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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le conflit de loyauté dans les cas de séparation parentale

Article de Eulàlia Anglada, Muriel Meynckens Fourez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 3, septembre 2016, pp. 227-240.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Divorce, Parents, Enfant, Conflit, Thérapie familiale, Approche clinique, Approche systémique, Intergénérationnel, Conflit de loyauté, Parentification

Actuellement, la durabilité du couple s’avère fragile et l’expérience répétée de se séparer devient fréquente. Cet article est issu de notre pratique clinique, résultat du constat du nombre croissant de demandes de suivis pédopsychiatriques, liés à des situations de phobie scolaire chez des enfants pris dans une situation de conflit parental. Son intérêt est de discuter la question du conflit de loyauté dans les cas de séparation conflictuelle et de nous poser la question des perspectives possibles pour les thérapeutes familiaux afin d’ouvrir des pistes d’interventions.

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Les enfants face aux menaces environnementales : la représentation de la pollution

Article de Elisa Guillen Gutierrez, Anna Maria Lammel, Jean Marc Meunier

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 299-313.

Mots clés : Enfance-Famille, Territoire-Logement, Environnement, Pollution, Représentation sociale, Enfant, Développement cognitif, Expérience, Perpignan, Paris

Dans le contexte des actuels problèmes environnementaux, notre étude tente d'apporter un éclairage sur les représentations de la pollution chez les enfants. Dans un cadre théorique insistant sur le rôle de l'environnement biophysique dans le développement cognitif, nous avons étudié la représentation de la pollution chez des enfants habitant à Perpignan et à Paris. [...] Des différences significatives entre les représentations des enfants des deux villes sont mises en évidence. [...] Cette étude ouvre d'intéressantes pistes de réflexion sur le rôle de la réalité quotidienne vécue dans la représentation des problèmes environnementaux.

Une approche transactionnelle de la quantification des probabilités chez l'enfant

Article de Jean Audusseau, Jacques Juhel

Paru dans la revue Enfance, n° 3, juillet-septembre 2016, pp. 261-285.

Mots clés : Enfance-Famille, Psychologie du développement, Analyse transactionnelle, Enfant, Développement cognitif

Cet article interroge la manière dont il est possible d'étudier le développement de l'enfant en s'inscrivant à la fois dans le cadre d'une approche générale de la psychologie, qui se définit par l'étude de l'effet des variations situationnelles sur la conduite, et dans le cadre d'une approche différentielle, qui étudie les variations systématiques de cette conduite entre les individus. Cette approche qualifiée de transactionnelle, est appliquée à l'étude du développement de l'enfant dans le domaine de la quantification des probabilités.

Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.

Que deviennent les enfants nés du viol et leur mère vingt ans après le génocide au Rwanda ?

Article de Assumpta Muhayisa, Alexandre Dachet, Ignatiana Mukarusangra, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 2, juin 2016, pp. 151-170.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Devenir, Mère, Viol, Traumatisme, Interaction, Filiation, Honte, Transmission, Histoire familiale, Thérapie familiale, Approche systémique, Identité, Stigmatisation, Précarité

De nombreuses femmes se sont retrouvées mères d’enfants nés d’un viol qu’elles avaient subi pendant le génocide de 1994. Ces rescapées du génocide ont été violées, torturées et parfois laissées pour mortes par les génocidaires. Elles se sont retrouvées avec des enfants qu’elles n’avaient pas désirés et dont l’existence même leur a souvent valu d’être rejetées par leur famille et mises au ban de la communauté. Les enfants considérés comme les enfants des bourreaux n’ont pas pu bénéficier d’une famille accueillante et aimante. Leurs mères n’ont pu bénéficier pour les élever ni d’un tissu affectif soutenant ni de l’aide financière octroyée pour les enfants rescapés du génocide. Nous sommes parties à leur rencontre pour voir ce qu’étaient devenues ces familles stigmatisées, précarisées affectivement et paupérisées matériellement vingt ans après les massacres. L’objectif de l’étude était de relever les fragilités et les ressources psychiques et relationnelles dont disposent ces familles, afin de dégager les moyens et les conditions d’un dispositif systémique susceptible d’aider ces enfants nés du viol et leurs mères à se relever et à se reconstruire.

Le nounours et l'enfant : la violence de l'idéalité

Article de Guillemine Chaudoye, Hélène Riazuelo, Dominique Cupa

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 49-74.

Mots clés : Enfance-Famille, Trouble du comportement, Enfant, Objet transitionnel, Violence, Transfert, Contre-transfert, Psychothérapie, Idéal du moi

Le nounours et l’enfant : la violence de l’idéalité. À partir d’une illustration clinique, ce travail propose une réflexion sur les notions d’idéal et de maladie d’idéalité chez un enfant de huit ans présentant des troubles du comportement. De nombreux personnages vont venir accompagner ce récit et étayer l’élaboration tranféro-contre-transférentielle de cette prise en charge psychothérapeutique. Nounours, le monstre, l’arbre-armoire sont autant de « héros » qui vont avoir des rôles essentiels dans le processus thérapeutique. En effet, le travail thérapeutique va peu à peu mener à l’utilisation, dans le transfert et le contre-transfert, de ces « héros » comme objets transitoires à celle de ces « héros » comme objets transitionnels, du côté de fonctions maternelles et paternelles constituantes, signant ainsi une sortie progressive de cette maladie d’idéalité.

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"L'enfant mal accueilli"

Article de Jean François Chiantaretto, Catherine Chabert, Janine Altounian, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 224, mars 2016, pp. 10-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Carence affective, Accueil, Haine, Pulsion de mort, Pulsion de vie, Enfant, Adoption, Narcissisme, Culpabilité, Traumatisme, Psychanalyse, Ferenczi (Sandor)

Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.

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