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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Evaluation des ESSMS : relever le défi

Article de Clémence Dellangnol, Carole Toussaint, Olivier Poinsot

Paru dans la revue Direction(s), n° 211, septembre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Évaluation, Management, Certification, Action sociale et médicosociale, Usager, Haute autorité de santé, Procédure, Relation travailleur social-usager

Annoncée depuis 2019, la nouvelle procédure d'évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) est entrée officiellement en vigueur en avril 2022, après des mois de valse-hésitation. A quelques semaines du grand saut, des questions demeurent sur ses conditions de mise en oeuvre.
Pas surprise par les interrogations des directeurs, la directrice de la section Inspection du Comité français d'accréditation (Cofrac) Carole Toussaint veut rassurer : le secteur social et médico-social n'est pas le premier à basculer de la régulation à l'accréditation.
Pour Olivier Poinsot, juriste au cabinet Accens Avocats, le nouveau dispositif d'évaluation repose sur un socle juridique bancal. Des entorses au droit, mais aussi une fragilité qui pourraient compromettre son effectivité.
A l'automne 2021, une vingtaine de structures ont testé la version quasi définitive du référentiel et de la procédure d'évaluation calée par la HAS. Deux d'entre elles, situées en Haute-Garonne et dans les Hauts-de-Seine, partagent des enseignements.
En 2018, le Centre départemental de l'enfance et de la famille de Gironde a construit sa propre procédure d'usager-traceur. Très structurée, la démarche débouche sur des progrès aux résultats immédiatement perceptibles par les publics et les équipes.

Quand le travail en réseau sert le travail social de réseau autour de l'usager : le cas du Logis Châtelettain

Article de Dorothée Minot

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 53-57.

Mots clés : Territoire-Logement, Travail social, Réseau, Logement social, Réfèrent, Usager, Service public, Belgique

Le travail social en réseau au sein de la société de logement de service public (SLSP) le Logis Châtelettain n'est pas neuf. Dès les années 90, ses gestionnaires ont perçu la nécessité de s'engager dans une démarche sociale afin d'aider au mieux les locataires qui étaient en difficulté. Puis, les cas individuels se complexifiant, cette préoccupation sociale a donné au travail en réseau une dimension institutionnelle, laquelle permet aujourd'hui le travail de réseau autour de l'usager.

Le réseau personnel. Sa prise en compte dans le cadre d'un accompagnement social : un enjeu clinique à part entière

Article de François Wyngaerden

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 22-28.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Réseau social, Santé mentale, Usager, Psychiatrie, Belgique

Notre réseau social personnel, composé en parts variables d'intervenants psycho-médico-sociaux et de non-professionnels (famille, amis et autres), offre de nombreuses ressources essentielles, notamment en termes de soutien matériel, émotionnel ou cognitif. Chez les personnes fragilisées, ce réseau peut jouer un rôle plus déterminent encore, bien qu'il s'avère généralement plus réduit et moins diversifié.
Cet article ce penche plus particulièrement sur le réseau social de 380 usagers de services psychiatriques, analysant les effets de la plus ou moins grande densité ou fragmentation de leur réseau sur la qualité et la continuité des soins qui leur sont proposés, ainsi que sur la place plus ou moins centrale qu'ils occupent dans ce réseau.

Défis et risques du travail en réseau : quelques points d'attention

Article de Christophe Bartholomé

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 111, juillet 2022, pp. 15-21.

Mots clés : Partenariat, Travail social, Réseau, Intervention sociale, Usager, Partage d'informations

Travailler en réseau est aujourd'hui considéré comme un aspect évident de l'intervention sociale. Dans les faits, cependant, il peut très vite s'avérer être une pratique difficile à maitriser, non dénuée d'écueils, voire d'effets contre-productifs. Pour que le travail en réseau apporte une véritable plus-value, cet article épingle ainsi cinq points d'attention, cinq questions sur lesquelles les acteurs du social sont invités à s'interroger et à mener un travail d'évaluation régulier.

Citoyenneté : quand la vulnérabilité fragilise les droits

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Clémence Lacour, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 19, juillet 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Citoyenneté, Accès aux droits, Personne âgée, Personne handicapée, Décision, Dignité, Droit de vote, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Reconnaissance, Usager, Vulnérabilité, Inclusion

ETRE PRIS EN COMPTE.
Symbole par excellence de la citoyenneté, le droit de vote a été élargi en 2019 par la réforme du Code électoral pour que les personnes protégées – notamment celles porteuses d’un handicap mental – puissent avoir le droit de déposer leur bulletin dans l’urne. Cette avancée attendue et saluée par tous ne doit toutefois pas occulter les freins nombreux d’une citoyenneté souvent empêchée. N’est-il pas paradoxal que les usagers puissent s’exprimer sur des décisions locales ou nationales au cours des différents scrutins sans avoir la possibilité de faire valoir leur point de vue au quotidien ? Les personnes en grande vulnérabilité vivant en établissements sociaux ou médico-sociaux seraient-elles des citoyens de seconde zone ? Si la question interpelle, leurs (faibles) pouvoirs décisionnels ne peuvent qu’interroger. Ne pas avoir le choix, subir le quotidien et les décisions d’autres… Mais pour de bonnes raisons, diront certains, évoquant le sacrosaint : "C’est pour leur bien."
ALLER VERS L'AUTODÉTERMINATION.
"On ne naît pas citoyen, on le devient." C’est en tout cas la vision de certains, qui regrettent que ce sujet soit méconnu et n’intéresse ni les principaux intéressés, ni les professionnels. L’éducation est-elle le parent pauvre du secteur ? La grande oubliée des projets personnalisés ? Et si la citoyenneté s’apprenait pas à pas ? C’est en lisant, en observant, en s’ouvrant aux autres, que l’esprit critique se développe. Or, force est de constater que la priorité en établissement ne se trouve pas (encore) dans la reconnaissance de l’autodétermination. Devenu à la mode, ce concept est encore insuffisamment relayé. Quand une personne âgée vulnérable entre en établissement, la direction met à l’abri ses papiers et son argent liquide ; pour la protéger. Mais alors, comment peut-elle ensuite consommer et se déplacer en toute liberté ? Quand la surprotection et l’infantilisation ne font reconnaître que les incapacités, la citoyenneté recule. Mais avant de prôner un changement de pratiques, un changement de vocabulaire semble devoir être un premier pas pour des personnes vues comme des patients, des résidents ou, au mieux, des usagers. Sans sentiment de chez-soi et sans maîtrise de son environnement, comment peut-on se positionner comme citoyen ? C’est tout l’enjeu du cadre domiciliaire qui doit se développer pour que la qualité de vie et la rupture de l’isolement social soient les deux piliers des établissements sociaux et médico-sociaux.
FACILITER LE "FAIRE ENSEMBLE".
Prendre en considération l’avis des usagers et les impliquer ; autant de défis qu’il faudra relever pour que les pratiques changent et, avec elles, le regard porté sur le secteur. Certains ont d’ores et déjà fait le choix de la reconnaissance en expérimentant des comités de réflexion éthique participative ou en portant des actions coconstruites où le "faire ensemble" est la règle. Cela est donc possible, à condition d’outiller les professionnels à grand renfort de Facile à lire et à comprendre (Falc) et autres pictogrammes. Reste à généraliser leurs utilisations pour rendre le pouvoir aux personnes vulnérables. Finalement, que l’on soit très âgé, adulte en situation de handicap ou encore jeune avec des difficultés sociales, le besoin de reconnaissance est indispensable pour que la citoyenneté ou encore la République ne soient pas vécues comme des lieux communs lointains. L’enjeu est de renouer avec la confiance. Quand les personnes sont reconnues dans leurs capacités, leurs droits et leurs devoirs, alors elles peuvent (re)devenir actrices de leur vie.

La réforme du conseil de la vie sociale

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 14-16.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Bénéficiaire, Accompagnement, Conseil de la vie sociale, Réforme, Développement, Compétence, Représentation sociale, Participation, Acteur social

Le conseil de la vie sociale vient d’être réformé par un décret du 25 avril 2022, pour que les personnes accompagnées et leurs familles soient mieux associées à la vie des établissements sociaux et médico-sociaux. De nouvelles règles qui s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023.

“L’autodétermination résulte d’un apprentissage”

Article de Coralie Sarrazin, Loïc Andrien, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3263, 10 juin 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Participation, Personne handicapée, Émancipation, Risque, Accompagnement, Droit, Adaptation, Environnement, Savoir, Usager, Expérience, Intimité

Loïc Andrien et Coralie Sarrazin invitent à repenser la participation des personnes handicapées en créant, par l’apprentissage, les occasions de s’émanciper. L’accompagnement doit ainsi intégrer la notion de risque et offrir, grâce à des environnements favorables, de réelles alternatives à chacun.

Pédagogie : parler de sexualité avec des personnes handicapées

Article de Catherine Abou el Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3263, 10 juin 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Affectivité, Personne handicapée, Pratique professionnelle, Formation, Travailleur social, Accompagnement, Usager, Atelier, Groupe de parole

La vie sexuelle et affective des personnes en situation de handicap sort peu à peu de l’ombre. Destinées aux professionnels, des formations ont été développées pour appréhender ce sujet avec pédagogie auprès du public accompagné.

De la "surhumanité" ? ou les conditions et la qualité de vie au travail ne sont pas réunies

Article de Robert Michit

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 550-553, mars-juin 2022, pp. 35-53.

Mots clés : Travail social : Métiers, Conditions de travail, Qualité de la vie, Identité professionnelle, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Violence, Insécurité, Usager, Valeur, Addiction, Sexualité, Représentation sociale, Hiérarchie, Prévention

Lors du rapport fait à l'Etat, présentant les sources de la souffrance au travail (voir annexe), il était rapporté que les facteurs mettant en jeux le système de valeurs et l'insécurité du travail étaient deux facteurs importants. Nous faisons l'hypothèse que dans le travail social, ces deux facteurs sont les plus importants.

Crise de l'État social, mondialisation et travail social

Article de Emmanuel Jovelin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 285, juin 2022, pp. 12-18.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Décentralisation, Crise, État-providence, Travailleur social, Usager

La crise économique qui a lieu depuis les années 1975 a eu des effets délétères. Suivie d’une décennie caractérisée par le chômage et l’apparition de la « nouvelle question sociale », elle interroge le système de protection sociale. Cet article s’intéresse à cette période marquée par la décentralisation administrative et par une succession de politiques sociales, dont l’objectif était de lutter contre ce qu’on appelait alors « la nouvelle pauvreté ». Il s’agit également de montrer les conséquences de la crise de l’État social sur le travail social. »