Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 71 à 80 sur un total de 102

Votre recherche : *

Les conflits sociaux : pathologie ou rouage démocratique ?

Article de Igor Martinache

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 380, juin 2018, pp. 78-79.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conflit, Mouvement social, Action collective, Négociation, Négociation collective, Sociologie, Régulation sociale, Démocratie

Les conflits sociaux et les actions collectives auxquelles ils peuvent donner lieu sont indispensables à la régulation des sociétés démocratiques.

Le prix du travail pénitenciaire : construire un compromis entre économie et correction morale

Article de Melchior Simioni

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-2, avril-juin 2018, pp. 191-217.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Prison, Économie, Travail, Prix, Morale, Sociologie, Approche historique

L’organisation économique interne des prisons s’inscrit au cœur d’une tension entre une rationalité pénitentiaire au service de la punition et de la correction morale et une rationalité économique qui vise à rationaliser le rapport aux richesses. À partir de l’analyse de sources historiques diverses sur les prisons françaises entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe siècle (discours, règlements et séries statistiques), cet article se propose d’étudier, en lien avec cette tension, la formation du prix du travail pénitentiaire. Pour chacune des dimensions de l’économie carcérale – la production, la répartition du produit du travail et la consommation des prisonniers –, l’article montre comment les dispositifs de calcul du prix du travail pénitentiaire rendent possible un compromis entre ces deux positions morales contradictoires. Il propose ainsi une conception des prix comme un moyen de coordination, non plus entre une offre et une demande, mais entre des valeurs distinctes. L’article amorce en conclusion une réflexion sur les évolutions contemporaines du travail pénitentiaire à la lumière de la tension entre économie et correction morale.

Accès à la version en ligne

Le bon, le juste et le beau. Pour en finir avec la pensée critique

Article de Frédéric Vanderberghe, François Gauthier, Emir Mahieddin, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 51, premier semestre 2018, pp. 5-234.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sciences humaines et sociales, Philosophie, Pensée, Courant de pensée, Valeur, Capitalisme, Libéralisme, Idéologie

Impossible de ne pas accepter l’héritage de la pensée critique. Pour autant, ne devient-il pas urgent de se demander si elle n’a pas épuisé une part de sa fécondité et de sa lucidité ? Pire encore, la posture constructiviste-déconstructionniste généralisée n’est-elle pas devenue largement contre-productive de par ses affinités électives avec l’hégémonie mondiale du capitalisme spéculatif ? Marx et Eng els l’avaient déjà parfaitement exprimé : tout – le bon, le juste, le beau – « part en fumée et se dissout dans l’air ». Dans l’air de la spéculation financière, parfait doublon de la spéculation conceptuelle, de cette critique stérile qu’ils dénonçaient en 1845 dans La Sainte Famille sous-titré, avec ironie, Critique de la critique critique.
Peut-être est-il temps, au nom d’une exigence critique renouvelée – généreuse, créatrice et résolument anti-utilitariste – , de reconnaître la beauté, la bonté et la justice de ce qui est, de rappeler que le monde n’est pas seulement immonde, mais qu’il manifeste des qualités morales ou esthétiques dignes d’être dévoilées et ainsi approfondies. Sauf à rester enlisés dans les ornières du soupçon et de la dénonciation systématiques qui alimentent les passions tristes et, finalement, l’impuissance, comment pourrions-nous, sinon, comme y invitait Marx, « cueillir la fleur vivante » ?

Accès à la version en ligne

Travailler le droit : lectures et perspectives sociologiques

Article de Jérôme Pelisse

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-1, janvier-mars 2018, pp. 99-125.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sociologie du travail, Droit, Travail, Relation professionnelle, Code, Droit du travail

Dans un contexte de réformes profondes du Code du travail, cette note critique propose une réflexion sur l’articulation entre deux domaines de la sociologie portant respectivement sur le travail et sur le droit. Une revue de la littérature permet de montrer que leurs croisements sont contemporains de la naissance de la sociologie d’une part, et du droit du travail d’autre part, puis de souligner les circulations et les renouvellements récents, entre France et États-Unis, auxquels a donné lieu la question de la part du droit dans l’analyse du travail. Prendre en compte le droit pour étudier le travail et ses transformations apparait aujourd’hui indispensable, tant ces deux institutions se constituent mutuellement. C’est ce que les travaux empiriques ou plus théoriques abordés dans cette note établissent, mettant en évidence l’importance contemporaine des acteurs et des usages sociaux du droit, aussi bien du travail que dans le travail.

Accès à la version en ligne

De la génétique à l'épigénétique : une révolution "post-génomique" à l'usage des sociologues

Article de Michel Dubois, Catherine Guaspare, Séverine Louvel

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 59-1, janvier-mars 2018, pp. 71-98.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sciences humaines et sociales, Biologie, Génétique, Pluridisciplinarité

Cette note critique étudie l’impact de la révolution dite « post-génomique » pour les sciences sociales à partir de cinq ouvrages publiés entre 2016 et 2017. Il s’agit non seulement d’introduire le lecteur français à l’actualité des débats dans les pays anglo-saxons sur la redéfinition en cours des frontières entre sociologie et biologie, mais également et surtout de contribuer à la réflexion sur l’évolution des pratiques de recherche interdisciplinaire. Une attention particulière est accordée au domaine émergent de l’épigénétique et à la manière dont il est représenté par ces ouvrages comme le lieu par excellence de la révolution post-génomique. L’article souligne l’importance pour les sociologues de prendre conscience des opportunités associées à cette révolution, tout comme de s’affranchir d’un certain nombre d’idées reçues. Il insiste également sur la nécessité de maintenir une distance critique suffisante par rapport à un domaine de recherche « prometteur ».

Accès à la version en ligne

Quarantième anniversaire : une vague de jeunes chercheurs

Article de Florent Castagnino, Julien Larregue, Kamel Boukir, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 1, mars 2018, 239 p..

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Chercheur, Objet de recherche, Criminologie, Contrôle, Trafic de drogue, Police, Criminalité, Réseau, Comparution immédiate, Prison, Détenu, Participation

Déviance & Société a choisi d’organiser un concours pour les jeunes chercheurs, ceux qui ont soutenu leur thèse postérieurement au 1er janvier 2011 ou qui sont encore en train de la rédiger. Manifestement, l’initiative a trouvé un écho : le Groupe de travail a reçu 17 propositions. Dix articles ont passé la phase d’admissibilité...

Accès à la version en ligne

Comment peut-on comprendre la demande de sociologie ? Pour un accompagnement du mouvement big data

Article de Jean Sébastien Vayre

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 44-50.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Discipline scolaire, Évolution, Rôle, Demande sociale

Ces dernières années, la sociologie n’a pas toujours eu bonne presse. Certains spécialistes n’hésitent pas à parler « d’usine à chômeurs » pour désigner cette formation universitaire. Si cette qualification ne reflète en rien la réalité, il n’en reste pas moins qu’une part importante d’étudiants et d’enseignants éprouvent des inquiétudes quant à l’avenir de la discipline. La sociologie n’intéresserait-elle plus la société ? À partir de l’exemple du mouvement big data, nous proposons dans cet article de dégager divers éléments de réflexion permettant de mieux comprendre ce qu’est la demande de sociologie.

La socialisation

Article de Anne Cécile Broutelle, Gilles Martin, Muriel Darmon, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 4-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Socialisation, Sociologie, Concept, Individu, Société, Groupe primaire de socialisation, Éducation, Travail, Relation professionnelle, Famille, Relation familiale, Fratrie, Chamboredon (Jean Claude), Lahire (Bernard)

La socialisation semble constituer le cœur du projet sociologique. Toutefois, il est intéressant de noter que cette entrée conceptuelle relève d’un véritable choix, celui de singulariser l’étude des modes d’actions et des canaux par lesquels s’opère cette incorporation du social dans l’individu, plutôt que de se contenter d’en présenter des applications à des objets donnés, tels que les groupes sociaux ou les comportements déviants. Faire de la socialisation un objet sociologique, tel est bien l’enjeu de ce choix pédagogique et du dossier auquel est consacré ce numéro.

Vingt ans après Bourdieu, où en est la sociologie française ?

Article de Jean Louis Fabiani, Muriel Darmon, Sophie Viguier Vinson, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 301, mars 2018, pp. 28-51.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Socialisation, Éducation, Terrorisme, Inégalité, Hôpital, Travail, Bourdieu (Pierre)

Durant l’hiver 2017, le petit monde de la sociologie française a été agité par la sortie d’un livre polémique (Le Danger sociologique, Gérald Bronner et Étienne Géhin) qui s’en prenait aux tenants de « l’approche critique » accusée de défendre une vision déterministe (« c’est la faute à la société »), de faire de la sociologie un « sport de combat » et d’asservir la discipline à des causes plus idéologiques que scientifique. L’attaque a créé un petit électrochoc. Les accusés se sont défendus vigoureusement, chaque camp renvoyant l’autre à ses chères études et à plus de rigueur. Mais cette querelle, à vrai dire presque aussi vieille que la discipline, ne rend pas justice à une discipline qui, au-delà des remous de surface, connaît aussi de vrais renouvellements. Dans ce dossier, nous avons voulu mettre le projecteur sur ceux qui défrichent de nouveaux terrains – de la classe de maternelle au bloc opératoire – ou ceux qui s’attachent à dépasser l’opposition traditionnelle entre l’acteur et le système, l’individu et le milieu, pour tenter de penser des phénomènes aussi complexes et intrigants que l’engagement de jeunes dans des actions terroristes ou les raisons qui font que certains réussissent à l’école alors que leur milieu social et culturel ne les y prédisposait pas.

Sociologie clinique et psychothérapies

Article de Claude Tapia, Vincent de Gaulejac

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 354, février 2018, pp. 54-58.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Psychothérapie

À partir des années 1960, des courants universitaires et cliniques aux États‑Unis et en Europe ont travaillé sur les liens entre sociologie et psychothérapie, sans jamais pouvoir accéder au statut de discipline scientifique. Vincent de Gaulejac, qui a participé à cette aventure intellectuelle, retrace ici sa genèse et ses évolutions, du Laboratoire de changement social à la création des Groupes d’implication et de recherche.

Accès à la version en ligne