, Psychomotricité, Soin, Traitement médical, Vieillissement

La pneumopathie à Pneumocystis jirovecii ou pneumocystose est une infection opportuniste bien décrite chez les patients vivants avec le virus d’immunodéficience humaine (PVVIH). Elle peut également survenir chez d’autres patients immunodéprimés. Actuellement, son incidence décroît chez les PVVIH mais augmente chez les autres patients immunodéprimés, notamment chez ceux porteurs d’une pathologie hématologique. Ainsi, chez le sujet âgé, le diagnostic de pneumocystose doit être évoqué devant une pneumopathie subaiguë évoluant vers un syndrome de détresse respiratoire, avec ou sans syndrome interstitiel radiologique, et dans un contexte d’immunodépression.