PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 36-43.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Droit des étrangers, Solidarité, Accueil, Crise, Terrain, Délit, Démocratie, Amnesty International
Dans un contexte actuel de criminalisation de la solidarité, nous vivons une terrible crise de l’accueil.
Après avoir rappelé que la migration est consubstantielle à l’être humain, le propos concerne la nécessité absolue qu’il y a aujourd’hui à défendre le droit d’asile, les droits des migrants, et les acteurs de la solidarité. L’action d’Amnesty International, qui y prend toute sa part, est largement décrite, qui conjugue l’action globale auprès des institutions (campagnes à grande échelle, plaidoyers et préconisations) et l’action de terrain par le soutien quotidien aux demandeurs d’asile.
Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 23-32.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Signalement, Législation, Information, Liberté d'expression, Démocratie, Secret professionnel, Éthique, Maltraitance, ANAS, Défenseur des droits
Remontons dans le temps en 1971. Josette D'Escrivan, assistante sociale à la prison de Fresnes, est licenciée après avoir alerté le consulat américain de l'état de santé particulièrement préoccupant d'un détenu de nationalité américaine, suite à des mauvais traitements subis à l'intérieur de la prison. Elle informe l'Association Nationale des Assistants de Service sociale de sa situation et sollicite son aide. Le cas de Josette D'Escrivan pourrait être qualifié aujourd'hui de lancement d'alerte. [...]
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 318, octobre 2019, pp. 18-28.
Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Crise
L’élection de Donald Trump, le Brexit, la montée des extrêmes droites européennes ou encore la faillite de partis autrefois dominants ont révélé une crise latente de nos démocraties, aux causes complexes et enracinées.
Article de Marc Fleurbaey, Marie Laure Salles Djelic
Paru dans la revue Futuribles, n° 432, septembre-octobre 2019, pp. 65-77.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Niveau de vie, Revenu, Entreprise, Société, Civilisation, Libéralisme, Économie, Politique économique, État, Capitalisme, Démocratie, Mouvement social, Changement social
Marc Fleurbaey et Marie-Laure Salles-Djelic décrivent les principales réformes institutionnelles qui leur paraissent les plus prometteuses pour faire face aux défis actuels, ciblant cinq chantiers majeurs : 1) dépasser les idéologies du XXème siècle ; 2) réformer l'économie de marché pour la remettre au service de l'être humain ; 3) transformer l'entreprise pour en faire un vecteur de progrès plutôt que d'extraction et d'exploitation ; 4) réformer l'Etat pour dépasser sa fonction protectrice et le mettre au service de l'émancipation de chacun ; 5) réformer la vie politique pour approfondir la démocratie. Et pour mener à bien ces chantiers, ils identifient un certain nombre d'acteurs moteurs du progrès social.
Article de Elena Adam, Eva Brabant Gero, Emmanuel Danjoy, et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 238, septembre 2019, pp. 11-145.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychanalyste, Approche historique, Presse, Traumatisme, Pédiatrie, Enfant, Transfert, Hypnose, Sexualité, Totalitarisme, Démocratie, Expression écrite, Médecine, Ferenczi (Sandor), Balint (Michael)
Depuis sa création en 1969, Le Coq-Héron, tribune libre pour la psychanalyse, mène avec Judith Dupont et son comité de rédaction, un travail de traduction et de publication de textes d'horizons, d’auteurs et de langues très divers. Pour célébrer en 2019 ce cinquantenaire d’existence et la continuité de l’esprit de cette tribune (éditée par Jacques Dupont jusqu'en 2001), le comité de rédaction propose de rouvrir ses archives en revisitant une sélection d’articles qui lui semblent historiquement marquants. Choisis pour la pertinence de leurs éclairages cliniques et théoriques articulés aux réalités d’une société en mouvement, ils devraient aviver l’intérêt des lecteurs du XXIe siècle.
L’article interroge la fabrication de la souffrance sociale au sein même d’une société démocratique. Comment, par un héritage de pensée, la souffrance a-t-elle été perçue comme une épreuve de soi et envers autrui ? En fonction de cette réflexion, pourquoi la démocratie a-t-elle fabriqué par le néo-libéralisme une souffrance sociale du fait de son enlisement, avec aujourd’hui d’autant plus de violences ? Dans quelle mesure les individus peuvent alors développer une « part de rêve » individuelle mais aussi collective ?
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 24-30.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Approche historique, Vie politique, Association, Coopérative, Démocratie, Solidarité
L’article s’intéresse en premier lieu à l’émergence conjointe au milieu du XIXe siècle de l’économie sociale d’une part, et de ce qui deviendra le travail social d’autre part, sur fond de révolutions politiques et d’émergence de ce qu’on a appelé ≪ la question sociale ≫. Dans une seconde partie, il s’agit d’observer le fonctionnement des associations du secteur social et des coopératives au regard des exigences démocratiques et du pouvoir d’agir de ses acteurs. Il semblerait que les institutions du secteur aient du mal à se départir d’un fonctionnement vertical quand les coopératives s’essaient davantage au fonctionnement horizontal.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 14-23.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Approche historique, Législation, Démocratie, Capitalisme, Statistiques, Lien social, Territoire, Collectivité territoriale, Développement durable
Mouvement biséculaire, l’économie sociale connaît aujourd’hui une nouvelle phase d’effervescence et change d’échelle et de projet. L’adoption du terme « économie sociale et solidaire » introduit une ambiguïté. Mouvement social hier encore relativement isolé, l’économie sociale porte désormais un projet de développement durable, destiné à l’ensemble de la société. Elle s’ancre dans les territoires au sein desquels elle rejoint les intérêts des petites et moyennes entreprises composant l’économie de proximité et ceux des collectivités territoriales : communes, communautés, agglomérations, départements, régions. Ensemble, ces acteurs peuvent concevoir et organiser un développement global considérant les territoires comme des milieux de vie singuliers, riches de potentialités naturelles et humaines.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 393, septembre 2019, pp. 68-71.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Inégalité, Contrat social, Organisation sociale, Égalité des chances, Mouvement social, Changement social, Démocratie, Réseau social, Média, Classe sociale
.... Dans son dernier livre "Le temps des passions tristes, Inégalités et populisme", publié en mars 2019 par la République des idées-Le Seuil, François Dubet, sociologue, professeur émérite à l'université de Bordeaux montre que les inégalités se sont à la fois multipliées et individualisées. Plus que le niveau des inégalités qui a explosé, du moins en France, c'est l'expérience que les gens en ont qui a changé et qui s'est singularisée. Et faute de prise en charge politique ou syndicale, la colère induite par ce nouveau régime d'inégalités laisse le champ libre aux populismes et fragilise la démocratie.