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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entrée, plat, dessert : le tout à l’hôpital et en famille

Article de Marc Antoine Podlipski, Malaika Lasfar, Gisèle Apter, Priscille Gerardin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 116-123.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Anorexie, Repas, Thérapie, Famille, Adolescent, Relation soignant-soigné

Le repas familial thérapeutique s’inscrit dans les différentes approches familiales participant au traitement hospitalier et ambulatoire des adolescentes présentant une anorexie mentale. Associant un repas non conventionnel entre famille et soignants, ce temps thérapeutique s’intégrait dans les prises en charge sur notre hôpital depuis près de dix ans et venait conclure, jusqu’à l’année dernière, la prise en charge en hospitalisation d’adolescentes présentant une anorexie mentale sévère. À partir d’une recherche qualitative que nous avons menée, nous proposons de développer les enseignements dans la pratique des soins que cet outil apporte.

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Du consentement

Article de Joseph Mornet, Michel David, Michel Lecarpentier, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, décembre 2021, pp. 8-111.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Consentement, Culpabilité, Contention, Contrainte, Relation soignant-soigné, Isolement, Influence sociale, Soin, Justice

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

L’article L.1111-4 du code de la santé publique précise : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Il faut expliquer et parfois convaincre en restant vigilant sur le pouvoir d’influence.

Qu’en est-il pour la santé mentale, en particulier pour la psychiatrie ? La difficulté survient quand la personne se met en danger. Un conflit se manifeste alors entre deux modalités de la liberté : celle de continuer à être et celle d’aller et de venir. Les fondateurs de la psychiatrie au XIXe siècle ont choisi de supprimer cette dernière, du moins temporairement, sans obtenir nécessairement le consentement. En a résulté la loi du 30 juin 1838.

Après la Deuxième Guerre mondiale et au cours des années 1960, l’internement psychiatrique a progressivement décru. Cela a fait que certains, dans l’effervescence de mai 1968, ont pu espérer sa totale abolition. Il a fallu attendre 1990 pour une réforme. Elle maintient le régime de privation de liberté, tout en inversant son application : de règle en 1838, il devient seulement d’exception en 1990. Par contre, à partir de la loi de 2011 apparaissent des soins sans consentement étendus à l’ambulatoire.

Le dernier rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) s’inquiète du recours croissant aux pratiques dépourvues de consentement, avec isolement et contention. Pour les réduire, la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) pour 2021 a adopté en son article 84 des mesures jugées inapplicables par les professionnels et nombre d’associations militantes sur le terrain. Outre l’absence de concertation, elles dénoncent le manque de moyens, en amont pour éviter les soins sans consentement et, en aval, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

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La curiosité mal placée : un piège pour nos professions

Article de Sébastien Dupont

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 125-129.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Déontologie, Secret, Éthique, Récit de vie, Pratique professionnelle, Prévention, Formation initiale, Institution, Vie privée, Intimité, Relation soignant-soigné, Partage d'informations, Responsabilité

Cet article propose une réflexion sur le thème de la curiosité mal placée, qui mériterait, selon l'auteur, une plus grande vigilance déontologique dans nos pratiques quotidiennes et une meilleure prévention au sein des formations initiales. Il en décrit les principaux effets délétères, les conséquences possibles au niveau institutionnel et quelques pistes pour la contenir.

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Césarienne en urgence : de la détresse à l’illusion

Article de Celia Du Peuty

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 189-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Césarienne, Urgence, Relation soignant-soigné, Relation enfant-parents, Traumatisme, Image mentale, Anxiété

Nous soutenons ici l’hypothèse que la naissance d’un bébé, et singulièrement la césarienne réalisée en urgence, est l’occasion de vivre une expérience régressive, résonnant avec les vécus primaires du sujet. Les expériences archaïques vécues par les parturientes durant l’enfance sont alors reconvoquées et la césarienne risque d’être vécue comme un moment de détresse. La position parentale soignante de l’équipe obstétricale peut toutefois permettre que la césarienne soit l’occasion d’une illusion positive, ce qui soutient l’intégration psychique de cet événement. À défaut, une rencontre ultérieure avec un soignant, inscrit dans une préoccupation soignante primaire, peut permettre d’apaiser la détresse. C’est ce que nous étudierons à travers trois vignettes cliniques.

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Impact du confinement et des séances par visioconférence sur la clinique de l’adoption

Article de Sara Skandrani, Aurélie Harf, Sophie Maley Régley, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 105-112.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Épidémie, Relation soignant-soigné, Traumatisme, Équipe soignante, Suivi médical, Santé mentale, Relation familiale, Consultation, Confinement

L’équipe de consultation d’adoption internationale de la Maison des Adolescents de l’Hôpital Cochin revient dans cet article sur sa pratique de séances par visioconférence avec les familles durant la période de confinement. Les observations cliniques révèlent pour certaines familles une période de régression, vécue comme harmonieuse et nécessaire, permettant le renforcement des liens filiatifs et les identifications réciproques. Les séances en visioconférence représentaient alors un espace intermédiaire entre l’espace familial à proprement parler et l’espace thérapeutique classique. Les situations cliniques marquées par une clinique traumatique importante se sont en revanche avérées problématiques, tant dans le vécu contre-transférentiel de l’équipe thérapeutique que dans leur intérêt clinique. La déstabilisation du métacadre a alors fragilisé la contenance ainsi que la fonction transitionnelle du cadre thérapeutique.

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Les "Héros du vélo", cyclistes avant tout !

Article de Déborah Mercier

Paru dans la revue Santé mentale, n° 262, novembre 2021, pp. 60-63.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Implication personnelle, Médiation, Thérapie, Psychiatrie, Posture professionnelle, Soin, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Stigmatisation, Sport, Activité physique, Séjour de rupture, Cyclisme

S'adresser au corps

Article de Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue Santé mentale, n° 262, novembre 2021, pp. 30-34.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Implication personnelle, Médiation, Thérapie, Pathologie, Psychiatrie, Posture professionnelle, Projet, Soin, Relation soignant-soigné, Représentation sociale, Rétablissement, Sport, Stigmatisation, Thérapie corporelle, Corps

Quand le soin se fait violence

Article de Stéphanie Crousaud

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 69-72.

Mots clés : Santé-Santé publique, Soin, Médecine, Care, Relation soignant-soigné, Winnicott (Donald Woods)

En 1970, invité à s’exprimer devant des médecins et des infirmières, Donald W. Winnicott propose alors de repenser le soin et la pratique médicale à l’aune de ce qu’il va nommer le « care-cure » inspiré de son exercice de la cure analytique. Le soin n’est pas seulement guérison, il est aussi attention à l’autre. En temps d’épidémie, où la technique et le pharmaceutique peuvent parfois être mis au premier plan, n’est-ce pas le moment de réinterroger les fondements d’un soin qui soit aussi un humanisme ?

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