PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 415-435.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Couple, Parents, Entretien, Recherche, Maintien du lien, Conflit, Intérêt de l'enfant, Statut, Responsabilité, Respect, Coopération
Notre étude est la première d’une démarche plus vaste visant l’élaboration d’un modèle d’intervention vers une coparentalité coopérative après la séparation conjugale. En essayant de répondre à la question suivante : Comment les parents séparés expliquent la « bonne entente » au sein de leur relation coparentale ?, nous avons analysé le vécu de quatre participants issus de deux couples parentaux hétérosexuels qui estiment avoir négocié avec succès leur séparation conjugale. L’analyse phénoménologique interprétative (IPA) (Smith, Flowers et Larkin, 2009) nous a permis de dégager trois idées clés qui gouvernent les comportements parentaux post-séparation : rester des parents à vie, agir dans l’intérêt de l’enfant et gérer les désaccords.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 363-369.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Regard, Interaction, Comportement, Relation, Observation, Parents, Enfant, Jeu, Relation enfant-parents, Nourrisson
La première partie de cet article consiste en quelques réflexions, présentées sur un mode impressionniste, sur le thème du regard, en particulier sur ses qualités et sur son importance dans nos relations. Dans la seconde partie est décrite une recherche sur l’influence du contexte d’observation (absence versus présence, active ou non, de l’autre parent) sur les comportements parentaux en situation de jeu avec leur enfant de 9 mois. La discussion, quant à elle, porte sur les leçons à tirer et les implications cliniques.
De plus en plus de familles exposent les thérapeutes familiaux à des situations où le couple parental s’est réuni après une période de séparation. Sur la base d’une étude de cas, cet article met en évidence l’impact que peuvent avoir les retrouvailles parentales sur une famille (et notamment sur les enfants) et la complexité des processus psychologiques et systémiques qui peuvent être impliqués. La mise en récit collective de la période de séparation et de la trajectoire familiale semble nécessaire pour préserver la cohésion de la famille et permettre la redéfinition des relations.
Article de S. Robail, L. Camburet, S. Pannier, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 8, décembre 2017, pp. 487-499.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Enfant, Trouble du comportement alimentaire, Groupe thérapeutique, Parents, Jeu, Repas, Plaisir, Éducateur spécialisé, Assistant de service social, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire
Depuis septembre 2012, notre groupe dénommé « Les P’tites Cuillères » propose un accompagnement thérapeutique à quatre enfants de 0 à 3 ans, accompagnés de leur(s) parent(s). Ce sont des enfants présentant des troubles du comportement alimentaire d’origine variée (conséquences liées à la grande prématurité, dépression du nourrisson et du tout-petit…).
Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 71-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Addiction, Jeu vidéo, État dépressif, Adolescent, Idéal du moi, Parents, Phobie
Premier loisir audiovisuel français, le jeu vidéo fascine, inquiète et perturbe les repères éducatifs des familles. Motif de consultation fréquent dans la clinique contemporaine des professionnels, l’addiction au jeu vidéo interroge tout autant sur sa pertinence terminologique que sur les formes qu’elle revêt à l’adolescence. L’article propose d’exposer quelques repères de la littérature scientifique existante sur l’addiction au jeu vidéo et de la mettre en perspective avec les troubles concomitants comme la phobie scolaire et la dépression. La réflexion clinico-théorique s’appuie sur le cas d’un adolescent reçu au sein d’une MDA (maison de l’adolescent). Cette étude de cas repose sur l’articulation entre éléments d’entretiens et analyse de l’évaluation psychologique d’un jeune homme de 16 ans. Ceci permettra de discuter l’hypothèse selon laquelle l’espace du jeu vidéo représente un expédient narcissique élaboratif et soutient un aménagement défensif spécifique face à la dépression, en résonance à la désidéalisation parentale.
Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 17-30.
Mots clés : Enfance-Famille, Couple, Relation familiale, Travail, Parents, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Séparation, Maintien du lien
Dans quelle mesure les outils numériques dans les familles révèlent-ils, transforment-ils ou déplacent-ils les relations conjugales ? En prenant appui sur deux terrains explorés par des méthodes qualitatives, l’article explore deux angles d’analyse de la conjugalité à l’ère numérique : d’abord, les déplacements opérés dans la division du travail domestique et éducatif entre conjoints par le recours aux outils de communication. Les courriels et les sms contribuent-ils à dévoiler le « travail invisible » et à redistribuer la charge mentale entre conjoints ? Ensuite, l’auteur aborde le rôle des outils numériques dans un contexte où la gestion des séparations et des divorces vise le maintien de la coparentalité : comment les technologies de communication permettent-elles ou non d’asseoir le couple parental à défaut du couple conjugal ?
La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.